Georges

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Dumas Alexandre. Georges

Chapitre I – L'île de France

Chapitre II – Lions et léopards

Chapitre III – Trois enfants

Chapitre IV – Quatorze ans après

Chapitre V – L'enfant prodigue

Chapitre VI – Transfiguration

Chapitre VII – La berloque

Chapitre VIII – La toilette du nègre marron

Chapitre IX – La rose de la rivière noire

Chapitre X – Le bain

Chapitre XI – Le prix des nègres

Chapitre XII – Le bal

Chapitre XIII – Le négrier

Chapitre XIV – Philosophie négrière

Chapitre XV – La boîte de Pandore

Chapitre XVI – La demande en mariage

Chapitre XVII – Les courses

Chapitre XVIII – Laïza

Chapitre XIX – Le Yamsé

Chapitre XX – Le rendez-vous

Chapitre XXI – Le refus

Chapitre XXII – La révolte

Chapitre XXIII – Un cœur de père

Chapitre XXIV – Les grands bois

Chapitre XXV – Juge et bourreau

Chapitre XXVI – La chasse aux nègres

Chapitre XXVII – La répétition

Chapitre XXVIII – L'église du Saint-Sauveur

Chapitre XXIX – Le «Leycester»

Chapitre XXX – Le combat

Bibliographie – Œuvres complètes:

Отрывок из книги

C'était à cinq heures du soir, et vers la fin d'une de ces magnifiques journées d'été inconnues dans notre Europe. La moitié des habitants de l'île de France, disposés en amphithéâtre sur les montagnes qui dominent Grand-Port, regardaient haletants la lutte qui se livrait à leurs pieds, comme autrefois les Romains, du haut du cirque, se penchaient sur une chasse de gladiateurs ou sur un combat de martyrs.

Seulement, cette fois, l'arène était un vaste port tout environné d'écueils, où les combattants s'étaient fait échouer pour ne pas reculer quand même, et pouvoir, dégagés du soin embarrassant de la manœuvre, se déchirer à leur aise; seulement, pour mettre fin à cette naumachie terrible, il n'y avait pas de vestales au pouce levé; c'était, on le comprenait bien, une lutte d'extermination, un combat mortel; aussi les dix mille spectateurs qui y assistaient gardaient-ils un anxieux silence; aussi la mer, si souvent grondeuse dans ces parages, se taisait-elle elle-même pour qu'on ne perdît pas un mugissement de ces trois cents bouches à feu.

.....

Sur l'ordre du capitaine général, la troupe de ligne et le bataillon national, qui s'étaient réunis sur le point menacé, sortirent alors, l'une à gauche, l'autre à droite, et, la baïonnette en avant, s'avancèrent au pas de charge sur les flancs de l'ennemi, tandis que la formidable batterie continuait de le foudroyer en tête: la troupe exécuta sa manœuvre avec la précision qui lui était habituelle, tomba sur les Anglais, fit sa trouée dans leurs rangs, et redoubla le désordre. Mais, soit qu'il fût emporté par sa valeur, soit qu'il exécutât maladroitement le mouvement ordonné, le bataillon national, commandé par M. de Malmédie, au lieu de tomber sur le flanc gauche et d'opérer une attaque parallèle à celle qu'exécutait la troupe de ligne, fit une fausse manœuvre, et vint heurter les Anglais de front. Dès lors force fut à la batterie de cesser son feu, et, comme c'était ce feu surtout qui intimidait l'ennemi, l'ennemi n'ayant plus affaire qu'à un nombre d'hommes inférieur à lui, reprit courage, et revint sur les nationaux, qui, il faut le dire à leur gloire, soutinrent le choc sans reculer d'un seul pas. Cependant cette résistance ne pouvait durer de la part de ces braves gens, placés entre un ennemi mieux discipliné qu'eux et qui leur était dix fois supérieur en nombre, et la batterie qu'ils forçaient à se taire pour qu'elle ne les écrasât pas eux-mêmes; ils perdaient à chaque instant un si grand nombre d'hommes, qu'ils commençaient à reculer. Bientôt, par une manœuvre habile, la gauche des Anglais déborda la droite du bataillon des nationaux, alors sur le point d'être enveloppés, et qui, trop inexpérimentés pour opposer le carré au nombre, furent regardés comme perdus. En effet, les Anglais continuaient leur mouvement progressif, et, pareils à une marée qui monte, ils allaient envelopper de leurs flots cette île d'hommes, lorsque tout à coup les cris de France! France! retentirent sur les derrières de l'ennemi. Une effroyable fusillade leur succéda, puis un silence plus sombre et plus terrible qu'aucun bruit suivit la fusillade.

Une étrange ondulation se promena sur les dernières lignes de l'ennemi et se fit sentir jusqu'aux premiers rangs; les habits rouges se courbaient sous une vigoureuse charge à la baïonnette, comme des épis mûrs sous la faucille du moissonneur; c'était à leur tour d'être enveloppés, c'était à leur tour de faire face à la fois à droite, à gauche et en tête. Mais le renfort qui venait d'arriver ne leur donnait pas de relâche, il poussait toujours, de sorte qu'au bout de dix minutes, il s'était, à travers une sanglante trouée, fait jour jusqu'au malencontreux bataillon et l'avait dégagé; alors, et voyant le but qu'ils s'étaient proposé rempli, les nouveaux arrivants s'étaient repliés sur eux-mêmes, avaient pivoté sur la gauche en décrivant un cercle, et étaient retombés au pas de charge sur le flanc de l'ennemi. De son côté, M. de Malmédie, calquant instinctivement la même manœuvre, avait donné une impulsion pareille à son bataillon, si bien que la batterie, se voyant démasquée, ne perdit pas de temps, et, s'enflammant de nouveau vint seconder les efforts de cette triple attaque, eu vomissant sur l'ennemi des flots de mitraille. De ce moment la victoire fut décidée en faveur des Français.

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