Childéric, Roi des Francs, (tome second)

Childéric, Roi des Francs, (tome second)
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Comtesse de Beaufort d’Hautpoul Anne Marie. Childéric, Roi des Francs, (tome second)

CHILDÉRIC. LIVRE ONZIÈME

LIVRE ONZIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE DOUZIÈME

LIVRE DOUZIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE TREIZIÈME

LIVRE TREIZIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE QUATORZIÈME

LIVRE QUATORZIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE QUINZIÈME

LIVRE QUINZIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE SEIZIÈME

LIVRE SEIZIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE DIX-SEPTIÈME

LIVRE DIX-SEPTIÈME

CHILDÉRIC. LIVRE DIX-HUITIÈME

LIVRE DIX-HUITIÈME

CONCLUSION

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Viomade s'est éloigné. Le roi sent déjà des remords, et va réparer ses injustices. Le jour choisi pour la révolte est arrivé. Egidius la commande à la tête des Romains et des Francs. Egésippe doit livrer le roi. Ulric avertit son maître. Les braves se joignent à lui et entraînent Childéric dans la forêt des Ardennes. Ils sont attaqués; le roi blessé s'enfonce dans les bois, suivi d'Eginard. Childéric s'évanouit, il est transporté dans le temple des Druides, et couché dans un lieu sombre. Une main inconnue le sert. Les Druides pansent sa blessure, elle est guérie. L'inconnu se découvre; c'est Viomade; il instruit le roi des événemens qui l'intéressent, et de ses projets. Childéric les approuve, et se rend en Thuringe, où il doit attendre le signal de son retour.

C'est dans cet asile révéré du vulgaire, que le roi évanoui est transporté; le sang qu'il a perdu l'a tellement affoibli, qu'il reste plusieurs heures sans connoissance; lorsqu'il reprend ses sens, il se trouve couché sur un lit; sa blessure est pansée, et une profonde obscurité règne autour de lui; sa foiblesse est encore si grande, qu'il veut en vain se soulever et entr'ouvrir ses rideaux: le morne silence de ces lieux n'est troublé que par un soupir qui pénètre le cœur du monarque. Qu'entends-je! dit-il, où suis-je? Bientôt on s'approche; une main tremblante porte une coupe à ses lèvres, tandis qu'un bras adroit soulève son corps et le soutient; il boit le breuvage qui lui est offert; la main timide se retire. O vous! qui daignez me secourir, dit le roi, d'où naît ce mystère? On se tait, le prince imite ce silence; calmé par le breuvage, il s'endort profondément. Le soleil a déjà fini son cours, quand il sort d'un si doux sommeil; mais le souvenir de ses malheurs, ses fautes et son repentir, étoient là, prêts à saisir sa première pensée. Hélas! qu'il est pénible le réveil de l'infortuné! il est seul avec sa douleur, les distractions du jour ne s'agitent point encore autour de lui, et ses maux, qu'il avoit presque oubliés, renaissent tous à-la-fois dans son ame; mais Childéric n'avoit point attendu ses revers pour reconnoître sa faute, pour vouloir la réparer; cette idée le console, en l'anoblissant à ses yeux. Il n'accusoit point Egésippe pour se justifier, il sentoit qu'elle ne l'avoit égaré que parce qu'il s'étoit laissé séduire; il s'avouoit tous ses torts; mais celui dont il étoit le plus honteux, le plus désolé, étoit celui de son ingratitude; Viomade occupoit seul sa pensée. Si le bruit de ma chûte est parvenu jusqu'à lui, disoit le roi, il s'afflige encore, et plaint l'ingrat qu'il aime toujours. Ses réflexions furent interrompues par l'arrivée de plusieurs personnes; une d'elles tient deux flambeaux; les rideaux du lit sont entr'ouverts, et Childéric voit s'approcher deux Druides; leurs traits vénérables conservent l'auguste caractère que leur imprime une vie chaste et religieuse; des sentimens élevés et purs répandent sur leur physionomie une douce noblesse qui pénètre l'ame. Les généreux Druides défendirent au roi de parler, examinèrent sa blessure et la pansèrent soigneusement; ils déclarèrent qu'elle étoit très profonde, que la plus légère émotion la rendroit mortelle. Un long soupir se fit entendre derrière les rideaux, et troubla le roi. Les Druides, après lui avoir recommandé la résignation, la soumission à la volonté des dieux, le calme et le silence, se retirèrent, et laissèrent le prince dans l'obscurité: ainsi s'écoulèrent plusieurs jours. Les Druides venoient à des heures fixes panser le roi; il recevoit toujours ses breuvages nourriciers et salutaires de la main discrète, dont il ne pouvoit définir ni concevoir la mystérieuse bienfaisance; le reste du jour et des nuits se passoit dans le silence et l'obscurité; les plus douloureuses pensées agitoient le monarque, et retardoient sa guérison. Cependant l'amour malheureux ne lui faisoit point éprouver ses tourmens; trahi, trompé, il avoit cessé d'aimer; une ame aussi belle ne peut aimer quand elle méprise; il faut à la vertu qui règne dans son cœur, il faut à sa franchise, à sa confiance, un choix digne d'elles; il a cru l'avoir rencontré, il adoroit leur perfection; détrompé, son amour s'est évanoui avec l'erreur qui l'avoit fait naître.

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Mais Childéric parle de son arrivée dans la grotte, de ses plaisirs, de Gelimer, de Talaïs. A ce nom, Childéric s'est troublé, et son trouble n'a point échappé à la princesse qu'il inquiète; ce n'étoit pas que Childéric se sentît coupable, ce n'est pas qu'il se fût livré au sentiment que Bazine croit lire dans son embarras, mais il n'ose peindre, à la chaste beauté qui l'écoute, l'amour tel que l'éprouva Talaïs. La princesse repousse en vain le mouvement jaloux qu'elle éprouve; son cœur palpite; elle est inattentive et rêveuse. Effrayée de son émotion, elle n'ose plus fixer sur le roi des yeux qui peut-être trahiroient son secret; mais ne pouvant vaincre son trouble, elle donne l'ordre de se séparer; Childéric obéit, et la princesse agitée, rentre dans son palais. Il faisoit encore grand jour; on pouvoit jouir encore long-tems de la fraîcheur des ombrages; Bazine trouva son appartement triste; Berthilie assura qu'il y faisoit une chaleur étouffante; la princesse prit sa broderie et l'abandonna; elle devint rêveuse, et Berthilie ne fut point aimable. La soirée parut longue; Berthilie revint de bonne heure rejoindre ce tendre père, qu'elle consoloit de la perte d'une épouse chérie.

Bazine, destinée au trône, avoit été élevée avec plus de soin que l'on n'en donnoit d'ordinaire à l'éducation des femmes. Belle sans coquetterie, princesse sans orgueil, elle réunissoit encore tous les talens qui ajoutent à la beauté, et que possédoient rarement alors les personnes de son rang; elle dansoit bien, savoit écrire, et chantoit avec expression les airs simples de ce tems, qu'elle accompagnoit des accords d'une lyre à cinq cordes. Berthilie avoit une voix légère, elle mêloit souvent ses accens aux accens plus purs et plus doux de la voix de Bazine. Le roi de Thuringe se plaisoit à les écouter, et pendant sa maladie, il les invita souvent à le distraire de ses souffrances, par le plaisir de les entendre. Bazine y consentit toujours. Parmi les romances qu'elles chantèrent, la suivante s'est conservée: la princesse, après avoir pris la lyre, commença le premier couplet, Berthilie le second, et Bazine reprit le troisième.

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