Читать книгу Переписка князя П.А.Вяземского с А.И.Тургеневым. 1824-1836 - Петр Вяземский - Страница 85

Le 6 novembre, midi. [Петербург].

Je n'ai pas le temps de répondre en bonnes et dues formes à votre charmante lettre, encore moins d'exhaler tonte ma furie contre la répartition égale des tendresses entre Sev[erine] et moi! Je laisse cela pour de moments calmes, car j'ai a peine celui de vous dire que j'arrive à l'instant même au Conseil, que j'y trouve Miloradovitch avec le comte Araktcheieff, que je prends le premier de côté, que je lui parle à la hâte sur Tchert. A peine je l'ai nommé, qu'il me demande: «Какой это?» Je lui réponds: «Votre compagnon d'armes et père de 9 enfants et mari d'un ange de douceur et de conduite». Il s'écrie: «Ah, это мой друг! Знаю, все знаю; он хочет быть при почте?» – «Нет», отвечаю я, «хочет служить для того, чтобы не жить в праздности и воспитывать детей, коих теперь едва питать может». – «Сделайте мне записку; я покажу государю, буду просить на коленях» etc., etc.– tout cela en fuyant et en cherchant les regards du c[omteJ Ar[ak-tcheieff] qui nous fixait et peut-être nous entendait. Je finis de mon mieux en lui promettant de lui apporter la note! Mais je ne sais, si je trouverai son послужпой список. Je ferai mon possible, et cela sans le moindre délai.

Je suis pressé. On m'attend au Conseil. Je baise vos deux jolies mains et j'embrasse votre mari. Ah! quels vers!

Глубок, могущ и мрачен… неукротим!

Adieu, après-demain je vais avec Sev[erine] à, Zarskoé-Selo. Adieu!

Каковы дети? Для чего ни слова о них? Я разве не люблю вас всех?

На обороте: её сиятельству милостивой государыне княгине Мере Федоровне Вяземской. В Москве, в Чернышевом переулке, в собственном доме.