Читать книгу Pensées napoléoniennes - Napoleon III - Страница 5
GOUVERNEMENT. — CONSTITUTION.
ОглавлениеLa grande ombre de Napoléon plane sur la France; elle protège ses successeurs.
PRINCE NAPOLÉON.
Les Napoléons défendent la souveraineté directe du peuple.
PRINCE NAPOLÉON.
La Révolution Française a été un mouvement général de la nation contre les privilèges; elle eut pour but principal de les détruire, et de proclamer l’égalité de l’impôt et des droits.
NAPOLÉON Ier.
La souveraineté réside dans le peuple Français, dans ce sens que tout, tout sans exeption, doit être fait pour son intérêt, pour son bonheur et pour sa gloire.
NAPOLÉON Ier.
La Révolution Française a été une convulsion nationale, aussi irrésistible dans ses éffets, qu’une éruption du vésuve. Quand les fusions mystérieuses-des entrailles de la terre sont arrivées à l’état d’explosion, la lave s’échappe et l’éruption a lieu. Le travail sourd du malaise des peuples, suit une marche identique: quand leurs souffrances arrivent à maturité, une révolution éclate.
NAPOLÉON Ier.
C’est une axiome en France que tout gouvernement doit être le résultat de la volonté de la majorité.
PRINCE NAPOLÉON.
Les grands principes de notre révolution sortis de la tribune Française, cimentés du sang des batailles; décorés des lauriers de la victoire, salués des acclamations des peuples, sont devenus familiers aux oreilles comme à la bouche des Rois; ils ne sauraient plus rétrograder.
NAPOLÉON Ier.
Toujours les droits d’un Napoléon ont eu leur source dans les votes du peuple Français. Jamais aucun autre nom n’a été acclamé depuis cinquante ans, quand le peuple, dans son universalité a été appelé à se choisir un chef.
PRINCE NAPOLÉON
L’idée Napoléonienne est sortie de la Révolution Française comme Minerve de la tête de Jupiter, le casque en tête et toute couverte de fer. Elle a combattu pour éxister, elle a triomphé pour persuader, elle a succombé pour renaître de ses cendres, imitant en cela un éxemple divin.
NAPOLÉON III.
L’idée Napoléonienne consiste à reconstituer la société française bouleversée par cinquante ans de révolution, à concilier l’ordre et la liberté, les droits du peuple et les principes d’autorité.
NAPOLÉON III.
L’idée Napoléonienne ne suit ni la marche d’un parti, ni les passions de la foule; elle commande par la raison, elle conduit parce qu’elle marche la première.
NAPOLÉON III.
L’idée Napoléonienne emploie tous les bras et toutes les intelligences. Elle va dans les chaumiéres, non pas en tenant à la main de stériles déclarations, mais avec les moyens nécessaires pour étancher la soif du pauvre, pour apaiser sa faim; et de plus, elle a un récit de gloire pour réveiller son amour de la patrie.
NAPOLÉON III.
L’art des gouvernements est de punir les méchants et de récompenser les honnêtes gens.
NAPOLÉON Ier.
Il faut servir dignement le peuple, et ne pas s’occuper de lui plaire. La belle manière de le gagner c’est de lui faire du bien. Rien n’est plus dangereux que de le flatter; s’il n’a pas ensuite tout ce qu’il veut; il s’irrite et pense qu’on lui a manqué de parole, et, si alors on lui résiste, il hait d’autant plus qu’il se dit trompé.
NAPOLÉON Ier.
Toute révolution est dans le principe, une révolte que le temps et le succès ennoblissent et légitiment, mais, dont la terreur a été une des phases inévitables.
NAPOLÉON Ier.
Le grand ordre qui régit le monde tout entier, doit gouverner chaque partie du monde. Le gouvernement est au centre des sociétés comme le soleil: les diverses institutions doivent parcourir autour de lui leur orbite, sans s’en écarter jamais.
NAPOLÉON Ier.
