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Jean Fleury Lacoste. Nouveau manuel du vigneron
Nouveau manuel du vigneron, suivi des moyens préventifs et curatifs de la maladie de la vigne, dite oïdium tuckeri
Table des matières
INTRODUCTION
AUX VIGNERONS
CHAPITRE Ier
Climat, terrain et exposition qui conviennent à la vigne
CHAPITRE II
Choix des Plants et de quelques Variétés
CHAPITRE III
Des diverses manières de planter la Vigne
CHAPITRE IV
De la plantation
CHAPITRE V
Des soins à donner à la Vigne jusqu’à la quatrième année
CHAPITRE VI
Considérations générales sur la culture de la Vigne
CHAPITRE VII
De la taille de la Vigne dès la quatrième année, et coup d’œil sur la circulation de la sève
CHAPITRE VIII
De la taille de la Vigne à la quatrième année et ainsi de suite
CHAPITRE IX
Du couchage et provignage
CHAPITRE X
Du provignage
CHAPITRE XI
Labour des Vignes
CHAPITRE XII
Des engrais qui conviennent à la Vigne
CHAPITRE XIII
Liage ou accolage, ébourgeonnement et épamprage
CHAPITRE XIV
Terrage des Vignes
CHAPITRE XV
Des insectes nuisibles à la Vigne
SECONDE PARTIE
CHAPITRE XVI
Maladie de la Vigne dite Oïdium tuckeri
CHAPITRE XVII
Vignes les plus sujettes à la maladie, tant sous le rapport du sol et du cépage que sous celui du genre de culture
CHAPITRE XVIII
Observations pratiques sur les résultats obtenus par mon nouveau système de culture
CHAPITRE XIX
Moyens de retarder l’apparition de la maladie de la Vigne, d’en diminuer l’intensité et dans certains cas de la prévenir complétement
CHAPITRE XX
Moyen radical de guérir un cep nouvellement atteint de la maladie
CONCLUSION
RAPPORT
EXPOSÉ
CONCLUSIONS
ECONOMIE RURALE
1. — CULTURE DU SOL
II. — TAILLE TARDIVE DE LA VIGNE
III. — BROSSAGE DES RAISINS MALADES
PREMIÈRE VISITE, LE 28 AOUT 1854
SECONDE VISITE, LE 27 SEPTEMBRE 1854,
AUTRES VISITES FAITES AUX ENVIRONS DE CHAMBÉRY
EXTRAIT DE LA SÉANCE DU 21 DÉCEMBRE 1854
Отрывок из книги
Jean Fleury Lacoste
Publié par Good Press, 2021
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«A l’époque de la fleuraison des vignes, si l’on reconnaît les symptômes de l’Oïdium, ce qu’il est facile de constater par l’aspect blanchâtre des feuilles, on détache du cep les rameaux inutiles, comme c’est l’usage, on coupe l’extrémité encore tendre du rameau portant le raisin en laissant subsister deux, trois et même quatre bourgeons au-dessus de celui qui produit le raisin. Si le cep est très vigoureux, on peut laisser subsister quatre bourgeons, au-dessus de celui qui produit le raisin, s’il l’est moins, on peut en laisser subsister trois; enfin, s’il a peu de vigueur, il est bon de n’en laisser subsister que deux.
«Il est important que l’opération soit faite à l’époque de la fleuraison. Plus tard, cependant elle peut arrêter les progrès de l’Oïdium; ainsi, à l’époque où le raisin est déjà gros, et où la maladie avait déjà atteint la moitié d’une grappe, je m’avisai de pratiquer cette opération, et il arriva que cette partie saine du raisin resta saine et parvint à maturité. La maladie ne fit plus aucun progrès sur le fruit.
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