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CE recueil de nouvelles est le troisième que je publie pour l’étude des mœurs de la vieille Chine qui, à vrai dire, ne diffèrent pas beaucoup de celles de la Chine contemporaine. Il est tiré de la même source à laquelle j’ai puisé précédemment, c’est-à-dire du Kin kou ki kouan, ouvrage connu de tous les sinologues.

Ce que j’ai déjà exposé, en deux courtes préfaces, de l’intérêt de cet ouvrage, tant pour la variété de ses récits que pour leur caractère de vérité, je ne saurais y revenir ici; mais un point sur lequel je ne crains pas d’insister, afin d’écarter tout mal entendu de la part de quelques purs lin guistes qui voudraient chercher dans ce livre autre chose que ce qu’on y doit trouver, c’est comment j’ai compris mon rôle de traducteur.

En reproduisant ces peintures de moeurs, je m’attache à conserver leur couleur, à n’altérer aucune physionomie, à n’omettre aucun trait significatif; mais je me garde soigneusement du mot à mot servile, fort dangereux en chinois par le défaut d’équivalences, et qui, loin de fournir toujours une version fidèle, donne souvent à certaines phrases un tour grotesque ou grossier qui n’est point dans l’esprit du contexte original. Je ne me fais, non plus, aucun scrupule de retrancher çà et là tantôt des répétitions fatigantes, tantôt des citations poétiques banales, incomplètes ou remplies d’allégories qui exigeraient de longs commentaires pour le lecteur européen.

En un mot, je m’adresse surtout au grand public, curieux d’ethnographie orientale, et je désire être lu par lui sans trop d’effort.

Les nouvelles que ce volume renferme portent, dans mon édition du Kin kou ki kouan, les numéros d’ordre32, 38, 4, 11, 37et24. Leurs titres simplifiés indiquent les sujets qu’elles traitent. Mes premières traductions furent celles des numéros39, 10, 27, 23, 25, 33, où l’on voit les Chinois désabusés de la pierre philosophale alors que sa recherche était le plus en honneur parmi nous, leurs idées sur la transmigration des âmes, leurs théories sur les conditions d’un mariage bien assorti, la vie galante d’un riche marchand, l’état de l’homme en puissance d’autrui, le romantisme sentimental tel que l’entendent les délicats de l’Empire du Milieu.

Six nouvelles chinoises

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