Cinquante hommes réunis dans un temps de crise pour faire une constitution, n’ont pas le droit d’aliéner les droits du peuple; sa souveraineté est inaliénable.
NAPOLÉON Ier.
L’art de gouverner à l’intérieur est surtout l’art de céder, après avoir constaté que les aspirations de l’opinion publique sont sérieuses, vraies, justes; qu’elles répondent au sentiment profond du pays. Gouverner n’est pas résister.
PRINCE NAPOLÉON.
Chez les peuples et dans les révolutions, l’aristocratie éxiste toujours: la détruisez-vous dans la noblesse, elle se place aussitôt dans les maisons riches et puissantes du tiers état; la détruisez-vous dans celles-ci, elle surnage et se réfugie dans les chefs d’ateliers et du peuple.
NAPOLÉON Ier.
La révolution malgré toutes ses horreurs, a été la vraie cause de la régénération des mœurs de la France.
NAPOLÉON Ier.
Il est encourageant de penser que dans les dangers extrêmes, la Providence réserve souvent à un seul d’être l’instrument du salut de tous, et dans certaines circonstances, elle l’a même choisi au milieu du sexe le plus faible, comme si elle voulait par la fragilité de l’enveloppe, prouver mieux encore l’empire de l’âme sur les choses humaines, et faire voir qu’une cause ne périt pas, lorsqu’elle a pour la conduire une foi ardente, un dévouement inspiré et une conviction profonde.
NAPOLÉON III.
Les gouvernements qui, après de longs troubles civils, sont parvenus à rétablir le pouvoir et la liberté, et à prévenir les bouleversements nouveaux, ont tout en domptant l’esprit révolutionnaire, puisé leur force dans le droit de la révolution même; ceux-là, au contraire, ont été impuissants qui sont allés chercher ce droit dans la contre révolution.
NAPOLÉON III.
Les gouvernements qui succèdent à une révolution ont une tâche ingrate, celle de réprimer d’abord pour améliorer plus tard; de faire tomber les illusions et de remplacer par le langage d’une raison froide, les accents désordonnés de la passion.
NAPOLÉON III.
Une révolution est toujours un des plus grands malheurs dont la colère divine puisse affliger une nation, c’est le fléau de la génération qui la fait, et pendant de longues années, un siècle même, c’est le malheur de tous, le bonheur de quelques individus.
NAPOLÉON Ier.
Les gouvernements ont été établis pour aider la société à vaincre les obstacles, qui entravaient sa marche.
NAPOLÉON III.
Sous le rapport de notre éssence divine il nous faut pour marcher liberté et travail; sous le rapport de notre nature mortelle, il nous faut pour nous conduire un guide et un appui.
NAPOLÉON III.
Ce qu’un plébiscite a établi, un nouveau plébiscite peutseul le remplacer.
PRINCE NAPOLÉON.
Le propre de tout gouvernement est de communiquer à tous ceux qui le servent son reflet et sa couleur.
NAPOLÉON III.
La France est le pays ou les chefs ont le moins d’influence; s’appuyer sur eux, c’est bâtir sur le sable. On ne fait de grandes choses en France qu’en s’appuyant sur les niasses.
NAPOLÉON Ier.
Un gouvernement est un moteur bienfaisant de tout organisme social.
NAPOLÉON III.
L’idée des nationalités est non-seulement bonne en elle-même, mais il n’y en a point d’autre qui puisse servir à fonder les relations durables et pacifiques des peuples entre eux, car ce que la force à fait, la force seule peut le défaire.
PRINCE NAPOLÉON.
Les peuples sont heureux quand les gouvernements n’ont pas besoin de recourir à des mesures extraordinaires.
NAPOLÉON III.
Le plus ou moins de durée du pouvoir contribue puissamment à la stabilité des choses; mais c’est aussi par les idées et les principes que le gouvernement se fait prévaloir, que la société se rassure.
NAPOLÉON III.
Un régime qui multiplie les rouages, qui entraîne des lenteurs, des difficultés d’exécution, des conflits, est un régime mauvais. Un des grands secrets du gouvernement, c’est incontestablement l’art de simplifier.
