L'Iliade
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Hómêros Homère. L'Iliade
Table des matières
Chant 1
Chant 2
Chant 3
Chant 4
Chant 5
Chant 6
Chant 7
Chant 8
Chant 9
Chant 10
Chant 11
Chant 12
Chant 13
Chant 14
Chant 15
Chant 16
Chant 17
Chant 18
Chant 19
Chant 20
Chant 21
Chant 22
Chant 23
Chant 24
Отрывок из книги
L'Iliade
Chant 1
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— Tu le sais; pourquoi te dire ce que tu sais? Nous sommes allés contre Thèbè la sainte, ville d'Êétiôn, et nous l'avons saccagée, et nous en avons tout enlevé; et les fils des Akhaiens, s'étant partagé les dépouilles, donnèrent à l'Atréide Agamemnôn Khrysèis aux belles joues. Mais bientôt Khrysès, sacrificateur de l'archer Apollôn, vint aux nefs rapides des Akhaiens revêtus d'airain, pour racheter sa fille. Et il portait le prix infini de l'affranchissement, et, dans ses mains les bandelettes de l'archer Apollôn, suspendues au sceptre d'or. Et, suppliant, il pria tous les Akhaiens, et surtout les deux Atréides, princes des peuples. Et tous les Akhaiens, par des rumeurs favorables, voulaient qu'on respectât le sacrificateur et qu'on reçût le prix splendide. Mais cela ne plut point à l'âme de l'Atréide Agamemnôn, et il le chassa outrageusement avec une parole violente. Et le vieillard irrité se retira. Mais Apollôn exauça son voeu, car il lui est très cher. Il envoya contre les Argiens une flèche mauvaise; et les peuples périssaient amoncelés; et les traits du dieu sifflaient au travers de la vaste armée Akhaienne. Un divinateur sage interprétait dans l'agora les volontés sacrées d'Apollôn. Aussitôt, le premier, je voulus qu'on apaisât le dieu. Mais la colère saisit l'Atréide, et, se levant soudainement, il prononça une menace qui s'est accomplie. Les Akhaiens aux sourcils arqués ont conduit la jeune vierge à Khrysè, sur une nef rapide, et portant des présents au dieu; mais deux hérauts viennent d'entraîner de ma tente la vierge Breisèis que les Akhaiens m'avaient donnée. Pour toi, si tu le veux, secours ton fils bien-aimé. Monte à l'Ouranos Olympien et supplie Zeus, si jamais tu as touché son coeur par tes paroles ou par tes actions. Souvent je t'ai entendue, dans les demeures paternelles, quand tu disais que, seule parmi les immortels, tu avais détourné un indigne traitement du Kroniôn qui amasse les nuées, alors que les autres Olympiens, Hèrè et Poseidaôn et Pallas Athènè le voulaient enchaîner. Et toi, déesse, tu accourus, et tu le délivras de ses liens, en appelant dans le vaste Olympes le géant aux cent mains que les dieux nomment Briaréôs, et les hommes Aigaiôs. Et celui-ci était beaucoup plus fort que son père, et il s'assit, orgueilleux de sa gloire, auprès du Kroniôn; et les dieux heureux en furent épouvanté, et n'enchaînèrent point Zeus. Maintenant rappelle ceci en sa mémoire; presse ses genoux; et que, venant en aide aux Troiens, ceux-ci repoussent, avec un grand massacre, les Akhaiens contre la mer et dans leurs nefs. Que les Argiens jouissent de leur roi, et que l'Atréide Agamemnôn qui commande au loin souffre de sa faute, puisqu'il a outragé le plus brave des Akhaiens.
Et Thétis, répandant des larmes, lui répondit:
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