"Histoire d'Henriette d'Angleterre", de Madame de La Fayette. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
Оглавление
Madame de la Fayette. Histoire d'Henriette d'Angleterre
Histoire d'Henriette d'Angleterre
Table des matières
INTRODUCTION
I. COMMENT LE LIVRE INTITULÉ HISTOIRE D'HENRIETTE. D'ANGLETERRE FUT FAIT ET QUELLE PART Y PRIT HENRIETTE. D'ANGLETERRE
II. NOTE POUR SUPPLÉER AU SILENCE DE MADAME DE. LA FAYETTE SUR L'ENFANCE D'HENRIETTE. D'ANGLETERRE
III. DE LA NATURE PHYSIQUE ET MORALE D'HENRIETTE. D'ANGLETERRE. SES PORTRAITS
IV. MADAME ET LE ROI
V. MADAME, LE COMTE DE GUICHE ET LE MARQUIS. DE VARDES
VI. DE LA VIE DE MADAME A PARTIR DU PRINTEMPS. DE MIL SIX CENT SOIXANTE CINQ, ÉPOQUE A LAQUELLE. S'ARRÊTE LE RÉCIT DE MADAME DE LA FAYETTE
VII. DE LA MORT DE MADAME
VIII. BIBLIOGRAPHIE DE L'HISTOIRE D'HENRIETTE. D'ANGLETERRE
PREFACE
PREMIÈRE PARTIE
DEUXIÈME PARTIE
TROISIÈME PARTIE
QUATRIÈME PARTIE
RELATION DE LA MORT DE MADAME [244]
LETTRES RELATIVES A LA MORT. DE MADAME [267]
APPENDICE
I. FRAGMENTS DE «LA PRINCESSE OU LES AMOURS DU. PALAIS-ROYAL.»
II. LETTRE D'HENRIETTE D'ANGLETERRE A LA PRINCESSE PALATINE [280]
Note
Отрывок из книги
Madame de La Fayette
Publié par Good Press, 2021
.....
Soutient tout par lui même et voit tout par ses yeux [33].
C'était, en attendant, un fier garçon de bonne mine et de gros appétit, fort ignorant, parlant mal mais peu, étranger aux affaires, occupé principalement de danser dans les ballets. Il montrait pour les femmes un goût qui, s'il ne s'adressait qu'à quelques-unes, les occupait toutes. De là, une émulation mauvaise. Songez que cette Cour, oisive jusqu'au malaise, se traînait dans des divertissements perpétuels. Les hommes y perdaient tout caractère et leur platitude devint bientôt un lieu commun de poésie satirique sur lequel La Fontaine, par exemple, est intarissable. Une telle société était fort capable de gâter une très jeune femme. Et pour celle-là, les femmes étaient plus dangereuses que les hommes, parce qu'un instinct avertit la moins expérimentée de ce qu'elle peut craindre de la part d'un beau diseur, tandis qu'elle se livre sans défense à des femmes intéressées à ce que nulle n'ait sur elles l'avantage d'une vie exemplaire. C'était un intérêt que la surintendante de la maison de la Reine, la comtesse de Soissons, avait autant et plus qu'une autre, et l'intimité de cette italienne fut très mauvaise pour la jeune Stuart.