Contre les empoisonnements industriels

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François-Vincent Raspail. Contre les empoisonnements industriels

Appel urgent au concours des hommes éclairés de toutes les professions contre les empoisonnements industriels ou autres... par F.-V. Raspail

Table des matières

AVERTISSEMENT

CHAPITRE PREMIER

PAR QUELLE SÉRIE D’ANGOISSES ET DE DÉSAPPOINTEMENTS L’OBSERVATION A PRÉPARÉ LA VOIE A LA DÉCOUVERTE

CHAPITRE II

DÉCOUVERTE INATTENDUE DE LA CAUSE DE TANT DE DÉSASTRES

CHAPITRE III

EXPLICATION DE TOUS LES PHÉNOMÈNES PATHOLOGIQUES DE CETTE LONGUE TORTURE A L’AIDE DE LA RÉVÉLATION DE CE FAIT

CHAPITRE IV

CONNIVENCE DE LA FATALITÉ SUR CE POINT AVEC LES VOEUX ET LES MACHINATIONS DES PLUS ACHARNÉS ENNEMIS DU NOUVEAU SYSTÈME

CHAPITRE V

MESURES PRÉVENTIVES A LA SUITE DE CETTE TERRIBLE RÉVÉLATION

CHAPITRE VI

AUTRES MÉFAITS INDUSTRIELS DE CE GENRE

CHAPITRE VII

A QUI DONC S’ADRESSER, POUR FAIRE CESSER L’ANARCHIE QUI RÈGNE DANS LA FABRICATION DES SUBSTANCES NUISIBLES A LA SALUBRITÉ PUBLIQUE

CHAPITRE VIII

APPEL AU CONCOURS DES HOMMES ÉCLAIRÉS DE TOUTES LES PROFESSIONS, POUR ARRIVER A METTRE FIN AU DANGER QUI MENACE LA SANTÉ PUBLIQUE

CHAPITRE IX

SOCIÉTÉS D’ASSAINISSEMENT

CHAPITRE X

RÉSUMÉ OU PIERRE DE TOUCHE DE L’EMPOISONNEMENT A PETITES DOSES

CHAPITRE XI

CONCLUSION

Отрывок из книги

François-Vincent Raspail

Publié par Good Press, 2021

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De son côté la fatalité, c’est-à-dire, la cause occulte de ces mystérieux phénomènes, comme dépitée de cette résignation et du peu d’effet de ces tentatives, semblait chaque fois augmenter progressivement la dose des souffrances; lorsque au milieu de la nuit du jeudi 15 au vendredi 16 mai 1862, et immédiatement après avoir pris un verre d’eau sucrée préparée avec toutes les précautions ordinaires, il se sent comme foudroyé, et n’a plus que la force d’appeler au secours: «Je me meurs, disait-il, dès qu’il put ouvrir la bouche; je suis cette fois frappé au cœur; mon pouls a des intermittences trop longues et trop irrégulières; je me sens défaillir à chaque instant; le poison me ronge le cœur et circule, comme par saccades, dans mes artères, du centre aux extrémités; il m’occasionne des douleurs ostéocopes jusque dans la moelle des os.»

On ne tarda pas à s’assurer que ces indications n’avaient rien d’imaginaire, à ses défaillances, à l’abondance de ses transpirations, à ses affaissements sur lui-même. L’épine dorsale pliait sur elle-même, comme par une espèce de ramollissement des os; les yeux s’enfonçaient dans l’orbite, et les tempes se creusaient de plus en plus. Il ne pouvait plus se tenir au lit que la tête plus basse que le corps.

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