L'appellativisation du prénom

L'appellativisation du prénom
Автор книги: id книги: 2249584     Оценка: 0.0     Голосов: 0     Отзывы, комментарии: 0 6150,16 руб.     (67,35$) Читать книгу Купить и скачать книгу Электронная книга Жанр: Документальная литература Правообладатель и/или издательство: Bookwire Дата добавления в каталог КнигаЛит: ISBN: 9783823300649 Скачать фрагмент в формате   fb2   fb2.zip Возрастное ограничение: 0+ Оглавление Отрывок из книги

Реклама. ООО «ЛитРес», ИНН: 7719571260.

Описание книги

Cette étude est consacrée au passage du prénom au nom commun en allemand et en français et aux mots qui en résultent, les " déonomastiques de prénoms " tels que Metze prostituée, Hanswurst guignol, catin et jean-foutre. Couvrant la période du XIIe au XXIe siècle, ce travail repose sur une importante base de données, les items étant issus pour lessentiel de dictionnaires historiques. Il fait dabord le point sur létat de la recherche relative aux déonomastiques en allemand et en français, sur la notion de " prototype du déonomastique de prénom " et sur les aspects sémantiques propres à ce type de mots. Lauteur dégage ensuite les principaux facteurs linguistiques et extralinguistiques qui ont pu favoriser lémergence dune signification lexicale, avant de classer les items collectés de manière à faire apparaître deux caractéristiques particulièrement nettes de ces déonomastiques, à savoir la forte polysémie et la tendance à la péjoration. En conclusion, le travail présente quelques réflexions à propos de lévolution, passée et présente, de ce phénomène linguistique bien particulier quest lappellativisation du prénom dans les deux langues.

Оглавление

Vincent Balnat. L'appellativisation du prénom

Inhalt

Remerciements

Abréviations et signes

Banques de données, corpus en ligne

Dictionnaires et glossaires

Signes

Introduction

1. État de la recherche

1.1. La recherche sur les déonomastiques jusqu’aux années 1930. 1.1.1. L’émergence de l’onomastique en Allemagne et en France : des débuts décalés

