Consuelo
Реклама. ООО «ЛитРес», ИНН: 7719571260.
Оглавление
George Sand. Consuelo
George Sand. CONSUELO
VOLUME I
Notice
I. Oui, oui, mesdemoiselles, hochez la tête tant qu’il vous plaira
II. Ceci se passait à Venise il y a environ une centaine d’années
III. Éclos sous le ciel de l’Italie, élevé par hasard comme un oiseau des rivages
IV. Au milieu des applaudissements unanimes, et même un peu insensés
V. Cependant un violent combat s’élevait dans l’âme de cet heureux amant que l’onde et la nuit emportaient dans leurs ombres tranquilles…
VI. Le comte Zustiniani, malgré son détachement philosophique et de nouvelles amours dont la Corilla feignait assez maladroitement d’être jalouse…
VII. Il vous paraîtra peut-être étonnant, et il est pourtant très certain…
VIII. Qu’as-tu donc à me regarder ainsi?…
IX. À cette époque de sa vie, à peu près inconnue des biographes…
X. La veille du jour solennel, Anzoleto trouva la porte de Consuelo fermée au verrou…
XI. Durant le reste de l’office, Consuelo déploya une énergie et des ressources
XII. La dissertation musicale se prolongea jusque dans le salon du palais Zustiniani…
XIII. Pendant que Consuelo avait remporté tous ces triomphes…
XIV. Je t’avoue que j’en suis éperdument amoureux…
XV. Le comte, voyant que Consuelo était insensible à l’appât du gain…
XVI. Il trouva la Corilla seule, dans un boudoir exquis, assoupie encore sur sa chaise longue…
XVII. La jalousie d’Anzoleto à l’égard du comte s’était endormie au milieu des distractions que lui donnaient la soif du succès et les ardeurs de la Corilla
XVIII. Lorsque Anzoleto s’éveilla, il sentit se réveiller aussi la jalousie que lui avait inspirée le comte Zustiniani…
XIX. Encouragé par la franchise de Consuelo et la perfidie de Corilla qui le pressait de se faire entendre encore en public…
XX. Mais il n’y eut point d’explosion…
XXI. Le plus embarrassé de son rôle, lors de la fuite de Consuelo…
XXII. Dans la ramification occidentale des monts Carpathes qui sépare la Bohême de la Bavière…
XXIII. Une tempête furieuse éclata durant le souper…
XXIV. Depuis trois mois que la baronne Amélie s’était mis en tête d’avoir une compagne…
XXV. Sachez donc, ma chère… dit Amélie lorsqu’elle eut fait ses arrangements pour la conversation projetée…
XXVI. Vous dites, chère Nina, que vous ne voyez jusqu’ici aucune extravagance dans les faits et gestes de mon pauvre cousin…
XXVII. Durant l’absence d’Albert, le comte et la chanoinesse avaient fait beaucoup de projets pour l’avenir de leur cher enfant…
XXVIII. Le lendemain, ma tante, qui ne parle guère lorsque son cœur n’est pas vivement ému…
XXIX. L’histoire incroyable, en effet…
XXX. Lorsqu’on se rassembla de nouveau vers le soir…
XXXI. L’histoire d’Albert sera terminée en peu de mots…
XXXII. Le comte Albert fut déposé doucement sur son lit…
XXXIII. Plusieurs jours s’écoulèrent sans qu’on eût aucune nouvelle du comte Albert…
XXXIV. Si l’ingénieuse et féconde Anne Radcliffe se fût trouvée à la place du candide et maladroit narrateur de cette très véridique histoire…
XXXV. Après bien des détours et des retours dans les inextricables sentiers de cette forêt jetée sur un terrain montueux et tourmenté…
XXXVI. Lorsqu’elle se retrouva au milieu de la famille abattue et silencieuse…
XXXVII. Lorsque Amélie fut appelée à traduire la phrase que Consuelo avait écrite sur son carnet et gravée dans sa mémoire…
