La structure intime des animaux et des végétaux et leur mobilité

La structure intime des animaux et des végétaux et leur mobilité
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"La structure intime des animaux et des végétaux et leur mobilité", de Henri Dutrochet. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.

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Henri Dutrochet. La structure intime des animaux et des végétaux et leur mobilité

Recherches anatomiques et physiologiques sur la structure intime des animaux et des végétaux et sur leur mobilité , par M. H. Dutrochet

Table des matières

INTRODUCTION

SECTION Ire

OBSERVATIONS SUR L’ANATOMIE DES VÉGÉTAUX, ET SPÉCIALEMENT SUR L’ANATOMIE DE LA SENSITIVE ( mimosa pudica. L.)

SECTION II

OBSERVATIONS SUR LES MOUVEMENTS DE LA SENSITIVE ( mimosa pudica )

SECTION III

DES DIRECTIONS SPÉCIALES QU’AFFECTENT LES DIVERSES PARTIES DES VEGETAUX

SECTION IV

DE L’INFLUENCE DU MOUVEMENT DE ROTATION SUR LES DIRECTIONS SPÉCIALES QU’AFFECTENT LES DIVERSES PARTIES DES VÉGÉTAUX

SECTION V

OBSERVATIONS SUR LA STRUCTURE INTIME DES SYSTÈMES NERVEUX ET MUSCULAIRE, ET SUR LE MÉCANISME DE LA CONTRACTION CHEZ LES ANIMAUX

APPENDIX

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Henri Dutrochet

Publié par Good Press, 2021

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Les clostres, quoique contenant un liquide différent de la sève ascendante, ne doivent cependant point être confondus avec les vaisseaux propres, lesquels sont des organes sécréteurs. Ces derniers sont des tubes dont le diamètre est toujours plus grand que celui des clostres; ils sont, comme eux, toujours privés de corpuscules nerveux, mais les substances qu’ils contiennent sont bien différentes, et paraissent être purement excrémentitielles. Telle est, par exemple, la résine pure que contiennent les vaisseaux propres des arbres résineux. Cette substance n’est bien certainement pas destinée à l’accroissement et à la nutrition du végétal; mais ne serait-elle point le résidu de la substance alimentaire, qui aurait été absorbée, et avec laquelle elle était mêlée dans le principe? Les sucs laiteux, que l’on comprend généralement dans la classe des sucs propres, me paraissent devoir être considérés comme des liquidés, au moins en partie excrémentitiels. Cette partie de la physiologie végétale demande, comme on le voit, de nouvelles recherches, et je ne m’y arrêterai pas davantage; je me contenterai de faire observer ici incidemment que les sucs résineux, qui sont abondants dans l’écorce de la plupart des conifères, ne sont point contenus dans des lacunes ou dans des cavités produites par le déchirement du tissu cellulaire, comme le pense M. Mirbel. Ces sucs résineux sont contenus dans des vaisseaux irrégulièrement renflés et tortueux. On les isole complètement par le moyen de l’acide nitrique. Ce fait et quelques autres me font penser que la théorie de M. Mirbel sur les lacunes a besoin de recevoir des modifications.

Les faisceaux des clostres sont mêlés, chez la sensitive, avec un tissu cellulaire qui se divise mécaniquement en filets longitudinaux, composés de séries de cellules, comme cela se voit dans la figure 15, ab, cd. Ici je crois devoir rappeler que, dans mes Recherches sur l’accroissement et la reproduction des végétaux, j’ai désigné sous le nom de fibres ces assemblages de cellules qui se prêtent avec facilité à la division longitudinale en filets, parceque les cellules qui les composent adhèrent plus les unes aux autres dans le sens de la longueur de la tige que dans le sens transversal, ce qui n’a point lieu pour le tissu cellulaire irrégulier. Mais, reconnaissant que ce mot fibre a été appliqué à plusieurs sortes d’organes linéaires très différents entre eux, et que par conséquent il est difficile d’y attacher une idée exacte, j’ai résolu de désigner ces assemblages rectilignes de cellules articulées les unes avec les autres par le simple nom de tissu cellulaire articulé. Pour peu qu’on multiplie un peu ses observations sur la structure intérieure des végétaux, on ne tarde pas à trouver des cellules articulées qui, par leur alongement dans le sens longitudinal, tendent à devenir des tubes. C’est ce que Link a désigné sous le nom de tissu cellulaire alongé. On trouve, enfin, de véritables tubes articulés les uns avec les autres dans le sens longitudinal. Ces observations prouvent que, du tissu cellulaire articulé aux tubes articulés, il y a une transition évidente, et que ces organes ne diffèrent que par les proportions respectives de leurs parties. Après cette petite digression, je reviens au tissu cellulaire articulé, qui m’y a conduit. Ce tissu cellulaire est assez généralement semblable à celui de la moelle; il est, comme ce dernier, tout couvert de corpuscules nerveux placés d’une manière fort irrégulière. Quelquefois cependant j’ai observé des portions de ce tissu cellulaire articulé qui offraient dans le milieu de chacune des cellules un seul corps linéaire placé longitudinalement, comme on le voit en b (figure 15); c’est un corpuscule nerveux qui, vu avec une forte lentille, paraît formé par une série de quatre ou cinq corpuscules globuleux placés à la file, comme on le voit en a. Ce fait justifie le soupçon que j’ai émis précédemment touchant la nature des corpuscules nerveux linéaires, que j’ai considérés comme probablement formés de très petits corpuscules placés à la file. Le tissu cellulaire articulé dont il est ici question est l’organe générateur des rayons médullaires dans les végétaux ligneux et frutiqueux. Les végétaux totalement herbacés ne possèdent point ces rayons, qui existent dans la tige frutiqueuse de la sensitive. Dans les jeunes tiges de cette plante, ce tissu cellulaire mêlé aux clostres est articulé dans le sens longitudinal (c d, fig. 15); ce n’est que dans ce sens qu’il se divise mécaniquement en filets. Dans les grosses branches ou dans le tronc, le sens de cette articulation est changé, et ce même tissu se trouve articulé dans le sens do, c’est-à-dire dans le sens transversal, pour former les rayons médullaires. Ainsi, dans les tiges naissantes ou dans les jeunes branches des végétaux ligneux dicotylés, le tissu cellulaire articulé et corpusculifère qui est mêlé aux faisceaux des clostres, et qui est évidemment une émanation latérale de la moelle, est articulé dans le sens longitudinal, comme cela a lieu dans les petites plantes herbacées dicotylées. Lorsque ces tiges ou ces branches prennent de l’accroissement en diamètre, ce tissu cellulaire cesse de présenter une articulation longitudinale; il en prend une transversale, et c’est ainsi que se forment les rayons médullaires qui sont exclusivement formés de tissu cellulaire articulé.

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