Curiosa

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J E Bonneau. Curiosa

AVERTISSEMENT

I. ADVIS. POUR DRESSER UNE BIBLIOTHÈQUE. PAR GABRIEL NAUDÉ1

II. SOCRATE ET L’AMOUR GREC. PAR J. – M. GESNER2

III. UN VIEILLARD. DOIT-IL SE MARIER? DIALOGUE DE POGGE3

IV. LA CIVILITÉ PUÉRILE8

V. LES FACÉTIES DE POGGE12

VI. LA PAPESSE. NOUVELLE DE CASTI18

VII. LE DÉCAMÉRON. DE BOCCACE19

VIII. LA DONATION. DE CONSTANTIN22

IX. LES CONTES. DE VOISENON36

X. LA NUIT ET LE MOMENT. PAR CRÉBILLON FILS39

XI. LES NOUVELLES. DE SACCHETTI40

XII. LES NOUVELLES. DE BANDELLO46

XIII. LES RAGIONAMENTI. OU DIALOGUES DE P. ARETINO47

XIV. ROLAND FURIEUX. POÈME DE L’ARIOSTE49

XV. DES HERMAPHRODITS. PAR JACQUES DUVAL51

XVI. LES NOUVELLES. DE BATACCHI52

XVII. LES NOUVELLES. DE L’ABBÉ CASTI54

XVIII. LES NOUVELLES. DE FIRENZUOLA56

XIX. LES HEURES PERDUES. D’UN CAVALIER FRANÇOIS62

XX. LE HASARD. DU COIN DU FEU. PAR CRÉBILLON FILS64

XXI. LES DIALOGUES. DE LUISA SIGEA65

XXII. MANUEL. D’ÉROTOLOGIE CLASSIQUE. PAR FRÉD. – CH. FORBERG72

XXIII. LA CAZZARIA. D’ANTONIO VIGNALE75

XXIV. LE SONGE. DE POLIPHILE77

XXV. DEUX DIALOGUES. du. LANGAGE FRANÇOIS ITALIANIZÉ. PAR HENRI ESTIENNE80

XXVI. LES CADENAS. ET CEINTURES DE CHASTETÉ88

XXVII. LA. TARIFFA DELLE PUTTANE. DI VENEGIA92

XXVIII. LES. CONTES DE VASSELIER95

XXIX. LA PUTTANA ERRANTE. poème. DE LORENZO VENIERO96

XXX. DOUTES AMOUREUX100

XXXI. LE ZOPPINO102

XXXII. LES. POÉSIES DE BAFFO103

XXXIII. LIBER SADICUS109

XXXIV. LA MESSE DE GNIDE. par. GRIFFET DE LA BAUME110

XXXV. LES. PROVERBES EN FACÉTIES. D’ANTONIO CORNAZANO112

XXXVI. LA VIE DE MON PÈRE. par. RESTIF DE LA BRETONNE115

XXXVII. LA RAFFAELLA. D’ALESSANDRO PICCOLOMINI117

XXXVIII. DES. DIVINITÉS GÉNÉRATRICES. PAR DULAURE118

XXXIX. LE DICTIONNAIRE ÉROTIQUE. LATIN-FRANÇAIS. DE NICOLAS BLONDEAU120

XL. LE COUVENT HOSPITALIER. CONTE. D’ALOYSE CYNTHIO DEGLI FABRITII129

XLI. LE JARDIN PARFUMÉ. DU. CHEIKH NEFZAOUI131

XLII. L’HECATELEGIUM. DE. PACIFICO MASSIMI136

XLIII. LA CHANSON DE LA FIGUE. PAR. ANNIBAL CARO142

APPENDICE. LES RAGIONAMENTI. ou Dialogues. DE PIETRO ARETINO. AVANT-PROPOS DE L’ÉDITION DE 1882143

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L’advis pour dresser une bibliothèque est un de ces livres d’érudition aimable qui se lisent toujours avec plaisir. Nul n’était plus apte à traiter ce sujet que Gabriel Naudé, le passionné bibliophile, l’organisateur des bibliothèques du président de Mesmes, des cardinaux Bagni et Barberini (deux des grands amateurs du temps), de Mazarin et de la reine Christine. Il semble même qu’il n’aurait pu écrire ce livre qu’à la fin de sa carrière, comme résumé de ses observations et de ses travaux, alors que les plus belles collections lui avaient passé entre les mains et avaient été mises en ordre par lui, tant en Italie qu’en France et en Suède. C’est au contraire au début de sa vie, à l’âge de vingt-cinq ou vingt-six ans, simple étudiant en Médecine, recueilli par le président de Mesmes pour mettre un peu d’ordre dans ses livres, qu’il fit preuve, en rédigeant cet opuscule, d’un savoir véritablement étonnant, de connaissances déjà si étendues et si variées, et surtout de ce remarquable esprit de classification dont il était doué. Depuis, il suivit toujours la même voie, sans s’en laisser détourner même par ses vastes travaux d’érudition et par les vives polémiques auxquelles il fut contraint de se livrer pour les soutenir. Il passa sa vie dans les livres, classant ceux qu’il avait, guettant ceux qu’il n’avait pas juste au moment où les collections auxquelles ils appartenaient pouvaient tomber en son pouvoir, achetant sans cesse, en France, en Hollande, en Italie, en Angleterre, presque toujours pour le compte des autres, parfois aussi pour son propre compte quand les malheurs du temps faisaient chanceler la fortune de ses protecteurs. On le vit bien pendant la Fronde, lorsqu’un arrêt inepte du Parlement ordonna la vente de la bibliothèque du cardinal Mazarin dans laquelle Naudé, au prix de tant de peines et de fatigues, avait réuni près de 40,000 volumes. Ce fut un véritable pillage dont Naudé sauva ce qu’il put, en y consacrant tout l’argent qu’il avait, une maigre somme, un peu plus de 3,000 livres.