PRINCE NAPOLÉON.
Un gouvernement ne peut être fort que lorsque ses principes sont d’accord avec sa nature.
NAPOLÉON III.
Malheur au souverain dont les intérêts ne sont pas liés à ceux de la nation.
NAPOLÉON III.
Lorsqu’un gouvernement combat les idées et les vœux d’une nation, il produit toujours des résultats opposés à ses projets.
NAPOLÉON III.
Dans un gouvernement dont la base est démocratique, le chef seul a la puissance gouvernementale; la force morale ne dérive que de lui; tout aussi remonte directement jusqu’à lui, soit haine, soit amour.
NAPOLÉON III.
Diviser les intérêts d’une nation, c’est les desservir tous, c’est engendrer la guerre civile. On ne divise pas ce qui par nature est indivisible, on le mutile.
NAPOLÉON Ier.
S’il y a des maximes bonnes pour tous les peuples, il n’y a pas de système bon pour tous.
NAPOLÉON III.
Non-seulement un même système ne peut pas convenir à tous les peuples, mais les lois doivent se modifier avec les générations, avec les circonstances plus ou moins difficiles.
NAPOLÉON III.
Le plus grand danger peut-être des temps modernes, vient de cette fausse opinion inculquée dans les esprits qu’un gouvernement peut tout; et, qu’il est de l’éssence d’un système quelconque, de répondre à toutes les éxigences et remédier à tous les maux.
NAPOLÉON III.
Il ne saurait y avoir de gouvernement assis sur des formes invariables; il n’y a pas plus de formule gouvernementale pour le bonheur des peuples, qu’il n’y a de panacée universelle qui guérisse tous les maux.
NAPOLÉON III.
Aujourd’hui le but de tout gouvernement habile, doit être de tendre par des éfforts, à ce qu’on puisse dire bientôt: «Le triomphe du christianisme a détruit l’esclavage; le triomphe de la Révolution française a détruit le servage; le triomphe des idées démocratiques a détruit le paupérisme.
NAPOLÉON III.
Le grand art du gouvernement est de consulter toutes les capacités, en leur marquant le but et la route qu’il faut suivre, car sans cela, on a beaucoup de bruit sans éffet, beaucoup de travail sans résultats.
NAPOLÉON III.
Gouverner ce n’est plus dominer les peuples par la force et la violence, c’est les conduire vers un meilleur avenir, en faisant appel à leur raison et à leur cœur.
NAPOLÉON III.
Les Constitutions sont l’œuvre du temps; on ne saurait laisser une trop large voie aux améliorations.
NAPOLÉON Ier.
Aucune Constitution ne peut rester telle qu’elle a été faite; sa marche est toujours subordonnée aux hommes et aux circonstances.
NAPOLÉON Ier.
Quand on veut se mêler de gouverner, il faut savoir payer de sa personne; il faut savoir se laisser assassiner.
NAPOLÉON Ier.
La propriété, les lois civiles, l’amour du pays, la religion sont les liens de toute espèce de gouvernement.
NAPOLÉON Ier.
Tout gouvernement condamné à périr, périt par les moyens mêmes qu’il emploie pour se sauver.
NAPOLÉON III.
Un peuple qui commet des excès, est indigne de la liberté.
NAPOLÉON Ier.
Un peuple libre est celui qui respecte les personnes et les propriétés.
NAPOLÉON Ier.
La liberté peut avoir ses éclipses momentanées, mais c’est un phare vers lequel se dirigent tous les peuples civilisés.
PRINCE NAPOLÉON.
Dans un gouvernement représentatif, l’interdiction de la liberté de la presse est un anachronisme choquant, une véritable folie.
NAPOLÉON Ier.
Lorsque dans une nation il n’y a plus d’aristocratie, et qu’il n’y a d’organisé que l’armée, il faut reconstituer un ordre civil, basé sur une organisation précise et régulière, avant que la liberté soit possible.
NAPOLÉON III.
