Histoire de Pascal Paoli

Histoire de Pascal Paoli
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"Histoire de Pascal Paoli", de A. Arrighi. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.

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A. Arrighi. Histoire de Pascal Paoli

Histoire de Pascal Paoli

Table des matières

DEUXIÈME PARTIE

CHAPITRE PREMIER

CHAPITRE II

CHAPITRE III

CHAPITRE IV

CHAPITRE V

CHAPITRE VI

CHAPITRE VII

CHAPITRE VIII

CHAPITRE IX

CHAPITRE X

DOCUMENTS HISTORIQUES

( PAGE 51)

Fête nationale à Bastia, le 27 décembre 1789

(PAGE 41)

Extrait du journal patriotique de Corse, traduit de l’italien

(Page 30)

Récit de ce qui s’est passé à Calvi entre le représentant du peuple et le parlementaire anglais

(PAGE 234)

(PAGE 236)

CONVENTION NATIONALE

(PAGE 244)

Lettre du général Dugommier

(PAGE 235)

Le représentant du peuple français Lacombe Saint-Michel, délégué en Corse

(PAGE 180)

CONVENTION NATIONALE

(PAGE 201.)

Le représentant du peuple français, député en Corse par la Convention nationale, au citoyen président de la Convention

( PAGE 244. )

(PAGE 92 )

Lettre circulaire adressée par Paoli à ses compatriotes, aussitôt après son retour de Londres

(PAGE 226.)

( PAGE 228. )

(PAGE 273.)

APPENDICE

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A. Arrighi

La dernière guerre de l'indépendance (1755-1807)

.....

De Londres, Paoli se moquait, dans ses lettres, du système français et de ce qu’il appelait la fabrique des nobles. De vieux parchemins lui semblaient, en effet, une base bien mince dans un siècle où beaucoup d’hommes s’étaient élevés aux premiers postes de l’État sans autre recommandation que leur mérite, et par la seule échelle des services rendus au pays. Rien n’était plus risible que de voir transformer en chancellerie le modeste greffe d’un tribunal de province. Une pareille noblesse est un embarras, beaucoup plus qu’elle n’est un appui pour les monarchies. Le ridicule la tue, car elle ne repose ni sur la fortune terrière, ni sur le respect des noms et le prestige de la naissance. S’il en était autrement, la royauté éphémère de Théodore ne l’eût cédé en gloire et en stabilité à aucune royauté de l’Europe. Ne sait-on pas que, proportionnellement au nombre des sujets, il créa à lui seul plus de marquis, de comtes et de barons que plusieurs princes ensemble?

Le conseil supérieur était une espèce de parlement au petit pied. Il se composait d’un premier et d’un second président et de dix conseillers, dont six français et quatre indigènes. Le ministère public y était exercé par un procureur général et par un adjoint ou soit avocat-général. Il y avait, indépendamment d’un greffier en chef, deux secrétaires interprètes et huit huissiers. Il est à remarquer que jusqu’à des temps bien rapprochés de nous, ces officiers ministériels étaient tous du continent. Les insulaires avaient trop de fierté naturelle, ils s’estimaient trop alors, pour ne pas se croire au-dessus de pareilles charges. Le général-gouverneur pouvait siéger au conseil avec voix délibérative. C’était le renversement de l’adage si connu, cedunt arma togæ, une sorte de monstruosité dans l’ordre judiciaire. Peu accoutumés à ce mélange de l’autorité civile et militaire, les Corses devaient s’en étonner. Ce n’était pourtant qu’une assimilation de plus entre la magistrature insulaire et l’organisation des parlements français où le gouverneur militaire de la province intervenait dans les décisions judiciaires. — Cette inégalité dans le nombre des conseillers blessa vivement les nationaux. Mais ce qui accrut davantage leur mécontentement, ce fut l’exclusion totale des indigènes des principales dignités et des emplois supérieurs. Cet interdit, à la fois injuste et humiliant, ne tomba que devant la révolution et l’Empire.

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