Les Rues de Paris, tome troisième
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Bouniol Bathild. Les Rues de Paris, tome troisième
LES RUES DE PARIS
L'ABBÉ DE LA SALLE
I
II
EUSTACHE LESUEUR. ou Le Sueur
I
II
III
MICHEL-ANGE ET TITIEN
I
II
III
IV
TOUSTAIN
LA TRÉMOUILLE OU LA TRÉMOILLE (LOUIS, SIRE DE)
VAUCANSON
SAINT VICTOR
VILLE-HARDOUIN
SAINT VINCENT DE PAUL
I
II
LES VIEILLES RUES. ET LES AUTRES
LE VIEUX PARIS
APRÈS LES DEUX SIÈGES (1870-1871)
I
II
A
B
C
D
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G
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I
J
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L
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O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Z
VARIA
HOSPICE DES ENFANTS TROUVÉS
BASTILLE (PLACE DE LA)
L'ÉGLISE DES CARMES
I
II. LA CHAPELLE DES MARTYRS
LES CATACOMBES
CIMETIÈRE DU PÈRE LA CHAISE
SAINTE GENEVIÈVE (ÉGLISE)
ST-GERMAIN-DES-PRÉS (ÉGLISE DE)
SAINT EUSTACHE (ÉGLISE)
NOTRE DAME ET L'HOTEL-DIEU
I. NOTRE DAME
II. L'HOTEL-DIEU
LES BOUES DE PARIS
LA COLONNE DE LA GRANDE ARMÉE
COUR DES MIRACLES
LE PRÉVOT DES MARCHANDS
I
II
À PROPOS DE LA RUE DES ROSIERS
ANGLAIS ET PRUSSIEN
Отрывок из книги
Jean-Baptiste de la Salle, né à Reims en 1651, était fils d'un conseiller au présidial de cette ville et de mademoiselle Moit de Brouillet. Il reçut au baptême le nom de Jean-Baptiste. «On aura lieu de juger dans la suite, dit le père Garreau qui écrit d'après des mémoires originaux et authentiques, qu'il méritait bien de porter ce nom puisqu'on le verra joindre la vie la plus pénitente à une innocence qui ne s'est jamais démentie.»
Après avoir fait ses humanités au collége de Reims, il déclara à ses parents qu'il se croyait appelé à l'état ecclésiastique, et reçut, à l'âge de dix-sept ans, la tonsure des mains de son archevêque. Puis, quoique pourvu immédiatement selon l'usage du temps d'un canonicat dans l'église métropolitaine, il se rendit à Paris pour y faire ses études théologiques au séminaire de St-Sulpice. C'était le désir de ses parents, désir auquel il était heureux de se conformer. Moins de deux années après, une double et douloureuse catastrophe vint l'arracher à sa studieuse retraite. Il perdit, à quelques mois de distance, son père et sa mère qu'il aimait tendrement, et, quoique âgé de vingt et un ans à peine, devenu chef de famille comme l'aîné de tous, il dut revenir à Reims pour veiller sur ses frères et sœurs plus jeunes. «Il se mit au fait des affaires domestiques et pourvut à tout par sa prudence. Les conseils qu'il sut demander suppléèrent à son peu d'expérience, de sorte qu'on n'eut point de fautes à lui reprocher.» Du reste, il restait fidèle à sa vocation; mais, sa profonde humilité, dit son historien, lui fit prolonger beaucoup le temps des interstices prescrits par l'Église. Ordonné diacre en 1676, il ne reçut la prêtrise que deux années après, la veille de Pâques.
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Les éloges les plus passionnés font difficilement contrepoids à de pareils aveux.
Michel-Ange au reste était plus sculpteur que peintre et les immortelles figures de Moyse, de la Nuit, du Pensiero ne laissent pas de doute à cet égard. Ce qui ne paraît pas moins certain, malgré les écarts signalés plus haut, c'est qu'il avait sur l'art en général, sur son but, sa mission, les idées les plus sublimes. Un document d'une haute importance puisqu'il émane d'un témoin oculaire, document découvert récemment, confirme de la façon la plus explicite cette opinion qui résulte pour tout judicieux critique de l'œuvre de Buonarroti pris dans son ensemble. Un contemporain de Michel-Ange, maître François de Hollande, architecte et enlumineur, avait été envoyé en Italie par le gouvernement portugais pour y étudier l'état des arts. À son retour, il écrivit la relation de son voyage ayant pour titre: Dialogue de la Peinture dans la ville de Rome. Cet ouvrage dont l'authenticité ne paraît point douteuse, quoiqu'il soit resté manuscrit jusqu'à ces derniers temps16, fut écrit vers 1549. Il renferme, dans sa narration un peu diffuse, quelques pages relatives à Michel-Ange d'un intérêt singulier et qui donnent un caractère tout nouveau, admirable et puissamment sympathique à cette étonnante figure qui nous apparaissait, dans son lointain, non pas seulement austère, mais rébarbative et farouche. La narration si naïvement sincère de maître François de Hollande nous la montre sous un jour tout différent.
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