École anglaise, 1672-1851.
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Jean Clément Léonce Dubosc de Pesquidoux. École anglaise, 1672-1851.
École anglaise, 1672-1851. Études biographiques et critiques. Thornhill. Hogarth. Reynolds. Wilson. Gainsborough. Lawrence. Wilkie. Turner. Constable
Table des matières
AVANT-PROPOS
JAMES THORNHILL
WILLIAM HOGARTH
JOSHUA REYNOLDS
RICHARD WILSON
THOMAS GAINSBOROUGH
THOMAS LAWRENCE
DAVID WILKIE
WILLIAM TURNER
JOHN CONSTABLE
Отрывок из книги
Jean Clément Léonce Dubosc de Pesquidoux
Publié par Good Press, 2021
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On le voit, par la pensée et la composition, cette grande œuvre se rattache complètement au genre théâtral en honneur sous Louis XIV. — Je ne suis pas plus admirateur qu’un autre des pompes de l’école classique, mais je puis affirmer que la composition de Thornhill ne cause pas cette impression de froideur et d’ennui profond que l’on rencontre trop souvent dans certaines œuvres académiques: elle n’a pas assurément le mouvement, le drame et l’émotion de peintures plus réelles; mais elle attache néanmoins; on la contemple longuement, curieusement; on l’admire même, comme on admire les peintures des grands maîtres, les peintures de Rubens, par exemple, et, la donnée une fois acceptée, on est forcé de reconnaître qu’il était difficile de déployer plus de largeur, d’abondance et de ressources.
Dans son aspect général, cette peinture présente un effet intense et très-monté, sans tons noirs cependant, assez éclatant et assez lumineux. Il est facile de voir que Thornhill s’est surtout inspiré des fresques de Rubens à Whitehall. Le plafond de Greenwich a peut-être moins d’éclat, de transparence et de profondeur que le plafond de Whitehall; mais il reproduit la même gamme de couleurs dans la même harmonie sombre. Le dessin est large et correct; les anatomies sont vigoureusement accusées et d’un beau modelé ; les personnages sont justes de mouvements et d’attitudes, sans fausse élégance comme sans roideur britannique; et puisque ce dernier mot se trouve sous ma plume, je dois dire que si toutes ces figures, empruntées à l’Olympe antique, n’ont pas la beauté idéale des modèles grecs; si quelques-unes même rappellent les formes trop développées des nymphes flamandes, ou les grâces trop cherchées de certaines créations de l’école française, elles ne reproduisent en aucune façon l’extérieur ou les allures des types qui entouraient l’auteur.
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