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TABLEAU I

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« Avant que l’ombre, je sais

Ne s’abatte à mes pieds

Pour voir l’autre côté

Je sais que

J’ai aimé »

Mylène Farmer « Avant Que L’ombre… »


Je sais que je ne sais rien. Ce sont les mots qui me suivent partout.

Le monde vit sa vie lourde, douloureuse, vague, éclatante, silencieuse … Un être ne se connaît pas dans ce mélange, il se sent sans but, sans choix. Les voies de l’existence sont perdue dans un chaos des gens, bâtiments, lumières, voix, mots, visages. Et à ce moment il n’y a pas de fils rouges qui puissent nous remuer, nous faire bouger vers le sens, vers le but. Le bruit de la fragilité et de la routine est une seule mélodie en boucle. Chaque matin elle commence et chaque soir elle s’éteint. La nuit porte l’obscurité et le silence absolu. On ne voit que nous-mêmes sous l’éclat de la Lune et des étoiles. On n’entend que nous-même, notre âme. Sa voix est toujours cachée par les choses différentes et elle est obligée de chercher le chemin pour se faire entendre. La nuit lui donne cette chance.

Notre âme est un coffre de nous. Elle sait de ce qu’on a besoin et de ce qu’on a envie. Elle connaît bien nos sutures, nos rêves, nos larmes, nos amours, nos peurs, notre chagrin. Et elle toujours après nous pour nous aider, pour nous montrer elle-même. Nous qui sommes perdus, qui souffrons des gestes blessants, qui avons peur, qui faisons mal. Elle sait tellement pourquoi on a pris ce chemin, ce destin clandestin. Mais le fait le plus bizarre est ce qu’on veut fuir de cette rencontre inévitable. On se cache sous la fatigue, la mauvaise humeur, la mélancolie, la solitude et toutes les idées artificielles qui nous détachent de nous. On est tourné d’elles et elles naissent l’indifférence et le fatiguent. Mais, alors, où est la vie ?

Je ne sais pas. On peut se demander, mais la réponse n’est pas évidente. Chacun a sa propre réponse, sa propre vie. Moi, je vois la vie dans un monologue de mon âme et dans un cinéma de mes jours. Elle est un film de qui je ne suis pas l’auteur. C’est le destin, Dieu, Univers. Je ne cache plus de mon âme. Je veux reconnaître mes fautes, mes sutures, ma peine. Je veux me soigner car je pourrai ne pas commettre des mêmes erreurs encore une fois. Je deviendrai plus fort, plus solide, plus âgé. Et vraiment, l’âme est une source de notre sagesse qu’elle nous connaissait pendant toute la vie, mais on ne l’utilisait pas. Une sagesse divine, éternelle. Les jours nous mènent vers elle et nous la retrouverons sans faute avec les leçons de la vie. L’éducation est une voie pour apprendre quelque chose qu’on connaissait déjà dedans, dans notre âme.

La vie est différente bien qu’on ne la voie pas tourné des idées artificielles.

Mais elle l’est tellement.

2019


***

Je marche comme amis de Dieu,

Tu sais qu’il me garde de tous.

D’un mot, d’une voix, d’une habitude

Qui sont mauvais pour nourriture.

La vie mortelle c’est du passé,

L’éternité est du présent,

Et mon absence n’inquiète plus

Personne ne vois le manquement.

Pourtant, je te souhaite

La vie heureuse et dans l’espoir

Que tu ne la comprennes

Que tu ne la comprendras pas.


***

Mon âme

Je crie à toi,

Mon double.

Celui qui sais

Ma vie sur les pages.

Du livre qui concerne

Tous mes études,

Toutes mes erreurs,

Et toutes mes tâches.

Pourquoi tu gardes le silence ?

J’ai besoin de toi.

L’émotion ne touche moi,

Et toi te ne l’as pas.


Tu es blessé, mais mon chéri,

La vie on ne pourra comprendre

Sans mal, sans doute, sans crie,

Dieu sait qu’on doit convaincre


Les mots ne sont pas les moyennes

Pour te donner des chances.

Le blanc, le noir sont le canevas

Pour notre déchéance.


Mon frère

Je t’appelle

La solitude nous donne une chance

Pour relever nos prestations

À chaque personne dans l’entourage

Qui nous fait mal,

Nous blessent.


Et les égos maudits

Qui suivent leurs immenses dettes

Devant les peuples de la planète

Qui souffrent d’une décadence

De notre volonté.


« Dégénération »

Les émotions

Artificielles.

Les mots, les vices

Des mortelles.

Les vois, les nuits

L’obscurité

Totale

L’invisibilité.

Les gens blessés,

Les âmes qui puent.

Les lices, la morte et

Les sutures.

Le mal aigue

Et la souffrance.

La providence

Et la chasse.

Qui est une proie

Sera tué .

Qui est chasseur

Sera gagné.

Le gagne, le manque,

La croissance .

La vie ne coût

Que l’existence.


« La vie manquée »

La vie est l’eau

Qui coule sur les doigts.

On n’a de temps d’ouvrir les yeux.

Elle passe vite et la gloire

Ne reste que sur les photos.

La Vie Sans Titre

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