Le demi-sang trotteur et galopeur
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Paul Eugène Fournier. Le demi-sang trotteur et galopeur
Le demi-sang trotteur et galopeur : théories générales, élevage, entraînement, alimentation
Table des matières
PRÉFACE
PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE PREMIER
L’ESPÈCE. — LA RACE. — LA VARIÉTÉ LA VARIATION
CHAPITRE II
LA VARIATION EXPÉRIMENTALE
CHAPITRE III
LES ORIGINES DE L’ESPÈCE CHEVALINE ET LE TRANSFORMISME
CHAPITRE IV
LE SANG. — LE DEMI-SANG. — LE CROISEMENT LE MÉTISSAGE
CHAPITRE V
DISSOCIATION DE LA NOTION DE PATERNITÉ
CHAPITRE VI
SÉLECTION ZOOTECHNIQUE
CHAPITRE VII
LES APTITUDES DU DEMI-SANG
CHAPITRE VIII
LES RACES ET VARIÉTÉS DE DEMI-SANG DU MONDE
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
LE DEMI-SANG GALOPEUR
CHAPITRE II
LE DEMI-SANG TROTTEUR
CHAPITRE III
LA PRODUCTION DU CHEVAL DE REMONTE
CHAPITRE IV
LE CHEVAL ET L’AUTOMOBILE
CHAPITRE V
CONCOURS HIPPIQUES. — ACHATS D’ÉTALONS EXPORTATIONS ET IMPORTATIONS
TROISIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
L’ÉLEVAGE
CHAPITRE II
FÉCONDATION. — FÉCONDITÉ. — INFÉCONDITÉ GESTATION
QUATRIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
L’ENTRAINEMENT
CHAPITRE II
ENTRAINEMENT DU DEMI-SANG GALOPEUR
CHAPITRE III
ENTRAINEMENT DU TROTTEUR
CHAPITRE IV
ENTRAINEMENT DU CHEVAL DE RAID
CHAPITRE V
ENTRAINEMENT DU HUNTER; DU POLO-PONY DU CHEVAL DE CONCOURS HIPPIQUE
CHAPITRE VI
LES FRAUDES
CINQUIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER
L’ALIMENTATION
Отрывок из книги
Paul Fournier
Publié par Good Press, 2021
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Certes cette notion des aires géographiques n’est pas nouvelle en zoologie. De tout temps, les naturalistes ont constaté que certaines espèces animales avaient ainsi un habitat déterminé, ne les rencontrant nulle part ailleurs. La géographie zoologique a été l’objet de remarquables travaux. Mais elle n’était connue que dans ses grandes lignes, avant que fût établie la caractéristique précise des types naturels, permettant de distinguer nettement les espèces d’un même genre qui avaient été auparavant confondues.
Ne pensant pas sans doute avec raison que la progéniture d’un seul couple pût atteindre, quel que soit le temps admis, l’extension jusqu’aux distances où l’on voit des représentants de ce que l’on croyait une même espèce, Agassiz en était arrivé à la conviction que chaque espèce avait dû commencer sur plusieurs points à la fois. Le pin, disait-il, a commencé par la forêt, la bruyère par la lande, l’abeille par l’essaim ou la ruche. Il interprétait ainsi les les actes de ce qu’il nommait l’intelligence créatrice. Si les sujets sur lesquels se fondait sa conviction eussent été, en effet, de même espèce, comme le croyaient à peu près tous les naturalistes avec lui, l’argumentation d’Agassiz serait en effet assez difficile à réfuter. Créées ou non, des populations qui s’étendent de nos rivages occidentaux à ceux de la Chine, ne pouvaient guère être issues d’un couple unique, étant données surtout les nombreuses causes de destruction contre lesquelles elles ont eu toujours à lutter. Que la progéniture d’Adam et d’Ève ait de la sorte, d’après le récit biblique, peuplé le globe, cela n’ayant rien de commun avec la science, peut être admis, pourvu qu’on ne cherche point à le comprendre. De même pour cet autre récit de l’arche de Noé. Mais dans le domaine scientifique on a l’obligation d’être plus exigeant.
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