Читать книгу Mémoires Posthumes de Braz Cubas - Machado de Assis - Страница 5
TRADUITS DU PORTUGAIS PAR ADRIEN DELPECH PARIS GARNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 6, BUE DES SAINTS-PÈRES, 6 1911
ОглавлениеTABLE DES MATIÈRES
I. MORT DE L'AUTEUR II. L'EMPLÂTRE III. GÉNÉALOGIE IV. L'IDÉE FIXE V. OÙ L'ON VOIT POINDRE L'OREILLE D'UNE FEMME VI. «CHIMÈNE, QUI L'EÛT DIT? RODRIGUE, QUI L'EÛT CRU?» VII. LE DÉLIRE VIII. RAISON CONTRE FOLIE IX. TRANSITION X. CE JOUR-LÀ XI. L'ENFANT EST LE PÈRE DE L'HOMME XII. UN ÉPISODE DE 1814 XIII. UN SAUT XIV. LE PREMIER BAISER XV. MARCELLA XVI. UNE RÉFLEXION IMMORALE XVII. CONSIDÉRATIONS SUR LE TRAPÈZE XVIII. VISION DANS LE CORRIDOR XIX. À BORD XX. JE PASSE MON BACCALAURÉAT XXI. LE MULETIER XXII. RETOUR À RIO XXIV. COURT, MAIS GAI XXV. À LA TIJUCA XXVI. L'AUTEUR HÉSITE XXVII. VIRGILIA XXVIII. POURVU QUE XXIX. LA VISITE XXX. LA FLEUR DU BUISSON XXXI. LE PAPILLON NOIR XXXII. BOITEUSE DE NAISSANCE XXXIII. BIENHEUREUX CEUX QUI SAVENT RESTER XXXIV. À UNE ÂME SENSIBLE XXXV. LE CHEMIN DE DAMAS XXXVI. À PROPOS DE BOTTES XXXVII. ENFIN! XXXVIII. LA QUATRIÈME ÉDITION XXXIX. LE VOISIN XL. DANS LE CABRIOLET XLI. L'HALLUCINATION XLII. CE QUE N'A POINT TROUVÉ ARISTOTE XLIII. MARQUISE: ATTENDU QUE JE SERAI MARQUIS XLIV. UN CUBAS XLV. NOTES XLVI. L'HÉRITAGE XLVII. LE RECLUS XLVIII. UN COUSIN DE VIRGILIA XLIX. LE BOUT DU NEZ L. VIRGILIA MARIÉE LI. ELLE EST À MOI LII. LE PAQUET MYSTÉRIEUX LIII. ...... LIV. LA PENDULE LV. VIEUX DIALOGUE D'ADAM ET D'ÈVE LVI. LE MOMENT OPPORTUN LVII. DESTIN LVIII. CONFIDENCE LIX. UNE RENCONTRE LX. L'ACCOLADE LXI. UN PROJET LXII. L'OREILLER LXIII. FUYONS LXIV. LA TRANSACTION LXV. À L'AFFÛT ET AUX ÉCOUTES LXVI. LES JAMBES LXVII. LA PETITE MAISON LXVIII. LE FOUET LXIX. UN GRAIN DE FOLIE LXX. DONA PLACIDA LXXI. CRITIQUE DE CE LIVRE LXXII. LE BIBLIOMANE LXXIII. LE GOÛTER LXXIV. HISTOIRE DE DONA PLACIDA LXXV. RÉFLEXIONS LXXVI. LE FUMIER LXXVII. ENTREVUE LXXVIII. LA PRÉSIDENCE LXXIX. MOYEN TERME LXXX. LE SECRÉTAIRE LXXXI. LA RÉCONCILIATION LXXXII. QUESTION DE BOTANIQUE LXXXIII. 13 LXXXIV. LE CONFLIT LXXXV. AU SOMMET DE LA MONTAGNE LXXXVI. LE MYSTÈRE LXXXVII. GÉOLOGIE LXXXVIII. LE MALADE LXXXIX. IN EXTREMIS XC. VIEUX COLLOQUE D'ADAM ET DE CAÏN XCI. UNE LETTRE EXTRAORDINAIRE XCII. UN HOMME EXTRAORDINAIRE XCIII. LE DÎNER XCIV. LA CAUSE SECRÈTE XCV. FLEURS D'AUTAN XCVI. LA LETTRE ANONYME XCVII. ENTRE LA BOUCHE ET LE FRONT XCVIII. SUPPRIMÉ XCIX. DANS LA SALLE C. LE CAS PROBABLE CI. LA RÉVOLUTION DALMATE CII. REPOS CIII. DISTRACTION CIV. C'EST LUI CV. ÉQUIVALENCE DES FENÊTRES CVI. JEUX PÉRILLEUX CVII. LE BILLET CVIII. OÙ L'ON NE COMPREND PLUS BIEN CIX. LE PHILOSOPHE CX._31 CXI. LE MUR CXII. L'OPINION CXIII. LA