Histoire de la ville de Thouars, depuis l'an 759 jusqu'en 1815

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Pierre-Victor-Jean Berthre de Bourniseaux. Histoire de la ville de Thouars, depuis l'an 759 jusqu'en 1815
Histoire de la ville de Thouars, depuis l'an 759 jusqu'en 1815 , avec un supplément qui renferme la conspiration du général Berton et les détails de son entreprise sur cette ville, le 24 février 1822... par P.-V.-J. Berthre de Bourniseaux
Table des matières
PRÉFACE
AVANT-PROPOS
LIVRE PREMIER
CHAPITRE I.er
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CHAPITRE VII
CHAPITRE VIII
CHAPITRE IX
CHAPITRE X
CHAPITRE XI
CHAPITRE XII
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XIII
CHAPITRE XIV
CHAPITRE XV
CHAPITRE XVI
CHAPITRE XVII
CHAPITRE XVIII
CHAPITRE XIX
CHAPITRE XX
LIVRE SECOND
CHAPITRE XXI
CHAPITRE XXII
CHAPITRE XXIII
CHAPITRE XXIV
LIVRE TROISIÈME
CHAPITRE XXV
CHAPITRE XXVI
CHAPITRE XXVII
CHAPITRE XXVIII
CHAPITRE XXIX
CONSPIRATION DE BERTON
Отрывок из книги
Pierre-Victor-Jean Berthre de Bourniseaux
Publié par Good Press, 2021
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Après la mort, feinte ou réelle du due Guillaume, Louis-le-Gros fit partir, pour Poitiers, son fils aîné qui épousa Aliénor. Alix la cadette fut mariée à Raoul, comte de Vermandois. Le roi mourut peu de temps aprés ce mariage.
Aliénor était une des plus belles princesses de l’Europe, mais elle était inconstante et coquette. Le roi se plaignait déjà de la conduite indiscrète de sa femme, lorsqu’en 1148. il partit pour la croisade. La reine voulut, par dévotion, être de la partie, mais dans le désordre et la confusion qu’entraîne un long voyagea elle eut mille facilités de se livrer à sa coquetterie. On l’accusa d’avoir manqué à la foi conjugale. Au lieu d’approfondir cette accusation, de l’absoudre si elle était innocente, ou de la punir si on la jugeait coupable, le roi la répudia sous prétexte de parenté. Pour se délivrer d’une femme galante, il abandonna le quart de son royaume, et ne crut pas payer trop cher son honneur et son repos. On prétend que le surnom de Jeune qu’on lui donna dans le temps, était synonime de malavisé. Il est du moins certain qu’il consulta plus son intérêt que celui de son royaume. Cette gaucherie royale a fait à la patrie des plaies mortelles, et a causé cette funeste rivalité entre l’Angleterre et la France qui n’est peut-être pas aujourd’hui même entièrement éteinte. Ce dernier royaume, dans plus de vingt guerres, a dépensé plus de quarante milliards, a perdu plus d’un million d’hommes, parce qu’un de ses monarques voulait, disait-il, être sûr de la lignée qui sortirait de sa femme.
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