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ОглавлениеSECONDE LETTRE.
«A bord de l’Épouvante»,
«Ce 15 juillet.»
«A l’Ancien et au Nouveau Monde,
» Les propositions émanant des divers États de l’Europe,
» comme celles qui ont été faites en dernier lieu par les États-
» Unis d’Amérique, ne peuvent attendre d’autre réponse que la
» présente:
» C’est un refus absolu et définitif du prix offert pour l’acqui
» sition de mon appareil.
» Cette invention ne sera ni française, ni allemande, ni autrichienne, ni russe, ni anglaise, ni américaine.
» L’appareil restera ma propriété, et j’en ferai l’usage qui me
» conviendra.
» Avec lui, j’ai tout pouvoir sur le monde entier, et il n’est pas
» de puissance humaine qui soit en mesure de lui résister dans
» n’importe quelle circonstance.
» Qu’on n’essaie pas de s’en emparer. Il est et sera hors de
» toute atteinte. Le mal qu’on voudrait me faire, je le rendrais
» au centuple.
» Quant au prix qui m’est proposé, je le dédaigne, je n’en ai
» pas besoin. D’ailleurs, le jour où il me plairait d’avoir des
» millions ou des milliards, je n’aurais qu’à étendre la main pour
» les prendre.
Peut-être son auteur lui-même se glissant... (Page 106.)
» Que l’Ancien et le Nouveau Continent le sachent, ils ne peu
» vent rien contre moi, et je puis tout contre eux.
» Et cette lettre, je la signe:
» Maître du Monde.»