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CHAPITRE 2: LA FEMME
Femme aide semblaible

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Dieu dit: «il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable». Le nom femme a été donné par l’homme montrant sa ressemblance à celui-ci et d’où elle a été tirée. Mais lorsque Dieu eut la pensée de la façonner, il lui donna le nom d’aide semblable, et cette nomination incarne la fonction, la mission, le pourquoi elle est créée. Ainsi Dieu octroie à la femme une mission auprès de l’humanité toute entière, car sa nature d’aide ne se limite pas simplement pour l’homme dans le mariage, mais pour toute la société. C’est la raison pour laquelle quand elle arrive quelque part, la première de choses est de savoir ce qu’elle peut apporter en tant qu’aide, car elle a été dotée d’une onction particulière pour cela; et ne pas le faire, elle se prive d’un bonheur que l’homme ne peut lui donner. Le bonheur se résulte dans la découverte du but pour lequel on est créé et dans l’accomplissement de ceci.

Femme, le but que Dieu t’a créé est sacré, celui d’aide, et cela ne se limite pas auprès d’un homme; mais c’est pour toute l’humanité particulièrement dans la société où tu vis. Femme est aide partout. L’exercice de ce qui est sacré exige les consacrés.

La femme ne se retrouve dans un endroit que lorsqu’elle se sent utile, car son bonheur dépend de sa capacité à apporter de l’aide, sachant que: Etre aide est un devoir qui derrière se cache des droits.

«Femme, être aide est un devoir qui derrière se cachent des droits; au lieu de courir après ces derniers au risque de perdre ton essence, réclame les en accomplissant ce à quoi Dieu t’a créé ainsi tes droits reviendront non de force, mais par pure respect».

Aujourd’hui la femme cours après réclamant ses droits, ce qui est tout à fait légitime, mais elle ne doit pas oublier le lien existant entre sa mission et sa réclamation.

Une femme ne peut s’engager avec un homme dans le cadre du mariage que si elle connait la vision de ce dernier et aimer une femme sans pourtant avoir au préalable une vision, une responsabilité c’est un abus et un non-respect à l’égard de son essence. Avant qu’il ait une aide, il doit y avoir un travail à faire, une vision à accomplir, une responsabilité à remplir. Dieu mit l’homme dans le jardin pour le cultiver et le garder. C’était déjà la mission, le travail, la vision et la responsabilité de l’homme, ainsi la femme vient pour y apporter son aide.

Ce qui fait mal aujourd’hui est de voir le mariage se faire simplement sur base de l’amour sentimental c’est-à-dire ce qu’on éprouve pour l’autre, pourquoi ? Parce que celle qui est l’initiatrice (c’est elle qui accepte la proposition de l’homme) de la relation qui conduit au mariage n’a pas su se définir au départ selon l’essence que Dieu lui a donné.

J’ai eu à rencontrer une femme mariée qui était en plein processus de divorce, je lui ai posé cette question:

Pourquoi as-tu accepté d’épouser cet homme? Elle me répond en disant je l’aimais. Or la femme épouse la vision. Deuxième question: Connaissais tu sa vision quand vous vous êtes mariés? Elle répond: Non. Par cette conversation, j’ai pigé que cette femme ne s’est jamais vu en tant qu’une aide, et elle m’ajouta qu’elle avait besoin de fonder une famille. Elle ignorait que la femme n’a pas été créée d’abord pour fonder une famille bien que cela en fait partie, mais plutôt être une aide pour l’humanité ; penser juste à fonder une famille c’est restreindre sa mission. Femme, ne fais pas du mariage un but, mais plutôt un moyen pour atteindre le but que Dieu t’a assigné.

Le bonheur se cache derrière ce qu’on fait pour les autres et non derrière ce qu’on fait pour nous. Dans la société d’aujourd’hui, la femme vit dans l’insatisfaction, vidée de l’intérieur juste parce qu’elle se focalise plus sur ce qu’on doit faire pour elle dans la recherche interminable de qui et de quoi peut la combler. Ce qu’on ne doit pas oublier, l’humain ne pourra jamais combler l’autre en satisfaisant à tous ses besoins suite à la faiblesse dont chacun est sujet, il est écrit dans la bible: «Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme qui ne peuvent sauver»Psaumes 146:3; Ainsi parle l’Eternel: «Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Eternel!» Jérémie17:5. Pourquoi tant de déceptions ? Parce qu’on met plus confiance dans l’homme (être humain) qu’à Dieu, et le degré de la déception est proportionnelle à celui de la confiance. La mauvaise confiance est celle qui met la vie entre les mains de l’autre; et la meilleure façon d’éviter les déceptions est de croire à l’autre tout en tenant compte de son humanité vouée à la faiblesse. L’homme peut promettre en ayant la bonne volonté d’accomplir, mais vu qu’il n’est ni maitre de temps ni de circonstances, ces derniers peuvent jouer à sa défaveur. Dans Jérémie le chapitre 17 du verset 7 au verset 8, il est écrit: «béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance!, Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter de fruit». Considérons combien il est très bénéfique pour nous de placer notre confiance en Dieu.

