Les enfants des bois
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Reid Mayne. Les enfants des bois
CHAPITRE PREMIER. LES BOORS
CHAPITRE II. LE KRAAL
CHAPITRE III. LES SAUTERELLES
CHAPITRE IV. CAUSERIE SUR LES CRIQUETS
CHAPITRE V. LE LENDEMAIN
CHAPITRE VI. L'ÉMIGRATION
CHAPITRE VII. DE L'EAU! DE L'EAU!
CHAPITRE VIII. CE QUE DEVIENT LE TROUPEAU
CHAPITRE IX. LE LION
CHAPITRE X. LE LION PRIS AU PIÈGE
CHAPITRE XI. LA MORT DU LION
CHAPITRE XII. LA VÉRITÉ SUR LES LIONS
CHAPITRE XIII. LES VOYAGEURS ANUITÉS
CHAPITRE XIV. LE TREK-BOKEN
CHAPITRE XV. A LA RECHERCHE D'UNE FONTAINE
CHAPITRE XVI. LE TERRIBLE TSETSÉ
CHAPITRE XVII. LE RHINOCÉROS A LONGUES CORNES
CHAPITRE XVIII. COMBAT SANGLANT
CHAPITRE XIX. MORT DE L'ÉLÉPHANT
CHAPITRE XX. LES CHASSEURS
CHAPITRE XXI. DISSECTION DE L'ÉLÉPHANT
CHAPITRE XXII. LES HYÈNES
CHAPITRE XXIII. L'OUREBI
CHAPITRE XXIV. LES AVENTURES DU PETIT JAN
CHAPITRE XXV. DIGRESSION SUR LES HYÈNES
CHAPITRE XXVI. UNE MAISON DANS LES ARBRES
CHAPITRE XXVII. LA BATAILLE DES OUTARDES
CHAPITRE XXVIII. SUR LA PISTE DE L'ÉLÉPHANT
CHAPITRE XXIX. LE RODEUR
CHAPITRE XXX. LES GNOUS
CHAPITRE XXXI. LA FOURMILIÈRE
CHAPITRE XXXII. DÉSAGRÉMENT D'ÊTRE POURSUIVI PAR UN GNOU
CHAPITRE XXXIII. LE SIÈGE
CHAPITRE XXXIV. L'ORYCTÉROPE
CHAPITRE XXXV. LA CHAMBRE A COUCHER DE L'ÉLÉPHANT
CHAPITRE XXXVI. ON FAIT LE LIT DE L'ÉLÉPHANT
CHAPITRE XXXVII. LES ANES SAUVAGES DE L'AFRIQUE
CHAPITRE XXXVIII. LE COUAGGA ET L'HYÈNE
CHAPITRE XXXIX. LE PIÈGE
CHAPITRE XL. L'ÉLAN
CHAPITRE XLI. LE COUAGGA EMPORTÉ
CHAPITRE XLII. LE PIÈGE A DÉTENTE
CHAPITRE XLIII. LES TISSERINS
CHAPITRE XLIV. LE SERPENT CRACHEUR
CHAPITRE XLV. LE SECRÉTAIRE
CHAPITRE XLVI. TOTTY ET LES CHACMAS
CHAPITRE XLVII. LES CHIENS
CHAPITRE XLVIII. CONCLUSION
NOTICE. SUR. LE CAP DE BONNE-ESPÉRANCE. PAR LE TRADUCTEUR
I. PRÉAMBULE
II
III
IV
V
VI
Отрывок из книги
L'ancien porte-drapeau était assis devant son kraal; fumeur comme tous les fermiers de l'Afrique méridionale, il tenait entre ses lèvres le long tuyau d'une pipe en écume de mer. Malgré les traverses de sa vie passée, ses traits exprimaient la joie. Il contemplait avec complaisance les grains de maïs qui étaient en lait dans leurs cornets jaunissants; il prêtait l'oreille au frôlement des feuilles qu'agitait la brise. Mais ce qui réjouissait surtout le fermier, c'était la vue de ses beaux enfants.
Hans, l'aîné, d'un caractère ferme et tranquille, travaillait au jardin; Jan, plus vif et plus alerte, aidait son frère, mais en s'interrompant souvent dans sa tâche. L'impétueux Hendrik, aux cheveux bouclés, pansait les chevaux. La jolie Gertrude prodiguait ses soins à un jeune faon d'antilope à bourse ou antilope-springbok apprivoisé, dont les yeux rivalisaient avec les siens en innocence et en douceur. C'était avec raison que Von Bloom se félicitait en portant ses regards des uns aux autres. Hans et Hendrik étaient en réalité les seuls coadjuteurs de leur père, qui n'avait qu'un seul domestique mâle, nommé Swartboy.
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Toutefois il était trop tard pour laisser plus longtemps le bétail dans la plaine. Les lions allaient bientôt sortir de leur tanière, car le roi des animaux ne dédaigne pas de remplir son estomac de sauterelles, quand il a le bonheur d'en trouver. Von Bloom fit seller un troisième cheval, et partit avec Hendrik et Swartboy pour ramener les bestiaux au kraal. En arrivant dans la plaine, ils constatèrent que les criquets émigrants s'y trouvaient en quelques endroits amoncelés sur plusieurs pouces de hauteur. L'herbe, les feuilles, les branches, étaient invisibles. On ne distinguait partout que des sauterelles immobiles et inertes. Ce qui parut étrange à Von Bloom et à Hendrik, ce fut l'avidité avec laquelle les chevaux et les bœufs, loin d'être alarmés de leur singulière situation, dévoraient les bandes d'insectes dont ils étaient environnés.
On eut quelque peine à décider les bestiaux à quitter leur repas. L'aiguillon de Swartboy eût même été impuissant, s'il n'avait été secondé par la terreur que produisirent les premiers rugissements d'un lion.
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