L'archéologie égyptienne

L'archéologie égyptienne
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Gaston Maspero. L'archéologie égyptienne

Gaston Maspero. L’ARCHÉOLOGIE ÉGYPTIENNE

Chapitre I. L’architecture civile et militaire

1. Les maisons

2. Les forteresses

3. Les travaux d’utilité publique

Chapitre II. L’architecture religieuse

1. Matériaux et éléments de la construction

2. Le temple

3. La décoration

Chapitre III. Les tombeaux

1. Les mastabas

2. Les pyramides

3. Les tombes de l’empire thébain ; les hypogées

Chapitre IV. La peinture et la sculpture

1. Le dessin et la composition

2. Les procédés techniques

3. Les œuvres

Chapitre V. Les arts industriels

1. La pierre, la terre et le verre

2. Le bois, l’ivoire, le cuir et les matières textiles

3. Les métaux

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L’attention des archéologues qui ont visité l’Égypte a été si fortement attirée par les temples et par les tombeaux que nul d’entre eux ne s’est attaché à relever avec soin ce qui reste des habitations privées et des constructions militaires. Peu de pays pourtant ont conservé autant de débris de leur architecture civile. Sans parler des villes d’époque romaine ou byzantine, qui survivent presque intactes à Kouft, à Kom-Ombo, à El-Agandiyéh, une moitié au moins de la Thèbes antique subsiste à l’est et au sud de Karnak. L’emplacement de Memphis est semé de buttes qui atteignent 15 et 20 mètres de hauteur, et dont le noyau est formé par des maisons en bon état. À Tell-el-Maskhoutah, les greniers de Pithom sont encore debout ; à Sân, à Tell-Basta, la cité saïte et ptolémaïque renferme des quartiers dont on pourrait lever le plan. Je ne parle ici que des plus connues ; mais combien de localités échappent à la curiosité des voyageurs, où l’on rencontre des ruines d’habitations privées remontant à l’époque des Ramessides, et plus haut peut-être ! Quant aux forteresses, le seul village d’Abydos n’en a-t-il pas deux, dont une est au moins contemporaine de la VIe dynastie ? Les remparts d’El-Kab, de Kom-el-Ahmar, d’El-Hibèh, de Dakkèh, même une partie de ceux de Thèbes, sont debout et attendent l’architecte qui daignera les étudier sérieusement.

Le sol de l’Égypte, lavé sans cesse par l’inondation, est un limon noir, compact, homogène, qui acquiert en se séchant la dureté de la pierre : les fellahs l’ont employé de tout temps à construire leur maison. Chez les plus pauvres, ce n’est guère qu’un amas de terre façonné grossièrement. On entoure un espace rectangulaire, de 2 ou 3 mètres de large sur 4 ou 5 de long, d’un clayonnage en nervures de palmier, qu’on enduit intérieurement et extérieurement d’une couche de limon ; comme ce pisé se crevasse en perdant son eau, on bouche les fissures et on étend des couches nouvelles, jusqu’à ce que l’ensemble ait de 10 à 30 centimètres d’épaisseur, puis on étend au-dessus de la chambre d’autres nervures de palmier mêlées de paille, et on recouvre le tout d’un lit mince de terre battue. La hauteur est variable : le plus souvent, le plafond est très bas, et on ne doit pas se lever trop brusquement de peur de le défoncer d’un coup de tête ; ailleurs, il est à 2 mètres du sol ou même plus. Aucune fenêtre, aucune lucarne où pénètrent l’air et la lumière ; parfois un trou, pratiqué au milieu du plafond, laisse sortir la fumée du foyer ; mais c’est là un raffinement que tout le monde ne connaît pas.

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Les villes cananéennes et hittites, Ascalon, Dapour, Mérom, étaient entourées de murailles puissantes, le plus souvent en pierre et flanquées de tours ; celles d’entre elles qui s’élevaient en plaine, comme Qodshou, étaient enveloppées d’un double fossé rempli d’eau).

Les Pharaons transportèrent dans la vallée du Nil les types nouveaux, dont ils avaient éprouvé l’efficacité dans leurs campagnes. Dès les commencements de la XIXe dynastie, la frontière orientale du Delta, la plus faible de toutes, était couverte d’une ligne de forts analogues aux forts cananéens ; non contents de prendre la chose, les Égyptiens avaient pris le mot et donnaient à ces tours de garde le nom sémitique de magadîlou. La brique ne parut plus dès lors assez solide, au moins pour les villes exposées aux incursions des peuplades asiatiques, et les murs d’Héliopolis, ceux de Memphis même, se revêtirent de pierre. Rien ne nous est resté jusqu’à présent de ces forteresses nouvelles, et nous en serions réduits à nous figurer, d’après les peintures, l’aspect qu’elles pouvaient avoir, si un caprice royal ne nous en avait laissé un modèle dans un des endroits où on s’attendait le moins à le rencontrer, dans la nécropole de Thèbes. Quand Ramsès III établit son temple funéraire, il voulut l’envelopper d’une enceinte à l’apparence militaire, en souvenir de ses victoires syriennes.

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