"La société de Paris: Le grand monde", de Comte Paul Vasili. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
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Comte Paul Vasili. La société de Paris: Le grand monde
La société de Paris: Le grand monde
Table des matières
PREMIÈRE LETTRE
LE COMTE DE PARIS ET SON ASCENDANCE
DEUXIÈME LETTRE
LA COMTESSE DE PARIS ET LA FAMILLE D’ORLÉANS
TROISIÈME LETTRE
CE QUE POURRAIT ÊTRE LA COUR DE PHILIPPE VII
QUATRIÈME LETTRE
LES FAMILLES DUCALES
CINQUIÈME LETTRE
FAMILLES DUCALES A TITRE ÉTRANGER OU DE CRÉATION RÉCENTE
SIXIÈME LETTRE
LE MONDE D’AUJOURD’HUI
SEPTIÈME LETTRE
SUITE AU MONDE D’AUJOURD’HUI
HUITIÈME LETTRE
LE VEAU D’OR
NEUVIÈME LETTRE
LITTÉRATURE MONDAINE
DIXIÈME LETTRE
LA VIE A PARIS
ONZIÈME LETTRE
LE SPORT ET LES CERCLES
DOUZIÈME LETTRE
LA VIE HORS PARIS
TREIZIÈME LETTRE
DÉVOTION ET CHARITÉ MONDAINES
Отрывок из книги
Comte Paul Vasili
Publié par Good Press, 2021
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Le prince mangeait avec une rapidité et un appétit qui lui faisaient consommer une quantité incroyable d’aliments dans un espace de temps fort court. Le déjeuner durait rarement une demi-heure, quel que fût le nombre des convives, et si le dîner se prolongeait au delà de quarante minutes, Monseigneur donnait des signes visibles d’impatience. Il mangeait sans discontinuer: dans les courts intervalles où son assiette restait vide, il dévorait du pain avec quelques grains de sel. Il est vraisemblable que ces habitudes peu hygiéniques furent cause de la maladie qui l’emporta.
Après le repas, on restait une demi-heure au salon, puis, le cercle étant congédié, les augustes hôtes se retiraient dans leurs appartements. Les privilégiés étaient admis à des entrevues particulières dans la journée, en présence des gentilshommes de la maison, et le soir dans le fumoir. C’était là la faveur la plus enviée, cette réunion comportant un degré d’abandon et d’intimité.
