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Signes orthographiques.

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Table des matières

Les signes orthographiques sont: les accents, l’apostrophe, le tréma, la cédille et le trait d’union.

Accents.—Il y a trois sortes d’accents:

L’accent aigu (´) se met sur la plupart des e fermés: bonté, vérité, charité.

L’accent aigu ne se met pas sur l’e fermé des syllabes er, ez: cocher, nez.

L’accent grave (`) se met sur les e ouverts: mère, père, dès (préposition).

Il se met aussi sur l’u dans où (adverbe ou pronom) et sur certains a: à (préposition), là (adverbe), holà, déjà, voilà, deçà, delà, etc.

On ne met pas d’accent quand l’e ouvert précède un x ou quand il est suivi de deux consonnes: examen, pelle, reste, messe, effort.

L’accent circonflexe (ˆ) se met généralement sur les voyelles longues: pâte, fête, gîte, côte, flûte.

L’accent circonflexe se met aussi:

1º Sur l’u des participes passés masculin singulier des verbes devoir, croître, mouvoir: dû, crû, mû.

2º Sur l’u des adjectifs mûr, mûre; sûr, sûre.

3º Sur l’o des pronoms possessifs: le nôtre, le vôtre; les nôtres, les vôtres, pour les distinguer des adjectifs possessifs notre, votre.

4º Sur la voyelle de l’avant-dernière syllabe des deux premières personnes du pluriel du passé simple: Nous aimâmes, vous redîtes.

5º Sur la voyelle de la dernière syllabe de la troisième personne du singulier de l’imparfait du subjonctif: qu’il aimât, qu’il renaît.

6º Sur l’i des verbes en aître et en oître, quand cet i est suivi d’un t. Ex.: il paraît, il croîtra.

Apostrophe.—L’apostrophe (’) marque la suppression d’une des voyelles a, e, i, dans les mots le, la, je, me, ne, te, se, de, que, ce, si, devant un mot commençant par une voyelle ou un h muet: l’homme, l’amitié, s’il, etc., pour le homme, la amitié, si il.

On emploie encore l’apostrophe:

1º Avec les mots lorsque, puisque, quoique, mais seulement devant il, ils, elle, elles, on, un, une. Ex.: lorsqu’il, puisqu’elle, quoiqu’il soit pauvre.

2º Avec entre, presque, lorsqu’ils font partie inséparable d’un mot composé: entr’acte, presqu’île.

3º Avec quelque devant un, une: quelqu’un, quelqu’une.

Remarque.—L’élision n’a pas lieu devant certains mots. Ainsi, on dit: le onze, le onzième, la ouate (ou l’ouate), le oui, le uhlan, le yacht, le yatagan, la yole, le yucca.

Tréma.—Le tréma (¨) se met sur l’une des voyelles e, i, u, pour faire prononcer séparément la voyelle qui précède: ciguë, aïeul, Saül.

Cédille.—La cédille (¸) se met sous le c pour lui donner le son de s dur, devant les voyelles a, o, u: façade, leçon, reçu.

Trait d’union.—Le trait d’union (-) sert à unir deux ou plusieurs mots: chef-lieu, Clermont-Ferrand, moi-même, allez-y, aime-t-il?

Dans les noms de nombre, on met le trait d’union entre les dizaines et les unités: dix-huit, quarante-quatre, etc. Il faut appliquer cette règle au mot quatre-vingts.—Cependant, on écrit: vingt et un, trente et un, quarante et un, cinquante et un, soixante et un, soixante et onze.

Questionnaire: Quels sont les signes orthographiques?—Combien y a-t-il de sortes d’accents?—Sur quoi se met l’accent aigu? l’accent grave? l’accent circonflexe?—Que marque l’apostrophe?—Sur quelles voyelles met-on le tréma?—Où se met la cédille?—A quoi sert le trait d’union?—Comment l’emploie-t-on dans les noms de nombre?

Grammaire, cours moyen

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