Le darwinisme
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Antoine Laurent Apollinaire Fee. Le darwinisme
Le darwinisme, ou Examen de la théorie relative à l'origine des espèces
Table des matières
INTRODUCTION
I. — DÉVELOPPEMENT DES ÊTRES VIVANTS A LA SURFACE DE LA TERRE
II
III
III. — MILIEUX D’HABITATION DES ÊTRES VIVANTS
I
II
IV. — PERMANENCE DES FORMES SPÉCIFIQUES DANS L’ORDRE NATUREL
§ 1. — De l’espèce
§ 2. — Unité de type
I
II
III
IV
V. — PARTICULARITÉS DE LA VIE DES PLANTES ET DES ANIMAUX QUI SEMBLENT REMONTER A L’ORIGINE DES ESPÈCES ET LES RENDRE IMMUABLES
§ 1. — Agents de locomotion
§ 2. — Vie nocturne
I. — De la vie nocturne chez les plantes
II. — De la vie nocturne chez les animaux
§ 3. — Sommeil
§ 4. — Nutrition
§ 5. — Reproduction
§ 6. — Les animaux doués d’instincts spéciaux et d’intelligence ont un appareil qui en permet le développement
§ 7. — Durée de la vie
VI. — CAUSES QUI PEUVENT AGIR SUR L’ESPÈCE ET LA MODIFIER
1. — Concurrence vitale
2. — De la sélection naturelle et artificielle
VII. — CONCLUSION
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Antoine Laurent Apollinaire Fée
Publié par Good Press, 2021
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Apprécier le nombre d’années qui nous séparent de la création est impossible; cette grande épopée embrasse dans sa durée une longue série de siècles. Les naturalistes hétérogénistes croient que l’évolution des êtres a été ascensionnelle, puis décroissante; de sorte qu’elle aurait commencé par créer des êtres de simple structure pour s’élever jusqu’aux organismes les plus complexes, puis, après avoir atteint ce maximum de puissance, elle se serait ralentie dans son action, de manière à pouvoir encore aujourd’hui donner naissance à des êtres d’une très-grande simplicité de structure.
La création, en opérant par des actes progressifs, disent-ils, est dans son évolution comparable aux êtres mêmes qu’elle a produits et qu’elle produit encore; n’ont-ils pas tous une période de jeunesse, une autre de maturité et de décroissance? Rien dans l’univers ne se termine brusquement, tout est gradué ; si le temps agit, c’est avec lenteur et mesure; il soumet tout à ses lois; mais lui-même opère dans des voies qui lui sont tracées et dont il ne saurait s’écarter. — Quoi qu’il en soit de cette opinion, si ardemment controversée et qui se lie d’une manière si directe avec le darwinisme, on peut comprendre que, d’abord faiblement active, la création ait jeté avec profusion dans les eaux les infusoires et les agames, commençant les uns la vie animale, les autres la vie végétale; que peu à peu, moins limitée dans son action, elle ait formé des êtres plus compliqués et de plus grande dimension dans la série animale: les polypes charnus, les actinozoaires, les mollusques à branchies, les poissons aux formes bizarres, les amphibies, les cétacés à respiration pulmonaire, quoique vivant au sein de la mer; enfin les vertébrés terrestres de tous les ordres; dans la série végétale, les équisétacécs, les lycopodes, les fougères, les palmiers, puis les plantes ligneuses et herbacées du grand embranchement des dicotylés. Pour couronner ce grand ouvrage, il fallait un être qui pût l’admirer et s’en servir: l’homme fut créé, et le Très-Haut, suivant la belle expression du poëte, «rentra dans son repos.»
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