Le Fantôme de l'opéra
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Gaston Leroux. Le Fantôme de l'opéra
Gaston Leroux. LE FANTÔME DE L’OPÉRA
Avant-propos
PREMIÈRE PARTIE. ERIK
I. Est-ce le fantôme?
II. La Marguerite nouvelle…
III. Où pour la première fois, MM. Debienne et Poligny donnent, en secret, aux nouveaux directeurs de l’Opéra…
IV. La loge n° 5…
V. Suite de «la loge n° 5»…
VI. Le violon enchanté…
VII. Une visite à la loge n° 5…
VIII. Où MM. Firmin Richard et Armand Moncharmin ont l’audace de faire représenter «Faust»…
IX. Le mystérieux coupé…
X. Au bal masqué…
XI. Il faut oublier le nom de «la voix d’homme»…
XII. Au-dessus des trappes…
XIII. La lyre d’Apollon…
DEUXIÈME PARTIE. LE MYSTÈRE DES TRAPPES
XIV. Un coup de maître de l’amateur de trappes…
XV. Singulière attitude d’une épingle de nourrice…
XVI. «Christine! Christine!»
XVII. Révélations étonnantes de Mme Giry, relatives à ses relations personnelles avec le fantôme de l’Opéra…
XVIII. Suite de la curieuse attitude d’une épingle de nourrice…
XIX. Le commissaire de police, le vicomte et le Persan…
XX. Le vicomte et le Persan…
XXI. Dans les dessous de l’Opéra…
XXII. Intéressantes et instructives tribulations d’un Persan dans les dessous de l’Opéra Récit du Persan…
XXIII. Dans la chambre des supplices. Suite du récit du Persan…
XXIV. Les supplices commencent. Suite du récit du Persan…
XXV. «Tonneaux! tonneaux! avez-vous des tonneaux à vendre?»…
XXVI. Faut-il tourner le scorpion? Faut-il tourner la sauterelle?
XXVII. La fin des amours du fantôme…
Отрывок из книги
Le fantôme de l’Opéra a existé. Ce ne fut point, comme on l’a cru longtemps, une inspiration d’artistes, une superstition de directeurs, la création falote des cervelles excitées de ces demoiselles du corps de ballet, de leurs mères, des ouvreuses, des employés du vestiaire et de la concierge.
Oui, il a existé, en chair et en os, bien qu’il se donnât toutes les apparences d’un vrai fantôme, c’est-à-dire d’une ombre.
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Firmin Richard était un musicien distingué et un galant homme. Voici le portrait qu’en trace, au moment de sa prise de possession, la Revue des théâtres: «M. Firmin Richard est âgé de cinquante ans environ, de haute taille, de robuste encolure, sans embonpoint. Il a de la prestance et de la distinction, haut en couleur, les cheveux plantés dru, un peu bas et taillés en brosse, la barbe à l’unisson des cheveux, l’aspect de la physionomie a quelque chose d’un peu triste que tempère aussitôt un regard franc et droit joint à un sourire charmant.
«M. Firmin Richard est un musicien très distingué. Harmoniste habile, contrepointiste savant, la grandeur est le principal caractère de sa composition. Il a publié de la musique de chambre très appréciée des amateurs, de la musique pour piano, sonates ou pièces fugitives remplies d’originalité, un recueil de mélodies. Enfin, La Mort d’Hercule, exécutée aux concerts du Conservatoire, respire un souffle épique qui fait songer à Gluck, un des maîtres vénérés de M. Firmin Richard. Toutefois, s’il adore Gluck, il n’en aime pas moins Piccini; M. Richard prend son plaisir où il le trouve. Plein d’admiration pour Piccini, il s’incline devant Meyerbeer, il se délecte de Cimarosa et nul n’apprécie mieux que lui l’inimitable génie de Weber. Enfin, en ce qui concerne Wagner, M. Richard n’est pas loin de prétendre qu’il est, lui, Richard, le premier en France et peut-être le seul à l’avoir compris.»
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