Une des premières nécessités, pour un gouvernement, c’est de bien connaître l’état du pays qu’il régit, et de savoir où sont les éléments de force sur lesquels il doit s’appuyer.
NAPOLÉON III.
Les résolutions détruisent tout instantanément, et ne reconstituent qu’à l’aide du temps.
NAPOLÉON Ier.
Méfiez-vous de tout homme qui veut exclusivement concentrer l’amour de la patrie, dans ceux de sa coterie; si son langage a l’air de défendre le peuple, c’est pour l’exaspérer, le diviser. Il dénonce sans cesse, lui seul est pur.
NAPOLÉON Ier.
Un gouvernement doit savoir utiliser tous les mérites, et donner à chacun le poste où il peut rendre le plus de services à la société.
NAPOLÉON III.
Ce ne sont pas seulement les lois qui protègent les citoyens, c’est aussi la manière dont elles sont éxécutées, c’est la manière dont le gouvernement éxerce le pouvoir.
NAPOLÉON III.
Aujourd’hui, en France, il n’y a de possible que ce qui est nécessaire. L’influence du gouvernement est immense en France; s’il sait s’y prendre, il n’a pas besoin de corrompre pour trouver partout des appuis.
NAPOLÉON Ier.
Deux principes divisent le monde, celui qui admet un droit supérieur à la volonté du peuple, et celui qui fait résider le principe de tout gouvernement dans cette souveraineté.
PRINCE NAPOLÉON.
L’oligarchie ne cède qu’à la force.
NAPOLÉON Ier.
Une Constitution ne doit être que la réunion de quelques principes énoncés dans des formules aussi brèves que possible.
PRINCE NAPOLÉON.
Un gouvernement est faible, lorsque plusieurs centaines de citoyens s’assemblent en assemblée exclusive, jouent la popularité, sont sans cesse animés par l’éxagération, et n’ont jamais en but que la destruction.
NAPOLÉON Ier.
La lettre d’une constitution a sans doute une grande influence sur les destinées d’un pays, mais la manière dont elle est éxécutée en éxerce peut-être une plus grande encore.
NAPOLÉON III.
Dans toutes les institutions, c’est l’idée prédominante et la tendance générale, qu’il faut surtout rechercher et approfondir.
NAPOLÉON III.
Les institutions ne doivent pas être faites pour une seule classe ou un seul parti; elles doivent favoriser également tout le monde.
NAPOLÉON III.
Les institutions doivent favoriser tout le monde, mais l’esprit qui les dicte ne doit être assis que sur un seul principe.
NAPOLÉON III.
Il en est des Etats comme d’un bâtiment qui navigue et comme d’une armée; il faut de la froideur, de la modération, de la sagesse dans la conception des lois, de l’énergie et de la rigueur dans leur exécution
NAPOLÉON Ier.
La modération imprime un caractère auguste aux gouvernements comme aux nations; elle est toujours la compagne de la force, et le garant des institutions nationales.
NAPOLÉON Ier.
La liberté est comme un fleuve: pour qu’elle apporte l’abondance et non la dévastation, il faut qu’on lui creuse un lit large et profond.
NAPOLÉON III.
Aujourd’hui on ne peut gouverner qu’avec l’opinion publique à la lumière du soleil, autrement, il n’y a pas de gouvernement possible.
PRINCE NAPOLÉON.
Jamais un bon système gouvernemental n’éxistera sans opposition. L’opposition, c’est le stimumulant; c’est, dans la politique, ce que le sel est dans les aliments.
PRINCE NAPOLÉON.
Plus il y a dans un pays d’intelligences qui se montrent, plus il y a d’hommes capables de commander aux autres, plus les institutions doivent être républicaines.
NAPOLÉON III.
On peut gouverner une société tranquille et régulière avec les seuls dons de l’esprit, mais lorsque la violence a remplacé le droit, et que la marche méthodique de la civilisation a été rompue, un souverain ne regagne le chemin qu’il a perdu, qu’en prenant de ces grandes et subites résolutions que le cœur seul inspire.
