David Copperfield – Tome II
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Чарльз Диккенс. David Copperfield – Tome II
CHAPITRE PREMIER. Une perte plus grave
CHAPITRE II. Commencement d'un long voyage
CHAPITRE III. Bonheur
CHAPITRE IV. Ma tante me cause un grand étonnement
CHAPITRE V. Abattement
CHAPITRE VI. Enthousiasme
CHAPITRE VII. Un peu d'eau froide jetée sur mon feu
CHAPITRE VIII. Dissolution de société
CHAPITRE IX. Wickfield-et-Heep
CHAPITRE X. Triste voyage à l'aventure
CHAPITRE XI. Les tantes de Dora
CHAPITRE XII. Une noirceur
CHAPITRE XIII. Encore un regard en arrière
CHAPITRE XIV. Notre ménage
CHAPITRE XV. M. Dick justifie la prédiction de ma tante
CHAPITRE XVI. Des nouvelles
CHAPITRE XVII. Marthe
CHAPITRE XVIII. Événement domestique
CHAPITRE XIX. Je suis enveloppé dans un mystère
CHAPITRE XX. Le rêve de M. Peggotty se réalise
CHAPITRE XXI. Préparatifs d'un plus long voyage
CHAPITRE XXII. J'assiste à une explosion
CHAPITRE XXIII. Encore un regard en arrière
CHAPITRE XXIV. Les opérations de M. Micawber
CHAPITRE XXV. La tempête
CHAPITRE XXVI. La nouvelle et l'ancienne blessure
CHAPITRE XXVII. Les émigrants
CHAPITRE XXVIII. Absence
CHAPITRE XXIX. Retour
CHAPITRE XXX. Agnès
CHAPITRE XXXI. On me montre deux intéressants pénitents
CHAPITRE XXXII. Une étoile brille sur mon chemin
CHAPITRE XXXIII. Un visiteur
CHAPITRE XXXIV. Un dernier regard en arrière
Отрывок из книги
Je suppose que ce qui m'est naturel est naturel à beaucoup d'autres, c'est pourquoi je ne crains pas de dire que je n'ai jamais plus aimé Steerforth qu'au moment même où les liens qui nous unissaient furent rompus. Dans l'amère angoisse que me causa la découverte de son crime, je me rappelai plus nettement toutes ses brillantes qualités, j'appréciai plus vivement tout ce qu'il avait de bon, je rendis plus complètement justice à toutes les facultés qui auraient pu faire de lui un homme d'une noble nature et d'une grande distinction, que je ne l'avais jamais fait dans toute l'ardeur de mon dévouement passé; il m'était impossible de ne pas sentir profondément la part involontaire que j'avais eue dans la souillure qu'il avait laissée dans une famille honnête, et cependant, je crois que, si je m'étais trouvé alors face à face avec lui, je n'aurais pas eu la force de lui adresser un seul reproche. Je l'aurais encore tant aimé, quoique mes yeux fussent dessillés; j'aurais conservé un souvenir si tendre de mon affection pour lui, que j'aurais été, je le crains, faible comme un enfant qui ne sait que pleurer et oublier; mais, par exemple, il n'y avait plus à penser désormais à une réconciliation entre nous. C'est une pensée que je n'eus jamais. Je sentais, comme il l'avait senti lui-même, que tout était fini de lui à moi. Je n'ai jamais su quel souvenir il avait conservé de moi; peut-être n'était-ce qu'un de ces souvenirs légers qu'il est facile d'écarter, mais moi, je me souvenais de lui comme d'un ami bien- aimé que j'avais perdu par la mort.
Oui, Steerforth, depuis que vous avez disparu de la scène de ce pauvre récit, je ne dis pas que ma douleur ne portera pas involontairement témoignage contre vous devant le trône du jugement dernier, mais n'ayez pas peur que ma colère ou mes reproches accusateurs vous y poursuivent d'eux-mêmes.
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– Merci, monsieur, merci bien. Encore un mot. Je gagne bien ma vie, vous savez, monsieur David, et je ne saurais maintenant à quoi dépenser ce que je gagne, je n'ai plus besoin que de quoi vivre. Si vous pouviez le dépenser pour lui, monsieur, je travaillerais de meilleur coeur. Quoique, quant à ça, monsieur, continua-t-il d'un ton ferme et doux, soyez bien sûr que je n'en travaillerai pas moins comme un homme, et que je m'en acquitterai de mon mieux.»
Je lui dis que j'en étais bien convaincu, et je ne lui cachai même pas mon espérance qu'un temps viendrait où il renoncerait à la vie solitaire à laquelle, en ce moment, il pouvait se croire naturellement condamné pour toujours.
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