"La Princesse De Clèves par Mme de La Fayette", de Madame de La Fayette. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
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Madame de la Fayette. La Princesse De Clèves par Mme de La Fayette
La Princesse De Clèves par Mme de La Fayette
Table des matières
Edited with Introduction and Notes. BY
BENJAMIN F. SLEDD, M.A., Litt. D
AND
J. HENDREN GORRELL, M.A., Ph. D
Professors in Wake Forest College
GINN AND COMPANY
BOSTON · NEW YORK · CHICAGO · LONDON ATLANTA · DALLAS · COLUMBUS · SAN FRANCISCO
INTRODUCTION
LA PRINCESSE DE CLÈVES
PREMIÈRE PARTIE
SECONDE PARTIE
TROISIÈME PARTIE
QUATRIÈME PARTIE
FIRST PART
SECOND PART
THIRD PART
FOURTH PART
Отрывок из книги
Madame de La Fayette
Edited with Introduction and Notes
.....
Le chevalier de Guise lui avoit donné quelque sorte de jalousie; mais comme elle étoit plutôt fondée sur le mérite de ce prince que sur aucune des actions de Mademoiselle de Chartres, il songea seulement à tâcher de découvrir s'il étoit assez heureux pour qu'elle approuvât la pensée qu'il avoit pour elle. Il ne la voyoit que chez les Reines[1] ou aux assemblées[2]; il étoit difficile d'avoir une conversation particulière. Il en trouva pourtant les moyens, et il lui parla de son dessein et de sa passion avec tout le respect imaginable; il la pressa de lui faire connoître quels étoient les sentiments qu'elle avoit pour lui, et il lui dit que ceux qu'il avoit pour elle étoient d'une nature qui le rendroient éternellement malheureux si elle n'obéissoit que par devoir aux volontés de Madame sa mère.
Comme Mademoiselle de Chartres avoit le cœur très-noble et très-bien fait,[1] elle fut véritablement touchée de reconnoissance du procédé du prince de Clèves. Cette reconnoissance donna à ses réponses et à ses paroles un certain air de douceur qui suffisoit pour donner de l'espérance à un homme aussi éperdument amoureux que l'étoit ce prince; de sorte qu'il se flatta d'une partie de ce qu'il souhaitoit.