Dans le contexte du mariage, on employa cette phrase: «celui qui trouve une femme trouve le bonheur», proverbes 18:22. Le sage compare la femme au bonheur de l’homme une fois trouvée. Explicitant cela, la femme est un bonheur pour toute l’humanité de par sa nature et le devient particulièrement pour l’homme qui l’épouse. Si celui qui la trouve, trouve le bonheur alors qu’en est-il du sien? La femme étant porteuse du bonheur, elle en est bénéficiaire si elle fait bénéficier aux autres le bonheur qu’elle porte. En réalité, la solitude qu’une femme peut ressentir est différente de celle de l’homme, car elle, sa solitude est d’abord dans le fait qu’elle n’a personne à accompagner; tandis que pour l’homme, sa solitude est prioritairement dans le fait qu’il n’a personne pour l’accompagner. C’est pourquoi un homme se marie avec celle qui la stabilise, qui garantit l’effectivité de sa vision.

Il est dit: Aide semblable. Selon le dictionnaire, le mot aide a plusieurs significations: appui, assistance, élaboration, concours, coopération, secours, soutien. En grec le mot paraclétos est traduit en français par consolateur et la consolation est prise dans un contexte d’aide. Cela nous donne un aperçu sur la compréhension du mot aide, et le comprendre ouvre une porte vers un monde plus meilleur. A chaque compréhension, une porte s’ouvre dans l’esprit.

Aide coopération: la coopération est une action de coopérer, co comme ensemble et opérer ; on peut le définir par action d’opérer ensemble. C’est aussi une collaboration qui consiste à travailler en concert. La pensée de Dieu qui est sa volonté est que l’homme et la femme travaillent en concert ou opèrent ensemble que ça soit dans la société ou dans le mariage, car l’harmonie dans l’humanité dépend de la bonne entente de ces 2 sexes (l’homme et la femme), chacun possédant des qualités que l’autre n’a pas.

Dans le livre de genèse le chapitre 2 au verset 15, Le but de Dieu est de cultiver et de garder la terre. La femme créée comme aide c’est pour que les deux travaillent dans ce même but. Dans le livre du prophète Amos le chapitre 3 le verset 3, l’écriture dit: «Deux personnes marchent ils ensemble si elles ne se sont pas mis d’accord?». Plusieurs personnes dans les affaires, dans la politique, dans les églises, dans le mariage se divisent juste parce que dès le début elles étaient déjà divisées, comment ? Par le but, l’objectif…

Il y a des alliances rompues avant d’être faites par manque de l’unité dans la vision ; des divorces avant que le mariage soit fait à cause de la légèreté dans la mise en considération du but. Avant de marcher ensemble, il faut s’assurer qu’on est sur la même longueur d’onde poursuivant un même but, un même objectif.

Si la coopération entre l’homme et la femme biaise, cela occasionnera des conséquences sur l’humanité. La meilleure coopération ou collaboration est garanti par quelques règles:

–Avoir le même but, la même pensée, la même vision ; il y a un principe qui doit entrer en jeu ce que moi j’appelle «la convergence dans la divergence, la ressemblance dans la différence». Dans philippiens le chapitre 3 du verset 15 au verset 16 Paul dit: «Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera là-dessus. Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas». Vu qu’on est différent, il y aura toujours la divergence, car la différence fait appel à la divergence, mais quand on a le même focus, le même centre d’intérêt, le même but, alors la convergence peut s’installer. Il faut parfois accepter des compromis pour atteindre le même but lequel nous envisageons.

L’union entre l’homme et la femme au commencement était autour d’une vision, d’une mission. Même l’amour qui est souvent mal compris par beaucoup est visionnaire, responsable. L’amour engendre la vision, la mission et le sens de responsabilité. L’amour est objectif. Quand une vision, une mission, une responsabilité naissent de l’amour, soyons rassurés qu’elles ont une portée universelle.

Dans le match de football, chaque joueur a une manière de dribbler qui lui est propre, bien que tous visent le même but, le poteau de l’adversaire. Je ne dois pas juger l’autre joueur sur base de ses dribbles plutôt sur base du but, car c’est pour cela qu’on est sur le terrain. Le bonheur universel c’est quand on ne regarde pas son propre intérêt.

