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PRÉFACE

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Nous n’avons pas à faire l’apologie de ce recueil de contes. Les deux noms inscrits sur le titre suffisent amplement à le recommander. Qui ne connaît P.-J. Stahl-Hetzel? Qui n’est plus ou moins au courant de sa double carrière d’écrivain et d’éditeur si brillamment poursuivie durant plusieurs générations? Aux éloges unanimes dont a été l’objet ce conteur exquis, ce spirituel humoriste, cet aimable et délicat moraliste, c’est, pourra-t-il sembler, ajouter peu de chose que de dire qu’il fut aussi le plus ingénieux le plus habile des adaptateurs. Ce n’est pas rien cependant. Pour réussir un pareil travail, surtout quand il s’applique à des œuvres destinées à la jeunesse, il faut, outre la connaissance intime du nouveau public auquel on veut les offrir, des qualités de pénétration et d’assimilation qui ne sont pas le fait de tous les littérateurs. P.-J. Stahl y était passé maître. Combien de productions étrangères a-t-il ainsi reprises, transformées, en faisant, en quelque sorte, des livres nouveaux, qu’il savait approprier à ses lecteurs français, sans en altérer la saveur indigène! Parfois il n’empruntait que les incidents principaux des récits, ou même que les sujets, pour les traiter à sa propre façon; mais ceci touche à la composition originale. Telle ne pouvait pas être sa manière de procéder à l’égard des Contes de la Tante Judith. A part quelques légères retouches, il n’avait rien à y modifier, mais seulement à les revêtir de son style alerte et limpide, bien à lui. On sait quelle réputation l’auteur, Mme Alfred Gatty s’est acquise en Angleterre par ses ouvrages d’éducation, contes, nouvelles, apologues, d’invention très particulière et du sentiment le plus pur. Si mérité qu’ait été le succès de ces diverses productions, la faveur qu’elles ont rencontrée près d’un juge aussi autorisé que P.-J. Stahl n’en a pas été une médiocre confirmation. Nombre d’entre elles, insérées dans le Magasin d’Éducation et de Récréation, témoignent ainsi de l’estime que faisait de leur valeur morale et littéraire l’éminent directeur de ce recueil. Entre lui et l’auteur anglais on pourrait noter, d’ailleurs, certaines analogies, certains rapports de conception et de vues, sous réserve, bien entendu, de l’importance des œuvres respectives. C’est en raison de cette affinité et en souvenir de la sympathie qui en résultait que M. Hetzel, le directeur actuel, a voulu donner place à Mme Gatty dans la Petite Bibliothèque blanche où figure au premier rang son collaborateur, en compagnie d’autres célébrités. Et, certes, parmi les jeunes clients et assidus lecteurs de ladite Bibliothèque il n’y en aura aucun à qui n’agrée l’adjonction des Contes de la tante Judith. Comme dans tous les volumes antérieurs, ils y trouveront Éducation et Récréation réunies se prêtant mutuellement appui.

LES ÉDITEURS.

Les contes de tante Judith

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