Читать книгу Résumé Etendu: L'essentialisme (Escensialism) - Basé Sur Le Livre De Greg McKeown - Mentors Library - Страница 5
CHAPITRE 01: QUELS SONT LES PRÉCEPTS D’UN ESSENTIALISTE?
ОглавлениеBeaucoup d’entre nous ont l’habitude de se concentrer sur les possibilités d’une décision, c’est-à-dire sur ses aspects externes, alors qu’en réalité il faut se concentrer sur les actions et les choix que nous faisons, c’est-à-dire sur la partie interne. Malheureusement, beaucoup de gens se croient victimes des circonstances et, par conséquent, ils ne se sentent pas libres de choisir, mais plutôt obligé de suivre le courant.
Il est vrai que des circonstances extérieures peuvent avoir un effet négatif sur nous, réduisant nos options ; cependant, cela ne veut pas dire que ceci nous enlève notre capacité de choisir. Le choix est quelque chose d’inné dans l’être humain, quelque chose qui n’est ni donné ni enlevé et qui a beaucoup de pouvoir.
Malgré cela, il peut tomber dans le piège de se croire victime de sa situation et, sans s’en rendre compte, il renonce à son droit de choisir et laisse quelqu’un d’autre décider à sa place. Ce comportement est connu sous le nom d’impuissance acquise et est largement rejeté par les essentialistes, car ils reconnaissent que, malgré le fait que les options sont considérablement réduites, leur capacité de choix est toujours intacte. Il y a toujours un choix.
Ce concept d’impuissance acquise a son origine dans les expériences sur les chiens, dans lesquelles les chiens ont reçu des décharges électriques. Certains chiens ont reçu un levier qui arrêterait les chocs, un autre groupe a reçu un levier similaire qui n’a eu aucun effet, et le dernier groupe n’a reçu aucun choc.
Après un certain temps, tous les chiens ont été placés dans une gigantesque box divisée en deux: dans une moitié, ils ont reçu des chocs et dans l’autre, non. Les chiens qui, lors de l’expérience précédente, avaient eu une chance d’arrêter les chocs, et ceux qui n’avaient subi aucun choc, se sont enfuis au milieu de la boîte qui n’a pas produit de chocs. Le groupe dont le levier n’a eu aucun effet est resté dans la zone de choc et ne s’est pas adapté à la nouvelle situation: ils ont appris à être sans défense. L’auteur utilise cette expérience pour illustrer que, à plusieurs reprises, les circonstances défavorables qui nous entourent sont ces leviers qui ne fonctionnent pas et nous sommes ces êtres passifs, incapables de s’adapter.