Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1
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George Gordon Byron. Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1

Préface des Éditeurs

VIE DE BYRON

DON JUAN

Chant Premier

Chant Deuxième

Chant Troisième

Chant Quatrième

Chant Cinquième

PRÉFACE DES SIXIÈME, SEPTIÈME ET HUITIÈME CHANTS

Chant sixième

Chant Septième

SUPPLÉMENT AUX NOTES DU CHANT VII

Chant Huitième

SUPPLÉMENT AUX NOTES DU CHANT VIII

Отрывок из книги

Il est certains hommes qui jouissent du dangereux privilége de pouvoir tenir leur imagination presque toujours distraite des intérêts de la vie privée, et qui, dévorés de passions, trouvent partout de nouveaux alimens à l'activité naturelle de leur ame. Génies indépendans, ils ne savent pas transiger avec les nécessités de l'état social; toute espèce d'entrave ou d'injustice les révolte. Surtout, ils sont tourmentés du désir de pénétrer les profonds mystères de la nature humaine; et, ne pouvant se contenter des joies de l'ambition, de la richesse ou de l'amour-propre, ils demandent à l'univers entier des jouissances plus solides, ou des croyances métaphysiques plus satisfaisantes. Mais, comme si la voix de la raison se joignait à celle de toutes les religions positives, pour nous interdire la recherche des vérités d'un ordre élevé, il est rare qu'ils ne retirent pas de leurs sublimes contemplations de plus grands doutes et de plus vives inquiétudes.

De tels hommes seraient bien à plaindre s'ils n'avaient aucun moyen de soulager leur cœur de toutes les pensées qui l'oppressent: mais le talent de peindre avec vérité leurs sentimens est, pour ainsi dire, la conséquence de leur caractère; et si leur passage sur la terre est ordinairement douloureux, du moins naissent-ils pour recueillir l'admiration et faire les délices de leurs semblables.

.....

Le siége de Lépante avait été remis après la tenue d'un nouveau congrès à Salone, auquel devaient assister Mavrocordato, Byron, Stanhope et Odysseus. Malgré tant de chagrins et de désappointemens, le cœur de Byron était toujours le même. On lit dans une de ses dernières lettres adressées à M. Bowring, secrétaire du comité grec de Londres: «Moi (Lord Byron), prie M. B. de presser l'honorable D. Kinnaird d'envoyer des crédits pour le montant de toutes les ressources de Lord Byron. Il y a ici, pour le moment, les plus grands embarras de toute espèce, mais nous conservons l'espérance, et nous en viendrons à bout.» Hélas, cette espérance ne devait pas se réaliser. Le 9 avril, à la suite d'une longue course à cheval, il rentra chez lui avec une fièvre qui ne l'empêcha pas de donner son attention et de répondre à plusieurs lettres. Le lendemain, l'indisposition offrit des symptômes plus graves; il toussait beaucoup, il dormait péniblement, il éprouvait de vives douleurs dans tous les membres. Mais les deux médecins, Bruno et Millingen, ayant déclaré avec assurance que la maladie n'avait rien d'alarmant, on retarda pendant plusieurs jours la saignée: leur sécurité ne se démentit qu'à la dernière extrémité. «Ce n'est rien, disaient-ils; il serait ridicule de consulter d'autres médecins pour une si légère indisposition.» Lord Byron, de son côté, s'obstinait à dire que son mal était d'une espèce sérieuse. Enfin, on le saigna le 16, et on recommença le 17 avril; son sang était enflammé, et chaque fois le malade éprouva un évanouissement. La crainte de devenir fou s'empara de sa grande ame: «Je ne peux pas dormir, disait-il au fidèle Fletcher; je sais qu'un homme ne peut être sans dormir qu'un certain tems, après quoi il devient nécessairement fou, sans qu'on puisse y trouver le moindre remède; or, j'aimerais mieux dix fois me brûler la cervelle que d'être fou.»

Cependant, il s'affaiblissait d'heure en heure, et le désordre de ses expressions annonçait même des accès de délire. À la fin d'un de ces accès: «Écoutez, Fletcher, dit-il; je commence à croire que je suis sérieusement malade, et si je mourais subitement, je veux que vous ayez quelques instructions que vous aurez, j'espère, soin de faire exécuter.» Ses paroles étaient rapides. Le valet ayant dit qu'il espérait le voir assez vivre pour exécuter lui-même ses volontés: «Non, répondit-il avec la même volubilité; c'en est fait, il faut tout vous dire sans perdre un moment. – Irai-je, milord, chercher une plume, de l'encre et du papier9? – Oh! mon Dieu, non; vous perdriez trop de tems, et je n'en ai pas à perdre. – Faites attention. – O mon enfant! ma chère fille, ma chère Ada; mon Dieu! si j'avais pu la voir! donnez-lui ma bénédiction, donnez-la à ma sœur Augusta10. Vous irez chez lady Byron; – dites-lui tout. – Vous êtes bien dans son esprit…»

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