Читать книгу Méthode de dressage rapide du cheval de selle et d'obstacles par des procédés simples et puissants - Joseph Guyot d'Asnières de Salins - Страница 4

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MON CHER AMI,

Vous me demandez de présenter votre livre au public: c’est pour moi un honneur et un plaisir.

Un honneur, car je suis fier d’inscrire mon nom sous celui de l’officier qui, pendant 35 ans, fut une des plus grandes et des plus pures gloires hippiques de l’Ouest.

Un plaisir, car j’ai retrouvé dans cet ouvrage tous les grands principes d’équitation enseignés à notre belle Ecole de Cavalerie.

Vos lecteurs verront dans votre ouvrage, une fois de plus, exposé dans un style clair et imagé : la question capitale de l’impulsion, clef de voûte de l’équitation et sur laquelle le comte d’Aure, le général L’Hotte, le général de Beauchesne et tous les grands écuyers ont tant insisté.

L’engagement des postérieurs produisant le voussement du rein dont parle longuement Champsavin.

Le maniement et l’emploi des rênes, chers au général Jules de Benoist. Enfin, l’épaule en dedans qui, comme le disait La Guérinière, est «la première et la dernière de toutes les leçons qu’on peut donner au cheval».

Mais ce qu’ils trouveront surtout, c’est le fruit d’une longue expérience, du travail acharné d’un cavalier doué entre tous et ne s’attaquant qu’aux chevaux difficiles.

J’ai revécu, en lisant votre livre, vos duels fameux avec l’emballeur «Balthazar» qui, après avoir promené au Grand-Palais un débutant de concours (devenu plus tard un maître à votre école), tomba dans les rênes d’acier et se soumit après avoir goûté les douceurs du demi-arrêt.

J’ai reconnu le rogue «Et Comment», condamné à mort à cause de sa rétivité, par un marchand de champagne tristement célèbre, et qui, entre vos mains, gagnait les coupes les plus sévères!

J’ai revu le pauvre «Korrigan» qui mettait si gentiment les pieds dans l’eau et que vous corrigiez à coups de barre!

Et votre plus beau succès, la petite «Velleda», une ponette de 1 m. 50, fille de «Bure», ponette de polo de Max Lebeaudy, qui, sous votre poids, gagnait des championnats de hauteur mettant en valeur toutes vos théories: l’impulsion, l’engagement, le voussement du rein, la détente de tous les ressorts, l’allongement d’encolure.

Qu’il me soit donc permis de saluer à son apparition le livre d’un ami et d’un maître, et d’en recommander la lecture surtout aux jeunes cavaliers qui abordent la carrière des Concours. Ils verront en le lisant que si le «jumper» n’a pas besoin d’être manégé, il doit être dressé et d’une obéissance absolue aux aides, souple pour être vite, équilibré pour pouvoir faire du train sans se mettre sur les épaules, jouer avec son poids et celui de son cavalier pour se reprendre dans les difficultés sans perte de temps.

Enfin, à votre école, ils prendront la flamme du cavalier et le goût du risque!!

Angers, le 16 juin 1925.

Lt-Colonel HAENTJENS,

ancien Ecuyer de Saumur.

Je ne veux pas livrer mon manuscrit à l’impression avant d’avoir apporté à mon excellent et charmant ami, Jean-Paul-Louis Courier de Méré, le témoignage de ma plus affectueuse reconnaissance pour les précieux encouragements qu’il m’a prodigués.

Il est le premier à avoir lu mon vague projet de livre qui, sans lui, n’aurait peut-être jamais vu le jour.

Ce remarquable homme de cheval, au jugement droit et aux vues si nettes, par ses aimables instances, a eu raison de ma répugnance native pour la plume.

Mais, ce qui m’a surtout décidé (à cause du grand prix que j’y attachais), c’est l’entière approbation qu’il a donnée à mes moyens de dressage.

Pauvre vieux Jean! vous voici compromis et je crains fort de vous jouer un bien vilain tour, en vous attelant ainsi à mon char; mais vous avez les épaules... chaudes et (digne petit-fils de votre illustre grand-père)... bec et ongles pour vous défendre.

Cela diminue mes scrupules.

Quant à mon ancien camarade de concours, le colonel Haent jens — un des plus brillants cavaliers parmi l’élite qui, dans toutes les épreuves internationales d’avant-guerre, a tenu si haut le drapeau français — je ne lui dirai jamais assez combien est grande ma joie de l’avoir pour parrain; non plus que la gratitude que je lui garde pour le lustre que donnera son nom à mon ouvrage.

Méthode de dressage rapide du cheval de selle et d'obstacles par des procédés simples et puissants

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