L'homme Qui Rit
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Victor Hugo. L'homme Qui Rit
L'homme Qui Rit
Table des matières
PREMIÈRE PARTIE. LA MER ET LA NUIT
I—URSUS
II
III
IV
II. LES COMPRACHICOS. I
II
III
IV
V
VI
LIVRE PREMIER. LA NUIT MOINS NOIRE QUE L’HOMME
I. LA POINTE SUD DE PORTLAND
II. ISOLEMENT
III. SOLITUDE
IV. QUESTIONS
V. L’ARBRE D’INVENTION HUMAINE
VI. BATAILLE ENTRE LA MORT ET LA NUIT
VII. LA POINTE NORD DE PORTLAND
LIVRE DEUXIÈME. L’OURQUE EN MER
I. LES LOIS QUI SONT HORS DE L’HOMME
II. LES SILHOUETTES DU COMMENCEMENT FIXÉES
III. LES HOMMES INQUIETS SUR LA MER INQUIÈTE
IV. ENTRÉE EN SCÈNE D’UN NUAGE DIFFÉRENT DES AUTRES
V. HARDQUANONNE
VI. ILS SE CROIENT AIDÉS
VII. HORREUR SACRÉE
VIII. NIX ET NOX
IX. SOIN CONFIÉ A LA MER FURIEUSE
X. LA GRANDE SAUVAGE. C’EST LA TEMPÊTE
XI. LES CASQUETS
XII. CORPS A CORPS AVEC L’ÉCUEIL
XIII. FACE A FACE AVEC LA NUIT
XIV. ORTACH
XV. PORTENTOSUM MARE
XVI. DOUCEUR SUBITE DE L’ÉNIGME
XVII. LA RESSOURCE DERNIÈRE
XVIII. LA RESSOURCE SUPRÊME
LIVRE TROISIÈME. L’ENFANT DANS L’OMBRE
I. LE CHESS-HILL
II. EFFET DE NEIGE
III. TOUTE VOIE DOULOUREUSE SE COMPLIQUE D’UN FARDEAU
IV. AUTRE FORME DU DÉSERT
V. LA MISANTHROPIE FAIT DES SIENNES
VI. LE RÉVEIL
DEUXIEME PARTIE. PAR ORDRE DU ROI
LIVRE PREMIER. ÉTERNELLE PRÉSENCE DU PASSÉ. LES HOMMES REFLÈTENT L’HOMME
I. LORD CLANCHARLIE
II
III
IV
II. LORD DAVID DIRRY-MOIR
II
III
IV
III. LA DUCHESSE JOSIANE. I
II
III
IV. MAGISTER ELEGANTIARUM
V. LA REINE ANNE. I
II
III
IV
VI. BARKILPHEDRO
VII. BARKILPHEDRO PERCE
VIII. INFERI
IX. HAÏR EST AUSSI FORT QU’AIMER
X. FLAMBOIEMENTS QU’ON VERRAIT SI L’HOMME ÉTAIT TRANSPARENT
XI. BARKILPHEDRO EN EMBUSCADE
XII. ÉCOSSE, IRLANDE ET ANGLETERRE
LIVE DEUXIÈME. GWINPLAINE ET DEA. I. OU L’ON VOIT LE VISAGE DE CELUI DONT ON N’A ENCORE VU QUE LES ACTIONS
II. DEA
III. «OCULOS NON HABET ET VIDET»
IV. LES AMOUREUX ASSORTIS
V. LE BLEU DANS LE NOIR
VI. URSUS INSTITUTEUR, ET URSUS TUTEUR
VII. LA CÉCITÉ DONNE DES LEÇONS DE CLAIRVOYANCE
VIII. NON SEULEMENT LE BONHEUR, MAIS LA PROSPÉRITÉ
IX. EXTRAVAGANCES QUE LES GENS SANS GOUT APPELLENT POÉSIE
X. COUP D’ŒIL DE CELUI QUI EST HORS DE TOUT SUR LES CHOSES ET SUR LES HOMMES
XI. GWYNPLAINE EST DANS LE JUSTE, URSUS EST DANS LE VRAI
XII. URSUS LE POËTE ENTRAINE URSUS LE PHILOSOPHE
LIVRE TROISIÈME. COMMENCEMENT DE LA FÊLURE
I L’INN TADCASTER
II. ÉLOQUENCE EN PLEIN VENT
III. OU LE PASSANT REPARAIT
IV. LES CONTRAIRES FRATERNISENT DANS LA HAINE
V. LE WAPENTAKE
VI. LA SOURIS INTERROGÉE PAR LES CHATS
VII. QUELLES RAISONS PEUT AVOIR UN QUADRUPLE POUR VENIR S’ENCANAILLER PARMI LES GROS SOUS?
VIII. SYMPTOMES D’EMPOISONNEMENT
IX. ABYSSUS ABYSSUM VOCAT
LIVRE QUATRIÈME. LA CAVE PÉNALE
I. LA TENTATION DE SAINT GWYNPLAINE
II. DU PLAISANT AU SÉVÈRE
III. LEX, REX, FEX
