Читать книгу Résumé Du Livre Le Pouvoir Du Moment Présent Par Eckhart Tolle - Readtrepreneur Publishing - Страница 6

L’éveil a toujours été un concept intriguant. Religieux ou non, divers individus sont assez curieux pour en faire l’expérience. Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils n’ont même pas à s’efforcer de le trouver – l’éveil est trouvé lorsque nous regardons en nous-mêmes. Mais, en quoi consiste cet éveil exactement ?

L’auteur le définit comme un état de connexion avec quelque chose qui est incommensurable et indestructible, ou pouvoir trouver sa vraie nature au-delà de ce qu’il est ou de sa forme physique. Cela signifie également que l’incapacité à trouver l’éveil conduit à une illusion de déconnexion de soi-même et du monde. Ainsi, on peut dire que l’éveil est un état de plénitude.

Un peu comme Bouddha a défini l’éveil, qui est « la fin de la souffrance », cela ne partage qu’un seul angle de l’ensemble. Cela ne fait que souligner le fait que l’éveil est l’absence de souffrance, mais ne définit pas de quoi il s’agit réellement. L’auteur pense que la raison en est que la graine de l’éveil varie d’une personne à l’autre, et qu’il appartient à cette personne de déterminer sa définition de l’éveil. La définition bouddhiste est conçue de manière à ne pas indiquer précisément en quoi ou en qui croire.

La définition de l’être est étroitement liée à l’idée d’éveil. L’auteur définit « l’être » comme étant la vie éternelle au-delà de la myriade de formes de vie sujettes à la naissance et à la mort, et est également accessible en tant que véritable individu. Bien que cela semble un mot commun, le concept d’être est quelque chose d’assez étranger. Ce n’est pas facile à comprendre, c’est exactement ce que cela devrait être. Quand on parle de l’être, il ne faut pas chercher à le comprendre. Cependant, lorsque l’esprit est calme et concentré sur le présent, l’être peut être ressenti. Ainsi, l’éveil signifie prendre conscience de l’être et se trouver dans l’état de réalisation de la sensation.

Avec cette définition de l’être à l’esprit, la plupart se demandent probablement si cela fait référence à Dieu. Ce n’est pas le cas. En réalité, l’auteur désapprouve ceux qui abuseraient du mot sans même savoir de quoi ils parleraient ou ce qu’ils nieraient. Il croit qu’un tel mot ne peut être assimilé à l’être puisqu’il s’agit d’un concept fermé. Et par concept fermé, cela signifie que quand quelqu’un parle de Dieu, une image mentale est déjà créée quant à qui il est. D’autre part, l’être a l’avantage de se référer à une entité invisible infinie – ce qui est très apprécié par ceux qui sont ouverts à l’idée ou ceux qui sont sceptiques.

However, knowing what Being is cannot be equated to experiencing it. In order to experience it, one must acquaint himself with its greatest obstacle: Identification with the Mind.

Cependant, savoir en quoi consiste l’être ne peut être assimilé à le vivre. Pour en faire l’expérience, il faut se familiariser avec son plus grand obstacle : l’identification à l’esprit.

Lorsqu’une personne est incapable de s’identifier à son propre esprit, elle est considérée comme se noyant dans le bruit mental. Ce bruit mental est responsable du blocage ressenti par une personne lorsqu’elle souhaite trouver le calme intérieur dont elle a besoin pour faire l’expérience de l’être. De plus, le plus triste, c’est qu’on y soit trop noyé pour ne pas voir que tout le monde en souffre, ce qui rend également compulsif.

Quand les gens deviennent compulsifs, ils commencent à croire que penser c’est être, et que leur raisonnement reflète l’identité d’une personne. Malheureusement, cette identification avec l’esprit est coupable des étiquettes et des jugements qui empêchent une personne de forger des relations valables. Elle a tendance à être tellement attachée à sa forme physique qu’elle a déjà oublié son être.

Ainsi, la personne est emprisonnée dans un monde encombré de conflits et de chaos auquel on peut facilement échapper si elle ne connaissait que la clé de l’éveil. L’éveil est l’absence de souffrance, après tout.

Néanmoins, cela ne signifie pas qu’il faut arrêter de penser complètement. L’identification avec l’esprit ne devrait pas laisser penser qu’elle est son esprit. En réalité, son esprit n’est là que pour elle, et non pour la contrôler. Malheureusement, ce dernier est plus souvent le cas. Pour trouver l’être, il faut pouvoir équilibrer cela. Cela peut sembler impossible, mais vous découvrirez bientôt que ce n’est pas le cas.

Comment sait-on si le mental est en contrôle ou non ? L’auteur pose cette question très simple : pouvez-vous être libre d’esprit chaque fois que vous le souhaitez ? Si la réponse est non, votre mental vous utilise. Vous lui permettez de prendre en charge vos pensées et vos actions. En réalité, s’il est déjà allé trop loin, il est possible qu’il ait pris le dessus sur votre vie sans même que vous vous en rendiez compte.

Une fois qu’une personne est libérée du contrôle du mental, sa conscience prend le dessus. Elle commence à voir ce que signifie la véritable intelligence. Cependant, plus que l’intelligence, cette conscience lui permet d’apprécier le présent et toutes les choses simples de la vie comme l’amour, la créativité, la joie et la paix intérieure.

Il convient également de noter que la capacité d’une personne à se dissocier de son mental est au cœur de l’éveil. Elle doit pouvoir se libérer de son mental. Et aussi fou que la suggestion puisse paraître, se libérer signifie écouter la voix dans sa tête. Cependant, la difficulté consiste à l’écouter sans la juger. L’auteur partage le fait que lorsqu’une personne juge, c’est la même voix qui vient sous un autre angle. Il suffit d’observer les pensées qu’elle dit.

Cette activité est importante car elle crée une prise de conscience chez la personne au sujet de ses pensées. En outre, elle a créé une dimension entièrement nouvelle