III. Pendant que Gaston Darcy employait si bien son temps…
IV. Madame Cambry recevait tous les samedis…
V. Quoi qu’en dît son oncle, Gaston n’était pas du tout décidé à aller au bal de l’Opéra…
VI. Pendant qu’on relevait le corps ensanglanté de la malheureuse Julia…
VII. Gaston était sorti fort à contrecœur du cabinet de M. Roger Darcy…
VIII. À sept heures et demie, Darcy et Nointel traversaient à pied la place de l’Opéra…
IX. L’appartement de Nointel était élégant et commode…
X. L’heure indiquée par Mariette était passée lorsque le capitaine arriva à l’église Saint-Augustin…
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C’est une histoire d’hier.
Le boudoir était tendu de soie bouton d’or, parce qu’elle était brune, cette merveilleuse Julia d’Orcival qui tenait si bien son rang à la tête du grand état-major de la galanterie parisienne. Un feu clair brûlait dans la cheminée, garnie de chenets Louis XVI, des chenets authentiques où s’étaient posés les petits pieds des belles du Versailles d’autrefois. La lueur adoucie d’une lampe en porcelaine du Japon éclairait le réduit capitonné où n’étaient admis que les intimes. On n’entendait pas d’autre bruit que le roulement lointain des voitures qui descendaient le boulevard Malesherbes, et le murmure de l’eau bouillante qui chantait sa chanson dans le samovar de cuivre rouge.
.....
– Pardonnez-moi, mademoiselle, dit-il chaleureusement, pardonnez-moi d’avoir un instant douté de vous. Je vous crois, je vous le jure, et pour vous prouver que je vous crois, j’irais jusqu’à renoncer à faire avec vous cette visite à madame votre sœur. Mais, j’espère que vous ne retirerez pas votre promesse. Je serais si heureux de vous revoir… et c’est un bonheur que j’ai si rarement.
– Vous me verrez samedi prochain, si vous venez ce soir-là chez madame Cambry, dit mademoiselle Lestérel, avec quelque malice. J’y chanterai les airs que vous aimez. Et maintenant, sachez que je ne vous en veux plus du tout, mais que je trouve plus sage de ne pas vous mener chez ma sœur. Votre visite la troublerait beaucoup. Elle a bien assez de chagrins. Il est inutile de lui donner des émotions.