Liberté et bonheur absolus – notre véritable essence

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Отрывок из книги
Nous sommes tous des êtres spirituels. Il n’y a aucun doute à propos de cela. L’essence d’un être spirituel, le plus souvent appelée conscience. Les limites de la vision du monde quotidienne se manifestent dans le fait que nous considérons notre conscience comme une certaine limite, ou un point final. En d’autres termes, nous croyons que notre conscience, c’est nous. Cependant, le vrai Dharma, ou Enseignement, nous dirigeant vers la vraie réalité, dit que notre essence véritable est le Vrai Soi, qui transcende la conscience et qui est la source de son apparition. Dans le bouddhisme et le yoga, le Vrai Soi est décrit comme un état de complète destruction des passions nuisibles, de cessation complète de la souffrance et de réalisation d’une véritable conscience de soi, ce qui est une liberté et un bonheur absolus. En sanskrit «le vrai Soi» est désigné «Âtman» et l’état du Vrai Soi est «Nirvâna».
Si nous essayons de réaliser cet état, caché au plus profond de nous et étant notre vraie nature, par la pratique spirituelle, notre destin va beaucoup changer.
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Les sensations et le flux du mental se sont arrêtés, alors le corps et le mental semblent avoir disparu. Le visage est naturellement flouté, à peine un sourire visible. Les objets externes et internes sont restés, mais l’esprit ne s’y est pas du tout accroché, ils ont donc immédiatement cessé d’avoir toute influence. Le flux chaotique des pensées ne pesait plus sur l’esprit, puisque tous deux se dissolvaient dans le majestueux état de calme. Toute l’obscurité des choses et leur interaction les unes avec les autres pourraient se mettre au bout de l’ongle: pourquoi les gens recherchent de la valeur et du sens dans cette pile illusoire des liens de causalité?! Dans cet état primordial de conscience, la division du monde en deux pôles disparaît complètement; la pensée dualiste s’arrête. Si des pensées surgissent, elles sont considérées comme quelque chose d’extérieur, grossier et complètement dénué de sens.
Par la suite, j’ai réalisé que ce n’est qu’après l’expérience du Kensho que la véritable pratique spirituelle commence, car le Kensho donne une compréhension intuitive et très claire de tout ce avec quoi tu entres en contact. Puisque on ne se cherche plus soi-même dans les objets et les phénomènes, on peut les voir, eux, et non pas la dualité chaotique de sa conscience. Celui qui a vu (même furtivement) la réalité est capable de se consacrer entièrement à la pratique. Il est peu probable qu’il puisse échouer, car pour lui, il n’y a rien d’autre que la pratique spirituelle. Et par conséquent, il est en effet capable d’atteindre la Libération [3].
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