SOUDURE CXIV. FIN DE DIALOGUE CXV. LE DÉJEUNER CXVI. PHILOSOPHIE DES FEUILLES MORTES CXVII. L'HUMANITISME CXVIII. LA TROISIÈME FORCE CXIX. PARENTHÈSE CXX. COMPELLE INTRARE CXXI. EN DESCENDANT LA COLLINE CXXII. UNE INTENTION TRÈS FINE CXXIII. LE VRAI COTRIM CXXIV. POUR SERVIR D'INTERMÈDE CXXV. EPITAPHE CXXVI. DÉSOLATION CXXVII. FORMALITÉS CXXVIII. À LA CHAMBRE CXXIX. SANS REMORDS CXXX. UNE CALOMNIE CXXXI. FRIVOLITÉS CXXXII. LE PRINCIPE D'HELVÉTIUS CXXXIII. CINQUANTE ANS CXXXIV. OBLIVION CXXXV. INUTILITÉ CXXXVI. LE SHAKO CXXXVII. À UN CRITIQUE CXXXVIII. COMMENT JE NE FUS PAS MINISTRE D'ÉTAT CXXXIX. QUI EXPLIQUE LE CHAPITRE ANTÉRIEUR CXL. LES CHIENS CXLI. LA DEMANDE SECRÈTE CXLII. JE N'IRAI PAS CXLIII. UTILITÉ RELATIVE CXLIV. EXPLICATION SUPERFLUE CXLV. LE PROGRAMME CXLVI. UNE EXTRAVAGANCE CXLVII. LE PROBLÈME INSOLUBLE CXLVIII. THÉORIE DU BIENFAIT CXLIX. ROTATION ET TRANSMISSION CL. PHILOSOPHIE DES ÉPITAPHES CLI. LA MONNAIE DE VESPASIEN CLII. L'ALIÉNISTE CLIII. LES NAVIRES DU PIRÉE CLIV. RÉFLEXION CORDIALE CLV. ORGUEIL DE LA SERVILITÉ CLVI. PHASE BRILLANTE CLVII. DEUX RENCONTRES CLVIII. LA DEMI-DÉMENCE CLIX. NÉGATIVES SUR NÉGATIVES
Que Stendhal confesse avoir écrit ses livres pour une centaine de lecteurs, voilà de quoi s'étonner et s'attrister; mais qu'importe que ce volume ait les cent lecteurs de Stendhal, ou cinquante, ou même vingt, ou tout simplement dix! Dix... ou cinq, qui sait? C'est en vérité une œuvre diffuse, dans laquelle moi, Braz Cubas, j'ai adopté la forme libre d'un Sterne et d'un Xavier de Maistre, en y mettant peut-être une ombre de pessimisme. C'est bien possible: une œuvre de défunt... J'ai plongé ma plume dans une encre faite d'ironie et de mélancolie, et il n'est pas difficile de présumer ce qui peut sortir d'un tel mélange. D'ailleurs les gens graves trouveront à ce livre des apparences de pur roman, tandis que les lecteurs frivoles y chercheront en vain la contexture habituelle du roman. Me voici donc privé de l'estime des gens graves et de la sympathie des frivoles, qui sont les deux pivots de l'opinion.
Malgré tout, je ne désespère pas de la ramener à moi, et je vais tout d'abord m'abstenir d'un prologue trop explicite et long. La meilleure préface est celle qui contient le moins de choses possible, et qui les dit d'une façon obscure et tronquée. Donc je vous fais grâce des procédés extraordinaires que j'ai employés dans la confection de ces mémoires, écrits là-bas, dans l'autre monde. Ce serait sans doute intéressant, mais surtout long, et parfaitement inutile à la compréhension de ce livre. L'œuvre vaut ce qu'elle vaut. Si elle te plaît, ô délicat lecteur, paie-moi de ma peine. Sinon je te ferai la nique, et bonsoir.
BRAZ CUBAS.