La Locomotion. Histoire des chars, carrosses, omnibus et voitures de tous genres
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Daniel Ramée. La Locomotion. Histoire des chars, carrosses, omnibus et voitures de tous genres
La Locomotion. Histoire des chars, carrosses, omnibus et voitures de tous genres, par D. Ramée
Table des matières
I
Histoire des Voitures dans l’Antiquité
II
Histoire des Voitures au Moyen-Age
III
Histoire des Voilures au seizième siècle
IV
Histoire des Voitures depuis la fin du seizième siècle
V
Le Wagon du chemin de fer
VI
La locomotion à roues Néogyres
PIÈCES JUSTIFICATIVES
I
CRÉATION DES CARROSSES PUBLICS
II
SECONDE ROUTE DES CARROSSES PUBLICS
III
TROISIÈME ROUTE DES CARROSSES PUBLICS
IV
CINQUIÈME ROUTE DES CARROSSES PUBLICS
V
ROUTES DU TOUR DE PARIS
VI
ORDONNANCE
VII
ORDONNANCE
Отрывок из книги
Daniel Ramée
Publié par Good Press, 2021
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L’emploi des voitures a été beaucoup plus fréquent à Rome qu’en Grèce. La royauté étrusque en avait fait une belle ville qui fut pavée de bonne heure. Les voies stratégiques de l’Italie rendaient les voitures utiles et les communications faciles. En l’année 321 avant l’ère vulgaire, le censeur Appius Claudius construisit la voie qui porte encore son nom aujourd’hui, et qui conduit de Rome à Capoue. C’est la première grande route qui ait été établie dans l’empire romain. Quant à l’éclairage des rues de Rome, il est certain que les principales l’étaient seules, comme dans d’autres grandes villes de l’antiquité. Il y avait des sortes de lanternes aux environs des grands monuments publics et dans les rues les plus fréquentées. La licence des mœurs romaines favorisait l’emploi des voitures, et surtout des voitures pendant la nuit.
Lorsque dans Rome les richesses des particuliers et surtout celles des patriciens pouvaient être dissipées arbitrairement, le luxe s’éleva avec un débordement effréné. Alors aussi tous eurent des voilures, non-seulement commodes, mais encore enrichies de matières précieuses et chères, malgré les lois somptuaires qu’on fit de temps en temps pour arrêter cet abus qui devint si général, que l’empereur Alexandre Sévère (de 222 à 235 de l’ère vulgaire) ne pouvant y remédier, abrogea ces mêmes lois et permit à chacun d’avoir des voitures de telle richesse que bon lui semblerait. Antonin le Pieux qui régna de 138 à 161, avait, au rapport de J. Capitolin, déjà mis une extrême attention à modérer l’usage des voitures. Marc-Aurèle défendit d’entrer à cheval ou en voiture dans les villes.
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