NAPOLÉON III.
En général les révolutions conduites et exécutées par un chef tournent entièrement au profit des masses, car, pour réussir, le chef est obligé d’abonder entièrement dans le sens national, et pour se maintenir, il doit rester fidèle aux intérêts qui l’ont fait triompher; tandis que, au contraire, la révolution faite par les masses ne profiterait souvent qu’aux chefs, parce que le peuple croit, le lendemain de sa victoire, son ouvrage achevé, et qu’il est dans son essence, de se reposer longtemps de tous les éfforts qu’il lui a fallu faire pour vaincre.
NAPOLÉON III.
L’origine d’un pouvoir influe sur toute sa durée, de même qu’un édifice brave des siècles ou s’écroule en peu de jours, suivant que sa base est bien ou mal assise.
NAPOLÉON III.
Les gouvernements qui ne sont ni assez populaires pour gouverner dans l’opinion des citoyens, ni assez forts pour les maintenir tous dans une oppression commune, ne peuvent se soutenir qu’en alimentant la discorde entre les partis.
NAPOLÉON III.
Tout gouvernement doit avoir les moyens de sa faire respecter, et de faire respecter le pouvoir que la nation lui a confié.
PRINCE NAPOLÉON.
Il y a des gouvernements frappés de mort dès leur naissance, et dont les mesures les plus nationales, n’inspirent que la défiance et le mécontentement.
NAPOLÉON III.
Un gouvernement peut souvent violer impunément la légalité et même la liberté, mais s’il ne se met pas franchement à la tète des grands intérêts de la civilisation, il n’a qu’une durée éphémère, et cette raison philosophique, qui est la cause de sa mort, est appelée fatalité lorsque on ne veut pas s’en rendre compte.
NAPOLÉON III.
A une société nouvelle, il faut un symbole nouveau; il faut, et le droit moderne le veut, il faut l’abdication de tous devant la volonté du peuple librement et directement exprimée; hors de là, il n’y a plus que le chaos.
PRINCE NAPOLÉON.
Un gouvernement est inébranlable quand il peut se dire: «Ce qui profitera au plus grand nombre, ce qui assurera la liberté des citoyens et la sécurité du pays, fera aussi la force de mon autorité et consolidera mon pouvoir».
NAPOLÉON III.
L’identité des intérêts entre le souverain et le peuple, voilà la base essentielle d’une dynastie.
NAPOLÉON III.
Une constitution doit être faite uniquement pour la nation à laquelle on veut l’adapter; elle doit être comme un vêtement qui, pour être bien fait, ne doit aller qu’à un seul homme.
NAPOLÉON III.
Quand le gouvernement, quelle que soit sa forme, n’a plus ni force ni prestige, que l’ordre n’éxiste ni dans l’administration, ni dans l’Etat, il faut rétablir l’ordre avant que la liberté soit possible.
NAPOLÉON III.
Après une révolution, l’essentiel n’est pas de faire une constitution, mais d’adopter un système qui, basé sur les principes populaires, possède toute la force nécessaire pour fonder et établir, et qui, tout en surmontant les difficultés du moment, ait en lui cette flexibilité qui permet de se plier aux circonstances.
NAPOLÉON III.
Lorsque les changements successifs de constitution ont ébranlé le respect dû à la loi, il faut recréer l’influence légale avant que la liberté soit possible.
NAPOLÉON III.
Quand dans un pays il y a des partis acharnés les uns contre les autres, des haines violentes, il faut que ces partis disparaissent, que ces haines s’apaisent, avant que la liberté soit posible.
NAPOLÉON III.
Lorsque les anciennes mœurs ont été détruites par une révolution sociale, il faut en créer de nouvelles, d’accord avec les nouveaux principes, avant que la liberté soit possible.
NAPOLÉON III.
L’esprit communal est un esprit essentiellement conservateur; tout ce qu’il a acquis, que ce soit un abus ou un avantage, il le garde avec la même ténacité
NAPOLÉON III.