Histoire de l'instruction primaire en Savoie
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Alexis de Jussieu. Histoire de l'instruction primaire en Savoie
Histoire de l'instruction primaire en Savoie, d'après les archives départementales, communales et paroissiales, par Alexis de Jussieu
Table des matières
HISTOIRE DE L’INSTRUCTION PRIMAIRE EN SAVOIE. PRÉFACE
HISTOIRE DE L’INSTRUCTION PRIMAIRE EN SAVOIE
CHAPITRE 1er
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
LISTE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
Отрывок из книги
Alexis de Jussieu
Publié par Good Press, 2021
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Il n’est pas inutile d’insister, surtout pour ceux de nos lecteurs qui ne sont pas Savoyards, sur le modus vivendi des petites agglomérations, en Savoie, au moyen-âge. On y retrouve une vitalité, une régularité et une liberté d’allures qu’on ne saurait trop faire connaître, car elles forment un contraste vraiment intéressant avec ce que l’on croit et ce que l’on voit ailleurs, à l’époque de la féodalité. Ce sont ces instincts et ces institutions, sans doute, qui ont préparé lentement et amené sans secousse, et longtemps avant que cela se produisit en France, les affranchissements féodaux en Savoie. Nous ne pourrions, sans nous éloigner outre mesure du but actuel de cette étude, faire connaître cette histoire des affranchissements, avec les détails que nous avons recueillis. Ce sera le sujet d’un autre travail qui aura aussi son originalité et que nous nous réservons d’entreprendre plus tard.
Dans ces contrées, où l’idée religieuse était dans toute la plénitude de son action et où, par conséquent, le principe du respect de l’autorité n’avait pas besoin d’être dans les codes, parce qu’il était dans les mœurs des populations; dans ces contrées, où la loi civile ne se discutait pas plus que le dogme, le souverain était respecté et chéri, autant. que le bon Dieu était adoré ; mais le sentiment national, l’amour de la patrie, comme il s’entend, était peu ardent chez nos montagnards qui s’occupaient fort peu de politique et qui oubliaient, beaucoup plus qu’aujourd’hui, qu’ils étaient Savoyards, Mauriannais ou Tarins; ils ne prisaient, ne retenaient que le titre de communiers de Peisey, de Termignon ou de telle ou telle autre paroisse; leur patrie, à eux, c’était leur village.
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