CHAPITRE II. LE NORD-OUEST ET LES MÉTIS. SPÉCULATION ET SPOLIATION
CHAPITRE III. LOUIS RIEL–UN MARTYR ET UNE FAMILLE DE PATRIOTES
CHAPITRE IV. L'INSURRECTION
CHAPITRE V. LES PRÉLIMINAIRES D'UN PROCÈS SANS NOM
CHAPITRE VI. RICHARDSON A L'OEUVRE
CHAPITRE VII. NE VOUS FIEZ POINT A LA JUSTICE DES HOMMES
CHAPITRE VIII. LE COMITÉ DES BRAVES GENS
CHAPITRE IX. MANOEUVRES ET TRAHISON
CHAPITRE X. AVANT LE GIBET
CHAPITRE XI. GLORIA VICTIS
CHAPITRE XII. AU PEUPLE CANADIEN-FRANÇAIS. ULTIMA VERBA
TESTAMENT DE RIEL
PRISON DE REGINA
Lettre de Riel à M. F. X. Lemieux
LETTRE DU R. P. ANDRÉ, O. M. I
LES MÉTIS
LES MÉTIS DU NORD-OUEST
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Tout le monde savait, depuis l'automne de 1884 qu'une insurrection était en préparation au Nord-Ouest. Personne ne s'en cachait. Le gouvernement en était averti, mais il ne semblait s'en préoccuper à aucun degré. Lors de l'inspection de fin d'année en vue de l'éventualité d'une prise d'armes, les chefs des districts militaires avaient signalé au ministre de le milice qu'on manquait de tout; ils lui avaient indiqué, en même temps, ce dont ils avaient besoin pour être en mesure de se mettre en campagne, le cas échéant. Mais Sir A. P. Caron avait fait la sourde oreille. Il n'était pas encore devenu le Carnot du régime actuel; et ses opérations de stratégiste se bornaient à faire évoluer à Ottawa, au profit de ses intrigues personnelles, un certain nombre de castors, qui savent maintenant ce que vaut le personnage dont ils ont trop longtemps été dupes.
A envisager les choses de près et à voir la quiétude avec laquelle le gouvernement semblait vaquer à son sommeil ordinaire, un oeil exercé eut pu croire que, si l'on ne faisait rien pour prévenir la révolte, c'est qu'on n'était pas fâché qu'elle eut lieu et qu'on avait ses raisons pour cela.
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Une première fois leur demande avait été soumise à l'enquête.
Une seconde fois on avait consulté Mgr Taché, qui avait insisté sur l'urgence de donner satisfaction aux Métis. (29 janvier 1879).