Œuvres Complètes de Frédéric Bastiat, tome 1
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Bastiat Frédéric. Œuvres Complètes de Frédéric Bastiat, tome 1
PRÉFACE
NOTICE SUR LA VIE ET LES ÉCRITS DE FRÉDÉRIC BASTIAT
CORRESPONDANCE6
LETTRES DE F. BASTIAT À M. VICTOR CALMÈTES
LETTRES À M. FÉLIX COUDROY9
LETTRES DE FRÉDÉRIC BASTIAT À RICHARD COBDEN
LETTRE À M. ALCIDE FONTEYRAUD
LETTRE DE F. BASTIAT. AU PRÉSIDENT DU CONGRÈS DE LA PAIX, À FRANCFORT
LETTRES À M. HORACE SAY
LETTRE À M. DE FONTENAY
LETTRES À M. PAILLOTTET
LETTRE AU JOURNAL DES ÉCONOMISTES25
PREMIERS ÉCRITS
AUX ÉLECTEURS DU DÉPARTEMENT DES LANDES26
RÉFLEXIONS SUR LES PÉTITIONS DE BORDEAUX, LE HAVRE ET LYON, CONCERNANT LES DOUANES
LE FISC ET LA VIGNE
MÉMOIRE. PRÉSENTÉ À LA SOCIÉTÉ D'AGRICULTURE, COMMERCE, ARTS ET SCIENCES, DU DÉPARTEMENT DES LANDES, SUR LA QUESTION VINICOLE
DE LA RÉPARTITION DE LA CONTRIBUTION FONCIÈRE. DANS LE DÉPARTEMENT DES LANDES (1844)
PREMIÈRE QUESTION
DEUXIÈME QUESTION
MÉLANGES
DE L'INFLUENCE DES TARIFS FRANÇAIS ET ANGLAIS SUR L'AVENIR DES DEUX PEUPLES36
DE L'AVENIR DU COMMERCE DES VINS. ENTRE LA FRANCE ET LA GRANDE-BRETAGNE40
UNE QUESTION SOUMISE AUX CONSEILS GÉNÉRAUX. DE L'AGRICULTURE, DES MANUFACTURES ET DU COMMERCE43
UN ÉCONOMISTE À M. DE LAMARTINE. À L'OCCASION DE SON ÉCRIT INTITULÉ: DU DROIT AU TRAVAIL45
SUR L'OUVRAGE DE M. DUNOYER. DE LA LIBERTÉ DU TRAVAIL. ÉBAUCHE INÉDITE. (1845.)
SUR L'ÉLOGE DE M. CHARLES COMTE. PAR M. MIGNET47
DE LA RÉPARTITION DES RICHESSES. PAR M. VIDAL49
SECONDE LETTRE À M. DE LAMARTINE50
PROFESSION DE FOI ÉLECTORALE. À MM. LES ÉLECTEURS DE L'ARRONDISSEMENT DE SAINT-SEVER (1846)
DE LA RÉFORME PARLEMENTAIRE (1846.) À M. LARNAC, DÉPUTÉ DES LANDES
AUX ÉLECTEURS DES LANDES
À MESSIEURS TONNELIER, DEGOS, BERGERON, CAMORS, DUBROCA, POMEDE, FAURET, ETC
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Frédéric Bastiat est né à Bayonne, le 19 juin 1801, d'une famille honorable et justement considérée dans le pays. Son père était un homme remarquablement doué de tous les avantages du corps et de l'esprit, brave, loyal, généreux. On dit que Frédéric, son fils unique, avait avec lui la plus grande ressemblance. En 1810, F. Bastiat resta orphelin sous la tutelle de son grand-père; sa tante, mademoiselle Justine Bastiat (qui lui a survécu), lui servit de mère: – c'est cette parente dont les lettres de Bastiat parlent avec une si tendre sollicitude. Après avoir été un an au collége de Saint-Sever, Bastiat fut envoyé à Sorrèze, où il fit de très-bonnes études. C'est là qu'il se lia d'une amitié intime avec M. V. Calmètes, – aujourd'hui conseiller à la Cour de Cassation, – à qui sont adressées les premières lettres de la Correspondance.
Quelques particularités de cette liaison d'enfance révèlent déjà la bonté et la délicatesse infinies que Bastiat portait en toutes choses. Robuste, alerte, entreprenant et passionné pour les exercices du corps, il se privait presque toujours de ces plaisirs, pour tenir compagnie à son ami que la faiblesse de sa santé éloignait des jeux violents. Cette amitié remarquable était respectée par les maîtres eux-mêmes; elle avait des priviléges particuliers, et pour que tout fût plus complétement commun entre les deux élèves, on leur permettait de faire leurs devoirs en collaboration et sur la même copie signée des deux noms. C'est ainsi qu'ils obtinrent, en 1818, un prix de poésie. La récompense était une médaille d'or; elle ne pouvait se partager: «Garde-la, dit Bastiat qui était orphelin; puisque tu as encore ton père et ta mère, la médaille leur revient de droit.»
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Adieu, ton ami.
Mon cher Félix, j'ai reçu, il y a quelques jours, une lettre de M. Laffitte, d'Aire, membre du conseil général, qui m'embarrasse beaucoup. Il m'annonce que le général Durrieu va être élevé à la pairie; que le gouvernement veut le faire remplacer, à la chambre, par un secrétaire des commandements de M. le duc de Nemours. Il ajoute que les électeurs d'Aire ne sont pas disposés à subir cette candidature; et enfin il me demande si je me présenterai, auquel cas il pense que j'aurai beaucoup de voix dans ce canton, où je n'eus que la sienne aux élections dernières.
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