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Dépendance – saine ou malsaine

« Rien n’est plus démoralisant qu’une dépendance malsaine et tenace à l’égard d’un autre être. Elle exige souvent une telle somme de protection et d’amour que personne n’est capable de la satisfaire. C’est pourquoi, nos protecteurs finissent par disparaître et nous nous retrouvons seuls à nouveau, soit pour grandir, soit pour dépérir. »

* * * *

Nous avons découvert que Dieu lui-même était la plus grande source de stabilité émotive. Nous avons compris qu’il était salutaire de nous en remettre à sa justice, à son pardon et à son amour sans limite ; ce recours serait toujours efficace quand tous les autres auraient échoué.

Si nous comptions vraiment sur Dieu, il n’était plus guère possible de jouer le rôle de Dieu envers notre prochain, et il n’y aurait plus cette irrésistible tendance à compter entièrement sur la protection et l’attention humaines.

1. LETTRE, 1966

2. LES 12 ÉTAPES ET LES 12 TRADITIONS, P. 133