"Rouget et Noiraud", de Gabriel de La Landelle. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
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Gabriel de La Landelle. Rouget et Noiraud
Rouget et Noiraud
Table des matières
PROLOGUE
I. La nuit des noces
II. Dangers et douleurs
I. Naissances
II. Baptêmes
III. Pierre et Georges
IV. Miette
V. Les deux Miracles
VI. Tulipan
VII. La houlette du vacher
VIII. D’une pierre deux coups
IX. Tentative de meurtre
X. L’arrestation
XI. Histoire de dix ans
XII. La Maison de correction
XIII. Le Commandant Duboscat
XIV. Les Incendiaires
XV. L’Incendie
XVI. Vive l’Ami aux Tégot!
XVII. Les Fiançailles
XVIII. Le capitaine Breteaux
XIX. Le premier Ban
XX Amour et Amours
XXI. Voyage d’agrément
XXII. Retour au logis
XXIII. Coups sur coups
XXIV. Victorin
XXV. Le duel
XXVI. Le jour des noces
XXVII. Un Ami
XXVIII. Deux frères
XXIX. Le Choléra
XXX. Volontés dernières
XXXI. Expiation
XXXII. L’Image du bonheur
XXXIII. La mère de Victorin
XXXIV. Le Vin des trépassés
XXXV. Le Toast d’espérance
XXXVI. L’École de la vie
EPILOGUE
Отрывок из книги
Gabriel de La Landelle
Publié par Good Press, 2021
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Les eaux, après s’être avancées par nappes horizontales dans les champs d’amont, remplissant les sillons, baignant les talus, battant aux troncs des arbres, tourbillonnant dans les trous, puis recouvrant à peu près tout le sol d’où émergeaient les tertres et les broussailles comme des îlots, avaient, depuis une heure environ, rencontré en aval une pente rapide. Elles se déversaient en cascades. Sentiers, chemins, fossés, étaient déjà des torrents. Le ravin se transformait en lac; les maisons étaient envahies; les villageois, pris à l’improviste au milieu de la nuit, s’étaient réfugiés sur leurs toits en poussant des cris de désespoir.
Tandis que l’adjoint des Terres-Noires restait chargé de donner asile aux nombreux riverains qui désertaient leurs demeures, Charles donna l’ordre de se porter en masse du côté de Saint-Maurin.
