Histoire de mes opinions religieuses
Реклама. ООО «ЛитРес», ИНН: 7719571260.
Оглавление
John Henry Newman. Histoire de mes opinions religieuses
Histoire de mes opinions religieuses, par John Henri Newman,... traduit de l'anglais, avec l'autorisation du P. Newman, par Georges Du Pré de Saint-Maur
Table des matières
PRÉFACE
PREMIÈRE PARTIE
DEUXIÈME PARTIE
HISTOIRE DE MES OPINIONS RELIGIEUSES (1833-1839)
TROISIÈME PARTIE
HISTOIRE DE MES OPINIONS RELIGIEUSES (1839-1841)
QUATRIÈME PARTIE
HISTOIRE DE MES OPINIONS RELIGIEUSES (1841-1845)
CINQUIÈME PARTIE
SITUATION DE MON ESPRIT DEPUIS 1845
APPENDICE
Отрывок из книги
John Henry Newman
Publié par Good Press, 2021
.....
«spirituelles,» p. 191; et affirme en second lieu que l’Église peut justement et à bon droit garder ses biens, quoique séparée de l’État. «Le clergé, dit-il, p. 133, bien qu’il ne doive pas être le serviteur stipendié du pouvoir civil, a le droit de conserver ses revenus; et l’État, bien qu’il n’ait aucun droit à intervenir dans les affaires spirituelles, peut justement compter sur l’appui des ministres de la religion et de tous les autres chrétiens; dans le système que je prêche, cet appui serait même beaucoup plus efficace.» L’auteur de ce travail quel qu’il puisse être, discute ces deux points avec beaucoup de force et d’habileté, avec une véhémence qui va droit au but, et nous devons l’attribuer peut-être à cette circonstance qu’il écrivait non in propria personna, mais en assumant le caractère d’un épiscopalien écossais. Son ouvrage produisit sur mon esprit une impression lente, mais profonde.
Je n’ai connaissance d’aucune autre opinion religieuse dont je sois redevable au Dr Whately. Je n’avais nulle sympathie pour les doctrines théologiques qui lui étaient particulières. L’année suivante 1827, il me dit qu’il me regardait comme tournant à l’Arianisme. Voici ce dont il s’agissait: bien qu’à cette époque je n’eusse lu ni la Defensio de l’évêque Bull, ni les Pères, j’étais déjà très-épris de cette idée, antérieure au concile de Nicée, de la doctrine Trinitaire, à laquelle quelques écrivains catholiques et non catholiques ont reproché une sorte d’apparence arienne. C’est là le sens d’un passage des œuvres posthumes de Froude, dans lequel il semble m’accuser de parler contre le symbole d’Athanase. J’avais mis en regard les deux aspects de la doctrine Trinitaire présentés, l’un par le symbole d’Athanase, l’autre par celui de Nicée. Mes critiques portaient sur ce que quelques passages du premier de ces symboles étaient scientifiques sans nécessité. C’est là un spécimen de cette sorte de dédain pour l’antiquité, qui se développa en moi à cette époque et dura plusieurs années. Je laissai voir ce dédain par quelques paroles trop lestes, insérées dans l’Encyclopédie métropolitaine, contre les Pères qui m’étaient peu connus alors, sauf par ce que j’avais appris, enfant, dans Joseph Milner. Écrivant sur les miracles de l’Écriture, en 1825-6, j’avais lu les travaux de Middleton sur les miracles de la primitive Église, et je m’étais imbu en partie de son esprit.
.....