XXXVIII. Consuelo, après avoir reçu les remerciements et le baiser que la bonne Wenceslawa…
XXXIX. Avez-vous jamais assisté au décroissement de l’eau…
VOLUME II
XL. Cependant, en se voyant surveillée par Wenceslawa comme elle ne l’avait jamais été…
XLI. Ô ma mère, s’écria-t-elle, ouvre-moi tes bras!
XLII. Cependant elle prit son parti…
XLIII. À peine Consuelo se fut-elle nommée, que le comte Albert…
XLIV. Lorsqu’elle reprit l’usage de ses facultés…
XLV. Ce langage rassurait Consuelo sur le présent…
XLVI. En parlant ainsi, ils arrivèrent à l’embranchement des deux routes où Consuelo avait rencontré Zdenko…
XLVII. Cependant la chanoinesse Wenceslawa, après une demi-heure d’oraisons, monta l’escalier…
XLVIII. Consuelo, en proie à un délire épouvantable…
XLIX. La chanoinesse, interdite, n’osa lui répondre un seul mot…
L. Il s’en fallait de beaucoup que les autres habitants du château fussent aussi tranquilles…
LI. Ce fut un bien beau jour pour Albert que celui où il vit sa Consuelo reprendre à la vie…
LII. Plusieurs jours s’écoulèrent pourtant sans que le vœu d’Albert put être exaucé…
LIII. La crainte de trahir par son émotion un secret qu’elle avait jusque-là si bien caché au fond de son âme rendit à Consuelo la force de se contraindre…
LIV. La porte de l’église était restée ouverte…
LV. Albert fit chanter d’abord à son instrument plusieurs de ces cantiques anciens dont les auteurs sont ou inconnus chez nous…
LVI. Albert obéit; et quand ils commencèrent à descendre de la base du Schreckenstein vers les vallons inférieurs…
LVII. Ma tante est dans une singulière disposition d’esprit…
LVIII. Chère signora, dit le vieux comte, pardonnez-moi de n’avoir pas fait un meilleur accueil à monsieur votre frère…
LIX. Consuelo fut vivement attendrie d’une démonstration qui la réhabilitait à ses propres yeux et tranquillisait sa conscience…
LX. Consuelo avait trop de jugement et d’élévation dans l’esprit pour ne pas savoir que des deux amours qu’elle inspirait…
LXI. Aussitôt que Consuelo vit un instant favorable…
LXII. Anzoleto n’avait pas manqué de se lever à minuit
LXIII. Anzoleto poursuivait sa route vers Prague en pure perte…
LXIV. Il y avait presque trois heures que l’oublieuse fille reposait ainsi…
LXV. Quoi qu’il en soit des causes de l’antipathie de maître Reuter…
LXVI. Quand les deux jeunes gens eurent fait une plus ample connaissance…
LXVII. Ils trouvèrent bientôt la lisière du bois…
LXVIII. Cependant, après les premières heures de ce sommeil accablant…
LXIX. Haydn n’eut jamais lieu de regretter ce voyage et les souffrances qu’il avait combattues…
LXX. Quand je vous le disais! s’écria M. Mayer, reprenant son propos où il l’avait laissé le matin…
LXXI. Glacée d’horreur, Consuelo sauta à terre; et, allant rejoindre Joseph…
LXXII. Le signor Pistola, auquel nous ne pouvons donner d’autre nom que celui dont Consuelo l’avait gratifié…
VOLUME III
LXXIII. Dès que le comte Hoditz se trouva seul avec ses musiciens…
LXXIV. Le premier jour de ce nouveau trajet…
LXXV. Il n’est pas fort inquiétant de se trouver sans argent quand on touche au terme d’un voyage…
LXXVI. Le temps était calme et serein, la pleine lune brillait dans l’éther céleste…
LXXVII. M. le chanoine était l’homme le plus commodément établi qu’il y eût au monde…
LXXVIII. Au jour naissant, Consuelo, voyant le soleil briller…
LXXIX. Joseph Haydn, habitué désormais à se laisser emporter par les subites résolutions de son amie…
LXXX. Cependant Consuelo souhaita le bonsoir à Joseph…
LXXXI. Pour la première fois de sa vie peut-être le chanoine ne dormit guère…
LXXXII. À la joie que Consuelo éprouva de serrer dans ses bras son maître et son bienfaiteur…
LXXXIII. À la joie que Consuelo éprouva de serrer dans ses bras son maître et son bienfaiteur…
LXXXIV. Caffariello, en entrant, salua fort peu tout le monde…
LXXXV. Le premier mouvement de Consuelo, en rentrant dans la chambre…
LXXXVI. Comme il était naturellement fort distrait, le Porpora…
LXXXVII. La margrave douairière de Bareith, veuve du margrave George-Guillaume…
LXXXVIII. Peu de jours après, le Porpora ayant beaucoup remué, beaucoup intrigué à sa manière…
