Alice s'ennuie auprès de sa sœur qui lit un livre tandis qu'elle ne fait rien. Mais voilà qu'un lapin blanc aux yeux roses vêtu d'une redingote avec une montre à gousset à y ranger passe près d'elle en courant. Cela ne l'étonne pas le moins du monde. Pourtant, lorsqu'elle le voit sortir une montre de sa poche et s'écrier : " Je suis en retard ! En retard ! En retard ! ", elle se dit que décidément ce lapin a quelque chose de spécial. En entrant derrière lui dans son terrier, elle fait une chute presque interminable qui l'emmène dans un monde aux antipodes du sien. Elle va rencontrer une galerie de personnages retors et se trouver confrontée au paradoxe, à l'absurde et au bizarr. Le pays des merveilles, tel qu'il est décrit dans le conte, joue sans cesse avec la logique.
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Lewis Carroll. Alice au Pays des Merveilles
Table des matières
Chapitre 1 : Descente dans le terrier du lapin
Chapitre 2 : La mare de larmes
Chapitre 3 : Une course au “Caucus” et une longue histoire
Chapitre 4 : Le lapin fait intervenir le petit Bill
Chapitre 5 : Les conseils de la Chenille
Chapitre 6 : Porc et poivre
Chapitre 7 : Un thé chez les fous
Chapitre 8 : Le terrain de croquet de la Reine
Chapitre 9 : Histoire de la Simili-Tortue
Chapitre 10 : Le quadrille des homards
Chapitre 11 : Qui a dérobé les tartes ?
Chapitre 12 : La déposition d’Alice
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Отрывок из книги
Alice au Pays des Merveilles
Chapitre 1 : Descente dans le terrier du lapin
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« Nous n’en parlerons plus ! s’écria la Souris qui tremblait jusqu’au bout de la queue. Comme si, moi, j’allais parler d’une chose pareille ! Dans notre famille, nous avons toujours exécré les chats : ce sont des créatures vulgaires, viles, répugnantes ! Ne t’avise plus de prononcer le mot : chat ! »
« Je m’en garderai bien ! » dit Alice qui avait hâte de changer de conversation. « Est-ce que tu… tu… aimes les… les… chiens ? » La Souris ne répondit pas, aussi Alice continua avec empressement : « Il y a près de chez nous un petit chien si charmant que j’aimerais bien pouvoir te le montrer ! Vois-tu, c’est un petit terrier à l’œil vif, avec, oh, de si longs poils bouclés ! Il rapporte tous les objets qu’on lui jette, il fait le beau pour quémander son dîner, et il fait tellement de tours que je ne m’en rappelle pas la moitié. Il appartient à un fermier qui dit que ce chien lui est si utile qu’il vaut plus de mille francs ! Il dit qu’il tue les rats et… Oh, mon Dieu ! s’écria Alice d’un ton chagrin, j’ai bien peur de l’avoir offensée une fois de plus ! » En effet, la Souris s’éloignait d’elle en nageant aussi vite que possible, et en soulevant une véritable tempête à la surface de la mare.