Histoire de la Guerre de Trente Ans

Histoire de la Guerre de Trente Ans
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Friedrich von Schiller. Histoire de la Guerre de Trente Ans

NOTICE SUR SCHILLER

NOTICE SUR L'HISTOIRE DE LA GUERRE DE TRENTE ANS

PREMIÈRE PARTIE

LIVRE PREMIER

LIVRE DEUXIÈME

DEUXIÈME PARTIE

LIVRE TROISIÈME

LIVRE QUATRIÈME

LIVRE CINQUIÈME

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Depuis bien longtemps, la Guerre de Trente ans, de Schiller, est un livre classique en France. Nous allons montrer, aussi succinctement que possible, qu'il mérite bien d'être mis entre les mains de la jeunesse de nos écoles. Et que cette démonstration au moins ne paraisse pas hors de propos. C'est qu'en Allemagne, depuis quelque temps, on a soulevé la question: Schiller est-il ou n'est-il pas historien? La question est grave, on le voit, et vaut bien la peine qu'on en dise quelque chose, d'autant plus que la plupart des critiques allemands répondent négativement. Voyons donc ce qu'il faut en penser. Schiller, en effet, après ce que l'histoire est devenue de nos jours, ne peut plus guère prétendre à ce titre. A quels travaux, à quelles patientes recherches ne se livrent pas les grands historiens contemporains de l'Allemagne, avant de prendre la plume? Nous parlons des Mommsen, des Ranke, des Gervinus. Ils remontent d'abord aux sources, ils fouillent dans la poussière des bibliothèques et des chancelleries, ils recueillent et déchiffrent des inscriptions, et, sans jamais lâcher la bride à leur imagination, ils cherchent à nous donner, de l'époque qu'ils décrivent ou qu'ils racontent, l'idée la plus exacte, la plus conforme à la vérité. De même chez nous ont fait les Thierry, les Guizot, les Villemain et les Thiers. Mais tel n'a pas été le procédé suivi par Schiller. En quelques mois il avait non-seulement rassemblé les matériaux de son livre, mais écrit son livre. Il ne cite jamais les sources; il l'avait fait parcimonieusement pour sa première œuvre historique, la Défection des Pays-Bas; ici, on ne sait pas où il puise. Et où paraît d'abord la Guerre de Trente ans? Dans l'Almanach des dames de Gœschen (1791-1793). Est-ce bien là la place d'une œuvre historique sérieuse? Puis on cite de lui certains mots malheureux sur sa manière de concevoir l'histoire. Dans une lettre à Caroline de Beulwitz (10 décembre 1788), nous trouvons les passages suivants, que nous citerons dans la langue originale: «Ich werde immer eine schlechte Quelle für einen künftigen Geschichtsforscher sein, der das Unglück hat, sich an mich zu wenden… Die Geschichte ist überhaupt nur ein Magazin für meine Phantasie, und die Gegenstände müssen sich gefallen lassen, was sie unter meinen Händen werden6.»

Est-ce donc là sérieusement un livre classique? Eh bien, nous répondons hardiment oui, et voici nos raisons. D'abord, quoi qu'en puisse dire Niebuhr7, le style de Schiller est excellent. N'est-ce pas là un point essentiel pour des élèves qui cherchent un modèle de la bonne prose allemande? Ce sera toujours un des mérites immortels de Schiller d'avoir le premier écrit l'histoire d'une manière attrayante. Ensuite, au point de vue même des faits, nous ne croyons pas que l'on puisse reprocher à Schiller des faussetés ou des erreurs graves. Il connaissait la guerre de Trente ans; il l'avait étudiée, dans des travaux de seconde main, soit; elle l'avait vivement intéressé; dès le début, il y voyait la matière d'un drame. Le reproche le plus sérieux que l'on puisse lui faire, c'est d'avoir écourté la fin, le cinquième livre, la période française en un mot. Déjà Duvau en fait la remarque dans la Biographie universelle de Michaud. Nous souscrirons donc volontiers au reproche que lui adresse M. Filon8 d'avoir tenu trop peu de compte des victoires de Condé. Mais pour Schiller, qui ne voyait dans l'histoire que des matériaux pour ses drames, quel intérêt pouvait avoir encore cette guerre, une fois que ses deux héros principaux, Gustave-Adolphe et Wallenstein, avaient disparu de la scène?

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L'Union penchait donc vers sa chute, dans le temps même où la Ligue naissante se levait contre elle avec des forces entières et fraîches. La pénurie d'argent qui se faisait sentir ne permettait pas aux princes unis de tenir plus longtemps la campagne, et cependant il était dangereux de déposer les armes, à la vue d'un adversaire prêt à combattre. Pour se garantir au moins d'un côté, on se hâta de traiter avec l'ennemi le plus ancien, l'archiduc Léopold, et les deux partis convinrent de retirer leurs troupes d Alsace, de rendre les prisonniers et d'ensevelir le passé dans l'oubli. C'est à ce vain résultat qu'aboutit cet armement, dont on s'était tant promis.

Le langage impérieux avec lequel l'Union, dans la confiance de sa force, s'était annoncée à l'Allemagne catholique, la Ligue l'employait maintenant vis-à-vis de l'Union et de ses troupes. On leur montrait les traces de leur expédition, et on les flétrissait hautement elles-mêmes des termes les plus sévères, que méritait leur conduite. Les évêchés de Wurtzbourg, Bamberg, Strasbourg, Mayence, Trèves, Cologne, et beaucoup d'autres, avaient éprouvé leur présence dévastatrice. On demanda que tous ces pays fussent dédommagés, que la liberté du passage par terre et par eau fût rétablie (car les princes unis s'étaient aussi rendus maîtres de la navigation du Rhin); enfin on exigeait que toutes choses fussent remises dans leur premier état. Mais, avant tout, on demanda aux membres de l'Union de déclarer franchement et nettement ce qu'on avait à attendre d'eux. Leur tour était venu de céder à la force. Ils n'étaient pas en mesure contre un ennemi si bien préparé; mais c'étaient eux-mêmes qui avaient révélé au parti catholique le secret de sa force. Sans doute, il en coûtait à leur orgueil de mendier la paix, mais ils durent s'estimer heureux de l'obtenir. Un parti promit des dédommagements, l'autre le pardon. On mit bas les armes. L'orage se dissipa encore une fois, et l'on eut un intervalle de repos. Alors éclata en Bohême la révolte qui coûta à l'empereur la dernière de ses possessions héréditaires; mais ni l'Union ni la Ligue ne se mêlèrent à ce débat.

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