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CHANT DE GUERRE PARISIEN
Le Printemps est évident, car Du cœur des Propriétés vertes Le vol de Thiers et de Picard Tient ses splendeurs grandes ouvertes.
O mai ! Quels délirants cul-nus !
Sèvres, Meudon, Bagneux, Asnières, Écoutez donc les bienvenus
Semer les choses printanières !
Ils ont schako, sabre et tamtam Non la vieille boîte à bougies Et des yoles qui n’ont jam… jam…
Fendent le lac aux eaux rougies !…
Plus que jamais nous bambochons Quand arrivent sur nos tanières1
Crouler les jaunes cabochons Dans des aubes particulières.
Thiers et Picard sont des Eros Des enleveurs d’héliotropes
Au pétrole ils font des Corots.
Voici hannetonner leurs tropes…
Ils sont familiers du grand truc !…
Et couché dans les glaïeuls, Favre, Fait son cillement aqueduc
Et ses reniflements à poivre !
La Grand-Ville a le pavé chaud Malgré vos douches de pétrole Et décidément il nous faut
Nous secouer dans votre rôle…
Et les ruraux qui se prélassent Dans de longs accroupissements Entendront des rameaux qui cassent Parmi les rouges froissements.