Reconnaitre l’importance de l’autre dans la collaboration ou la coopération, c’est considérer l’apport de l’autre. Ne pas donner l’impression qu’on est plus utile, plus important, car dans la vie on a besoin même du plus petit que soi. La bible dit dans le livre de 1 corinthiens le chapitre 12 du verset 21 au verset 25: «L’œil ne peut pas dire à la main que je n’ai pas besoin de toi… les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires, ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur». La place qu’occupe l’autre n’est pas moindre simplement parce que je fais autre chose que lui, si il suffisait d’être à sa place pour comprendre qu’on ne pourra pas faire ce que l’autre fait à la même façon que lui, pas même de le remplacer, car chacun est unique.

Reconnaitre l’importance de l’autre revient à reconnaitre les capacités, les grâces, les potentiels de l’autre, car sur terre on est complémentaire. Ignorer la valeur de l’autre dans la collaboration crée un déséquilibre comparable à la marche de celui qui n’a qu’une jambe. La droite parait fort que la gauche, or que c’est la gauche qui révèle sa force. La droite est droite parce que la gauche est là; une fois gauche amputée, la droite manque sa force. Ce qui parait fort s’appuie sur quelque chose.

L’humanité est appelée à reconnaitre la valeur que Dieu a donnée à la femme, si nous ne la reconnaissons pas, nous mettrons à défaut la femme de côté. La société ne pourra bénéficier de la grâce que Dieu a déposé dans la femme que si elle reconnait sa valeur c’est-à-dire lui traiter à sa juste valeur, lui mettre à la place qu’il faut.

Dans le mariage, l’homme étant le chef du foyer qui de beaucoup ce mot est mal compris, ne doit pas ignorer que dans sa femme il n’y a pas simplement une épouse, mais aussi une collaboratrice, une personne avec qui on coopère pour atteindre le but qu’on s’est assigné dans le mariage et pour le mariage, sans oublier que cela a une portée universelle et doit influencer la société, y apporter ce qu’il faut pour son plein epagnouissement. Le mariage ne peut tenir s’il n’y a pas cette compréhension, il se change alors en une relation du maitre-esclave.

Nous devons savoir que la grâce accordée à la femme, le mystère qu’elle incarne n’a rien avoir avec son niveau d’études, n’a pas d’abord de rapport avec le niveau de son instruction ni avec son argent, mais plutôt avec sa nature.

Beaucoup de mariages s’effondent parce qu’on ne réalise pas l’importance de l’autre dans la relation. La femme ne reconnait pas l’importance de l’homme, et l’homme ne reconnait pas non plus l’importance de la femme. La valeur de cette dernière doit être reconnue dans la société aussi bien que dans le foyer.

Il y a un certain nombre de choses qui font que l’homme n’arrive pas à reconnaitre l’importance de la femme et ne pas la considérer à sa juste valeur-L’ignorance de ce que la femme peut apporter: Lorsqu’ on ignore la nature, les dons, les capacités, les grâces, les talents, d’une personne, on ne reconnaitra pas sa valeur ni son importance. La valeur d’une personne est liée à ce qu’elle est et à ce qu’elle a, et cela détermine ce qu’elle peut apporter. Pourquoi cette ignorance? Parce qu’on a été mal informé sur elle, sur ce qu’elle est.

L’humanité doit savoir ce que la femme est et ce qu’elle a pour elle afin de savoir lui donner son importance, et donner de l’importance c’est mettre quelqu’un à sa place c’est-à-dire là où il doit être. La place qu’occupe la femme aujourd’hui dans la société et dans le foyer est-ce la sienne???

La révolte commence quand on prend conscience que la place qu’on nous a donné n’est pas celle qu’il faut.

L’orgueil masculin: Ici l’homme connait l’importance de la femme, mais le fait de se surestimer, de se sentir supérieur lui fait tomber dans un complexe de supériorité pensant qu’il peut tout faire sans assistance. Je connais un foyer où l’homme veut faire tout seul sans écouter l’avis de sa femme, mais c’est catastrophique de voir comment ce foyer vit dans un désordre énorme. Les hommes doivent se briser et être humbles afin de reconnaitre ce que la femme peut apporter dans la société et dans le foyer.

Si les hommes considèrent leurs femmes comme étant leurs premières collaboratrices, les familles seront stables, il y aura l’impact dans la société.

«Femme, tu dois être consciente que tu n’es pas là pour tes propres intérêts, mais pour un but universel, pour le bien d’un plus grand nombre»

Aide appui: un appui est ce qui sert à soutenir une chose ou une personne pour l’empêcher de tomber ou de chanceler, c’est-à-dire qu’un appui crée de l’équilibre. La femme est un appui pour l’humanité et pour tous les cadres dont elle est l’initiatrice. Les concepts société, mariage, démographie etc… ont pris sens par l’existence de la femme.

La femme. La guerre de deux sexes

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