1.1.2. Présentation chronologique des travaux

1.2. Les nouvelles orientations à partir du milieu du XXe siècle

1.2.1. Travaux à orientation syntaxique

1.2.2. Travaux à orientation morphologique

1.2.3. Travaux à orientation phraséologique

1.3. Tour d’horizon des approches autres que linguistiques

1.4. Bilan et perspectives

2. Le déonomastique de prénom : délimitation de l’objet d’étude. 2.1. Remarques liminaires

2.2. Le prototype du « déonomastique de prénom »

2.2.1. Le déonomastique de prénom est issu … d’un prénom !

2.2.1.1. Le prénom comme sous-catégorie du nom propre

2.2.1.2. Aspects linguistiques

2.2.1.3. Aspects historiques et socioculturels

2.2.1.4. Délimitation de la classe des prénoms

2.2.1.5. Le statut du prénom à l’époque du porteur initial

2.2.2. Le prénom devient un nom commun

Le pôle de la communitude

2.2.3. Le nom commun est lexicalisé

2.2.4. Pondération des critères définitoires

2.3. Les types d’items moins prototypiques

2.3.1. Les noms complexes

2.3.1.1. La déonymisation morphologique

La dérivation déonymique

La composition déonymique

2.3.1.2. La formation de mots à partir d’un déonomastique

2.3.1.3. Difficultés de délimitation

2.3.2. Les locutions

2.3.3. Les mots simples semi-lexicalisés : le type Adolf/adolf et Robinson/robinson

2.3.4. Les types nach Adam Riese et Bernhardiner/saint-bernard : la place du prénom dans le processus de déonymisation

2.3.5. Les personnifications et les allégories

2.3.6. Les emprunts

2.4. Les cas en marge de la catégorie

2.4.1. Les déonomastiques antérieurs à l’époque considérée

2.4.2. Les items issus de noms ‘païens’ : le type Adonis/adonis et Krösus/Crésus

2.4.3. Les items ne relevant pas de la classe des noms communs

2.4.4. Les expressions du type Danke, Anke! et Tu parles, Charles !

3. Aspects sémantiques

3.1. Difficultés épistémologiques : de la nécessité de garde-fous

3.1.1. La notion de (mono)causalité

3.1.2. Les limites de l’explication et les charmes de l’anecdote

3.1.3. Quel champ d’investigation reste-t-il au linguiste ?

3.2. Les voies de l’appellativisation : un tour d’horizon

3.2.1. La référence à un porteur identifié

3.2.1.1. L’emploi métaphorique

3.2.1.2. L’emploi métonymique

3.2.1.3. Les limites de l’approche tropologique

3.2.2. La popularité du prénom

3.2.2.1. Qu’est-ce qu’un « prénom populaire » ?

3.2.2.2. Les items issus de prénoms populaires : difficultés de délimitation

3.2.2.3. Relevés et analyse

3.2.3. Les aspects formels

3.2.3.1. La paronymie

3.2.3.2. La recherche d’effets sonores

3.2.3.3. Les procédés graphiques

3.2.3.4. L’étymologie populaire

3.2.4. Quand plusieurs chemins mènent au nom commun

3.3. Classification sémantique des déonomastiques issus de prénoms

3.3.1. Les désignations de personnes

3.3.1.1. Les hommes, femmes et personnes quelconques

3.3.1.2. Les sots, les niais, les simples d’esprit

3.3.1.3. Les lourdauds, les rustres et les mufles

3.3.1.4. Les relations humaines

3.3.1.5. Les désignations de métiers

3.3.1.6. L’appartenance géographique, ethnique ou religieuse

3.3.1.7. Les traits de caractère et comportements condamnables

3.3.1.8. La péjoration

La popularité du prénom

Les clivages sociaux

Aspects fonctionnels et psycholinguistiques

L’influence de la péjoration sur le choix du prénom

3.3.2. Les désignations de parties du corps et de manifestations corporelles

3.3.3. Les désignations d’animaux

3.3.4. Les désignations de végétaux

3.3.5. Les objets

3.3.5.1. Les types de référents

3.3.5.2. Aspects fonctionnels

3.3.5.3. Les voies de l’appellativisation

4. L’évolution de l’appellativisation du prénom : pistes de réflexion

4.1. Approche méthodologique

4.2. Les grandes étapes de l’évolution du phénomène

4.2.1. Du XIIe siècle au XVe siècle : les débuts timides

4.2.2. Du XVIe au XVIIIe siècle : l’essor

4.2.3. Le XIXe et le XXe siècle : l’apogée

4.3. Tendances actuelles

4.3.1. Les items vieillis et désuets

4.3.2. Les items apparus dans les dernières décennies du XXe siècle et au XXIe siècle

4.3.3. Tentatives d’interprétation

Pourquoi cette baisse de productivité ?