LXXXIX. Dans l’incertitude de sa destinée, Consuelo, croyant trouver peut-être une excuse ou un motif à celle de son cœur…
XC. Un matin, Joseph, étant occupé à frotter l’antichambre du Porpora
XCI. On sait que Marie-Thérèse donnait audience une fois par semaine à quiconque voulait lui parler
XCII. Consuelo ne raconta au Porpora que ce qu’il devait savoir des motifs de Marie-Thérèse dans l’espèce de disgrâce où elle venait de faire tomber notre héroïne…
XCIII. Dans l’attente d’une réponse qu’elle ne devait pas recevoir…
XCIV. Après l’insinuation qu’elle avait lancée quelques minutes auparavant sur les relations de Consuelo avec le gros chanoine…
XCV. En qualité d’élève, encore à demi serviteur du Porpora…
XCVI. Dans la journée, Consuelo vit de ses fenêtres une troupe fort étrange défiler vers la place…
XCVII. En achevant sa toilette à la hâte, dans la crainte d’une surprise…
XCVIII. Malgré l’agitation convulsive qui s’était emparée de Consuelo…
XCIX. Un matin, le Porpora l’appela dans sa chambre plus tôt que de coutume…
C. Dès le second relais, Consuelo avait reconnu dans le domestique qui l’accompagnait
CI. On descendit une petite pente assez rapide au bas de laquelle on trouva une rivière en miniature…
CII. À la fin du dessert, une ombre toute drapée de blanc et voilée vint chercher les convives en leur disant…
CIII. Le Porpora et Consuelo arrivèrent à Prague par un froid assez piquant…
CIV. De Pilsen à Tauss, quoiqu’on marchât aussi vite que possible…
CV. Le comte Christian tomba comme foudroyé sur son fauteuil…
Conclusion
Отрывок из книги
Ce long roman de Consuelo, suivi de La Comtesse de Rudolstadt et accompagné, lors de sa publication dans la Revue indépendante, de deux notices sur Jean Ziska et Procope le Grand, forme un tout assez important comme appréciation et résumé de mœurs historiques. Le roman n’est pas bien conduit. Il va souvent un peu à l’aventure, a-t-on dit; il manque de proportion. C’est l’opinion de mes amis, et je la crois fondée. Ce défaut, qui ne consiste pas dans un décousu, mais dans une sinuosité exagérée d’événements, a été l’effet de mon infirmité ordinaire: l’absence de plan. Je le corrige ordinairement beaucoup quand l’ouvrage, terminé, est entier dans mes mains. Mais la grande consommation de livres nouveaux qui s’est faite de 1835 à 1845 particulièrement, la concurrence des journaux et des revues, l’avidité des lecteurs, complice de celle des éditeurs, ce furent là des causes de production rapide et de publication pour ainsi dire forcée, Je m’intéressais vivement au succès de la Revue indépendante, fondée par mes amis Pierre Leroux et Louis Viardot, continuée par mes amis Ferdinand François et Pernet. J’avais commencé Consuelo avec le projet de ne faire qu’une nouvelle. Ce commencement plut, et on m’engagea à le développer, en me faisant pressentir tout ce que le dix-huitième siècle offrait d’intérêt sous le rapport de l’art, de la philosophie et du merveilleux, trois éléments produits par ce siècle d’une façon très hétérogène en apparence, et dont le lien était cependant curieux et piquant à établir sans trop de fantaisie.
Dès lors, j’avançai dans mon sujet, au jour le jour, lisant beaucoup et produisant aussitôt, pour chaque numéro de la Revue (car on me priait de ne pas m’interrompre), un fragment assez considérable.
.....
– Tu ne le sais que trop bien, langue maudite, dit la Corilla en le regardant avec un attendrissement voluptueux, encore mêlé de défiance; j’écoute tes douces paroles, mais ma raison me dit encore de te redouter. Je gage que cette Consuelo est divinement belle, quoiqu’on m’ait dit le contraire, et qu’elle a du mérite dans un certain genre opposé au mien, puisque le Porpora, que je connais si sévère, le proclame hautement.
– Vous connaissez le Porpora? donc vous savez ses bizarreries, ses manies, on peut dire. Ennemi de toute originalité chez les autres et de toute innovation dans l’art du chant, qu’une petite élève soit bien attentive à ses radotages, bien soumise à ses pédantesques leçons, le voilà qui, pour une gamme vocalisée proprement, déclare que cela est préférable à toutes les merveilles que le public idolâtre. Depuis quand vous tourmentez-vous des lubies de ce vieux fou?
.....