Histoire de ma Vie, Livre 2 (Vol. 5 - 9)
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Жорж Санд. Histoire de ma Vie, Livre 2 (Vol. 5 - 9)
TOME CINQUIÈME
CHAPITRE TROISIEME
CHAPITRE QUATRIEME
CHAPITRE CINQUIEME
CHAPITRE SIXIEME
CHAPITRE SEPTIEME
TOME SIXIÈME
CHAPITRE SEPTIEME (SUITE.)
CHAPITRE HUITIEME
CHAPITRE NEUVIEME
CHAPITRE DIXIEME
CHAPITRE ONZIEME
TOME SEPTIÈME
CHAPITRE ONZIEME (SUITE.)
CHAPITRE DOUZIEME
CHAPITRE DOUZIEME (SUITE.)
CHAPITRE TREIZIEME
CHAPITRE QUATORZIEME
TOME HUITIÈME
CHAPITRE QUATORZIEME (SUITE.)
CHAPITRE QUINZIEME
CHAPITRE SEIZIEME
CHAPITRE DIX-SEPTIEME
TOME NEUVIÈME
CHAPITRE DIX-SEPTIEME (SUITE.)
CHAPITRE DIX-HUITIEME
CHAPITRE DIX-NEUVIEME
CHAPITRE VINGTIEME
CHAPITRE VINGT ET UNIEME
Отрывок из книги
Quand ma fièvre se fut dissipée, et que je n'eus plus à garder le lit que par précaution, j'entendis Mlle Julie et Rose qui causaient à demi-voix de ma maladie et de la cause qui l'avait rendue si forte.
Il faut que je dise d'abord quelles étaient ces deux personnes à l'empire desquelles j'ai été beaucoup trop livrée depuis, pour le bonheur de mon enfance.
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Pendant ce temps, la bonne Bourdieu tâchait de me distraire. Elle me faisait faire des châteaux de cartes ou des édifices de dominos. Mon oncle qui était taquin, se retournait pour souffler dessus ou pour donner un coup de coude à notre petite table. Et puis, il disait à Mme Bourdieu qui s'appelait Victoire, comme ma mère: «Victoire, vous abrutissez cette enfant. Montrez-lui quelque chose d'intéressant. Tenez, faites-lui voir mes tabatières!» Alors on ouvrait un coffret et l'on me faisait passer en revue une douzaine de tabatières fort belles, ornées de charmantes miniatures. C'étaient les portraits d'autant de belles dames en costume de nymphes, de déesses ou de bergères. Je comprends maintenant pourquoi mon oncle avait tant de belles dames sur ses tabatières. Quant à lui, il n'y tenait plus, et cela ne lui paraissait plus avoir d'autre utilité que d'amuser les regards d'un petit enfant. Donnez donc des portraits aux abbés! heureusement ce n'est plus la mode.
Ma bonne maman me menait aussi quelquefois chez Mme de la Marlière; mais celle-ci, n'ayant qu'une très mince existence, ne donnait pas de dîners. Elle occupait, rue Villedot, no 6, un petit appartement au troisième, qu'elle n'a pas quitté, je crois, depuis le Directoire jusqu'à sa mort, arrivée en 1841 ou 42. Son intérieur, moins beau que celui de mon grand-oncle, était curieux aussi pour son homogénéité, et je ne crois pas que depuis le temps de Louis XVI, dont il était un petit spécimen complet, il eût subi le moindre changement.
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