Conclusion

Bibliographie. Dictionnaires et lexiques

Littérature secondaire

Fußnoten. Introduction

1. État de la recherche

1.1.1. L’émergence de l’onomastique en Allemagne et en France : des débuts décalés

1.1.2. Présentation chronologique des travaux

1.2. Les nouvelles orientations à partir du milieu du XXe siècle

1.2.1. Travaux à orientation syntaxique

1.2.2. Travaux à orientation morphologique

1.2.3. Travaux à orientation phraséologique

1.3. Tour d’horizon des approches autres que linguistiques

1.4. Bilan et perspectives

2.1. Remarques liminaires

2.2.1. Le déonomastique de prénom est issu … d’un prénom !

2.2.1.1. Le prénom comme sous-catégorie du nom propre

2.2.1.2. Aspects linguistiques

2.2.1.3. Aspects historiques et socioculturels

2.2.1.4. Délimitation de la classe des prénoms

2.2.1.5. Le statut du prénom à l’époque du porteur initial

2.2.2. Le prénom devient un nom commun

Le pôle de la communitude

2.2.3. Le nom commun est lexicalisé

La dérivation déonymique

La composition déonymique

2.3.1.2. La formation de mots à partir d’un déonomastique

2.3.1.3. Difficultés de délimitation

2.3.2. Les locutions

2.3.3. Les mots simples semi-lexicalisés : le type Adolf/adolf et Robinson/robinson

2.3.4. Les types nach Adam Riese et Bernhardiner/saint-bernard : la place du prénom dans le processus de déonymisation

2.3.5. Les personnifications et les allégories

2.4.1. Les déonomastiques antérieurs à l’époque considérée

2.4.2. Les items issus de noms ‘païens’ : le type Adonis/adonis et Krösus/Crésus

2.4.3. Les items ne relevant pas de la classe des noms communs

2.4.4. Les expressions du type Danke, Anke! et Tu parles, Charles !

3.1. Difficultés épistémologiques : de la nécessité de garde-fous

3.1.1. La notion de (mono)causalité

3.1.2. Les limites de l’explication et les charmes de l’anecdote

3.2. Les voies de l’appellativisation : un tour d’horizon

3.2.1. La référence à un porteur identifié

3.2.1.1. L’emploi métaphorique

3.2.1.2. L’emploi métonymique

3.2.1.3. Les limites de l’approche tropologique

3.2.2.1. Qu’est-ce qu’un « prénom populaire » ?

3.2.2.2. Les items issus de prénoms populaires : difficultés de délimitation

3.2.2.3. Relevés et analyse

3.2.3. Les aspects formels

3.2.3.1. La paronymie

3.2.3.2. La recherche d’effets sonores

3.2.3.3. Les procédés graphiques

3.2.3.4. L’étymologie populaire

3.2.4. Quand plusieurs chemins mènent au nom commun

3.3. Classification sémantique des déonomastiques issus de prénoms

3.3.1. Les désignations de personnes

3.3.1.1. Les hommes, femmes et personnes quelconques

3.3.1.2. Les sots, les niais, les simples d’esprit

3.3.1.3. Les lourdauds, les rustres et les mufles

3.3.1.4. Les relations humaines

3.3.1.5. Les désignations de métiers

3.3.1.6. L’appartenance géographique, ethnique ou religieuse

3.3.1.7. Les traits de caractère et comportements condamnables

La popularité du prénom

Les clivages sociaux

Aspects fonctionnels et psycholinguistiques

3.3.2. Les désignations de parties du corps et de manifestations corporelles

3.3.3. Les désignations d’animaux

3.3.4. Les désignations de végétaux

3.3.5.1. Les types de référents

3.3.5.3. Les voies de l’appellativisation

3.3.5.3. Les voies de l’appellativisation

4.1. Approche méthodologique

4.2. Les grandes étapes de l’évolution du phénomène

4.2.1. Du XIIe siècle au XVe siècle : les débuts timides

4.2.2. Du XVIe au XVIIIe siècle : l’essor

4.2.3. Le XIXe et le XXe siècle : l’apogée

4.3.1. Les items vieillis et désuets

4.3.2. Les items apparus dans les dernières décennies du XXe siècle et au XXIe siècle

Pourquoi cette baisse de productivité ?

Conclusion

Отрывок из книги

Vincent Balnat

L'appelativisation du prénom

.....

Josef REINIUS (1871–1937) a rédigé en anglais une thèse volumineuse pour l’époque (1903 ; 296 pages) consacrée aux mots et expressions issus de noms propres en anglais et en allemand35, poursuivant ainsi l’approche contrastive de KRUEGER (1891). L’auteur distingue les noms historiques et littéraires (« historical and literary names »), qui renvoient à un individu ou à un personnage identifiable (croesus ‘homme très riche’, Methusalem ‘vieillard’)36, des noms courants ou formant type37 (« current or class-names »), pour lesquels ce n’est pas le cas (jack ‘homme’, Hans ‘sot’ ; 1903 : 12)38. Ces deux groupes ont des caractéristiques sémantiques distinctes :

Les noms formant type dénotent des êtres humains de manière générale ou des personnes d’une certaine classe, profession, origine, puis des personnes présentant des caractéristiques associées à cette classe, profession, etc., la dénotation étant rarement avantageuse pour les personnes concernées. Une connotation dépréciative, dans le meilleur des cas humoristique, s’attache également aux significations neutres citées plus haut, alors que les noms historiques et littéraires sont souvent élogieux. Une autre différence entre ces groupes réside bien entendu dans le fait que les noms historiques et littéraires, étant donné leurs associations plus précises, ont souvent un contenu plus particulier, un sens plus spécial[39]. Un adjectif qualificatif ou un élément de composition peut servir à renforcer ou à spécifier le sens dépréciatif d’un nom formant type dans le but de dénoter, pour ce qui est des qualités extérieures, un comportement maladroit, une démarche lourde, la saleté, etc., puis des qualités intérieures comme la stupidité, la paresse, la couardise, l’arrogance, la malhonnêteté, la lubricité, la mauvaise humeur, la volubilité, l’avarice, etc. Ces qualités étant exprimées par l’élément qualifiant, les noms propres jouent le rôle de préfixes ou suffixes dépréciatifs désignant des personnes.40

.....

Добавление нового отзыва

Комментарий Поле, отмеченное звёздочкой  — обязательно к заполнению

Отзывы и комментарии читателей

Нет рецензий. Будьте первым, кто напишет рецензию на книгу L'appellativisation du prénom
Подняться наверх