IV. URSUS ESPIONNE LA POLICE
V. MAUVAIS LIEU
VI. QUELLES MAGISTRATURES IL Y AVAIT SOUS LES PERRUQUES D’AUTREFOIS
VII. FRÉMISSEMENT
VIII. GÉMISSEMENT
LIVRE CINQUIÈME. LA MER ET LE SORT REMUENT SOUS LE MÊME SOUFFLE
I. SOLIDITÉ DES CHOSES FRAGILES
II. CE QUI ERRE NE SE TROMPE PAS
III. AUCUN HOMME NE PASSERAIT BRUSQUEMENT DE LA SIBÉRIE AU SÉNÉGAL SANS PERDRE CONNAISSANCE. (Humboldt.)
IV. FASCINATION
V. ON CROIT SE SOUVENIR, ON OUBLIE
LIVRE SIXIÈME. ASPECTS VARIÉS D’URSUS
I. CE QUE DIT LE MISANTHROPE
II. CE QU’IL FAIT
III. COMPLICATIONS
IV. MOENIBUS SURDIS CAMPANA MUTA
V. LA RAISON D’ÉTAT TRAVAILLE EN PETIT COMME EN GRAND
LIVRE SEPTIEME. LA TITANE
I. RÉVEIL
II. RESSEMBLANCE D’UN PALAIS AVEC UN BOIS
III. EVE
IV. SATAN
V. ON SE RECONNAIT, MAIS ON NE SE CONNAIT PAS
LIVRE HUITIEME. LE CAPITOLE ET SON VOISINAGE
I. DISSECTION DES CHOSES MAJESTUEUSES
II. IMPARTIALITÉ
III. LA VIEILLE SALLE
IV. LA VIEILLE CHAMBRE
V. CAUSERIES ALTIÈRES
VI. LA HAUTE ET LA BASSE
VII. LES TEMPÊTES D’HOMMES PIRES QUE LES TEMPETES D’OCÉANS
VIII. SERAIT BON FRÈRE S’IL N’ÉTAIT BON FILS
LIVRE NEUVIEME. EN RUINE
I. C’EST A TRAVERS L’EXCÈS DE GRANDEUR QU’ON ARRIVE A L’EXCÈS DE MISÈRE
II. RÉSIDU
CONCLUSION. LA MER ET LA NUIT
I. CHIEN DE GARDE PEUT ÊTRE ANGE GARDIEN
II. BARKILPHEDRO A VISÉ L’AIGLE ET A ATTEINT LA COLOMBE
III. LE PARADIS RETROUVÉ ICI-BAS
IV. NON. LA-HAUT
Отрывок из книги
Victor Hugo
Publié par Good Press, 2020
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La mer, dans les écartements de l’écume, était d’apparence visqueuse; les vagues, vues dans la clarté crépusculaire à profil perdu, avaient des aspects de flasques de fiel. Ça et là une lame, flottant à plat, offrait des fêlures et des étoiles, comme une vitre où l’on a jeté des pierres. Au centre de ces étoiles, dans un trou tournoyant, tremblait une phosphorescence, assez semblable à cette réverbération féline de la lumière disparue qui est dans la prunelle des chouettes.
La Matutina traversa fièrement et en vaillante nageuse le redoutable frémissement du banc Chambours. Le banc Chambours, obstacle latent à la sortie de la rade de Portland, n’est point un barrage, c’est un amphithéâtre. Un cirque de sable sous l’eau, des gradins sculptés par les cercles de l’onde, une arène ronde et symétrique, haute comme une Yungfrau, mais noyée, un colisée de l’océan entrevu par le plongeur dans la transparence visionnaire de l’engloutissement, c’est là le banc Chambours. Les hydres s’y combattent, les léviathans s’y rencontrent; il y a là, disent les légendes, au fond du gigantesque entonnoir, des cadavres de navires saisis et coulés par l’immense araignée Kraken, qu’on appelle aussi le poisson-montagne. Telle est l’effrayante ombre de la mer.
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