Histoire des Montagnards
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Alphonse Esquiros. Histoire des Montagnards
Histoire des Montagnards
Table des matières
LIBRAIRIE DE LA RENAISSANCE
OEUVRES D'ALPHONSE ESQUIROS. HISTOIRE DES MONTAGNARDS. INTRODUCTION
I
MES TÉMOINS
II
LES GIRONDINS
CHAPITRE PREMIER
PRÉLUDES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE. I
II
III
IV
V
CHAPITRE DEUXIÈME
L'ASSEMBLEÉ CONSTITUANTE. I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
CHAPITRE TROISIÈME
ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE. I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
CHAPITRE QUATRIÈME
LA CONVENTION. I
«LA CONVENTION NATIONIAL DÉCRÈTE QUE LA ROYAUTÉ EST ABOLIE EN FRANCE.»
II
LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE EST UNE ET INDIVISIBLE. III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X
XI
XII
XIII
XIV
XV
DÉPENSES PUBLIQUES
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
«LAKANAL.»
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
Отрывок из книги
Alphonse Esquiros
Publié par Good Press, 2020
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L'affranchissement des communes peut se définir d'un mot: ce fut la victoire du travail sur la guerre.
La tradition chrétienne, fort obscurcie au milieu de ces luttes, s'éloignait de plus en plus de la démocratie évangélique. Il se rencontra, de siècle en siècle, des hommes qui protestèrent contre la direction du clergé; mais comme ils étaient en petit nombre, on les déclara hérétiques. «L'an 1320, dit Belleforest, on a vu des novateurs qui sous le nom de Frérots estoient venus en telles resveries qu'ils disoient et prêchoient publiquement que les gens d'église ne devoient rien tenir qui leur fust propre; que l'Église estoit fondée en pauvreté telle que Jésus-Christ avoit et approuvé et institué, veu qu'il n'avoit jamais possédé…. Par là ils inféroiont que c'estoit abusivement procéder au pape, cardinaux, évesques et autres preslats, d'être riches et puissants.» Cette secte avait pour chef Jehan de La Rochetaillade, «lequel, ajoute Froissard, proposoit des choses si profondes … que par aventure il oust fait le monde errer…. A tant que moult, souvent les cardinaux en estoient esbahis et volontiers l'eussent à mort condamné.» A la lumière de cette tradition démocratique s'alluma le flambeau de Wiclef, de Jean Huss et de Jérôme de Prague, qui voulaient ramener l'Eglise à sa constitution primitive. La tentative était généreuse, mais elle était téméraire. L'Église et l'État avaient désormais si bien confondu leurs intérêts, qu'il devenait impossible de toucher à l'une sans ébranler l'autre; le pape était roi, le roi de France était «clerc et homme d'église». Aussi les nouveaux prédicateurs furent-ils traités comme séditieux et punis de mort. On les frappa au nom de l'Eglise avec un glaive aiguisé sur l'Évangile de celui qui avait dit: «Remettez le glaive dans le fourreau.»
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