Ce dont il faut surtout le louer, c’est qu’il ne fut pas, comme tant d’autres, un bibliophile égoïste, désireux de thésauriser d’immenses richesses littéraires pour lui seul, ou tout au plus un petit cercle d’amis. S’il proposait comme premier résultat de la fondation d’une grande bibliothèque l’avantage de sauver de la destruction une foule d’ouvrages exposés à périr en restant disséminés, il entrevoyait pour but principal de faire jouir tout le monde de ces trésors si difficilement amassés. On lui doit la première bibliothèque ouverte au public en France, la Mazarine. A peine eut-il réuni, sur l’ordre du cardinal, douze ou quinze mille volumes, qu’il lui persuada de ne pas les garder pour lui, d’en faire part généreusement à quiconque voudrait les consulter. La chose sembla bien téméraire, comme toutes les innovations. Il n’y avait alors, en Europe, que trois bibliothèques ouvertes au public: l’Ambroisienne, fondée à Milan par le cardinal Borromée, en 1608; la Bodléienne, ouverte à Oxford en 1612 et la Bibliothèque Angélique, du nom de son fondateur Angelo Rocca, établie à Rome, en 1620. On doutait que pareille tentative pût réussir en France; mais Naudé aurait volontiers répondu, comme d’Alembert, à ces infatigables adversaires de toute idée un peu neuve: «Qu’on leur donne à manger du gland, car le pain fut aussi, dans son temps, une grande innovation.» A la fin de 1643, il eut le bonheur de voir le public pénétrer dans la bibliothèque du cardinal, bonheur bientôt suivi de rudes épreuves lorsqu’il lui fallut assister à la dispersion de ses chers livres. Le cœur navré, il partit pour Stockholm, où la reine Christine lui offrait la direction de sa bibliothèque, puis revint à Paris reconstituer celle du cardinal. Au milieu de toutes ces traverses, des voyages qu’il lui fallut entreprendre tant pour visiter les principales collections de l’Europe que pour en acquérir quelques-unes, il trouva encore le temps d’écrire cinq ou six grands ouvrages d’érudition et une trentaine de dissertations, la plupart fort curieuses et qui le placèrent à la tête des plus savants hommes de son temps.

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Deux ans ne s’étaient pas écoulés depuis l’apparition de l’ouvrage à Bâle en 1530, qu’il était déjà réimprimé à Londres avec une traduction Anglaise en regard (W. de Worde, 1532, in-16); la traduction est de Robert Whytington. Mais c’est en France que la Civilitas morum puerilium fut surtout goûtée; elle y devint rapidement, dans son texte Latin, un livre familier aux élèves des colléges et, dans ses traductions ou imitations Françaises, un manuel d’écolier destiné aux tout petits enfants. A partir de 1537, les traductions se succédèrent pour ainsi dire sans interruption: le Petit traité de la Civilité puérile et honneste, de P. Saliat (Paris, Simon de Colines, 1537); La Civilité puérile, distribuée par petitz chapitres et sommaires, de Jehan Louveau (Anvers, 1559); la Civile honnesteté pour les enfans, de Mathurin Cordier (Paris, 1559), si souvent réimprimée, et quelques autres encore.

Mathurin Cordier s’est évidemment inspiré d’Érasme; la division en sept chapitres est la même, les préceptes sont identiques, et cependant c’est plutôt un travestissement qu’une traduction d’Érasme. A peine y retrouve-t-on de temps en temps une phrase qui ait conservé l’empreinte du texte Latin, de ce style savoureux et pittoresque à l’aide duquel Érasme donne de l’intérêt à des détails infimes.

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